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Memento où elle fait douter de la réalité) et devient un lieu où se jouent des questions de vérité, mensonge, falsification, etc. 4. Filmer l’acte photographique : figures de photographes au cinéma. Exposé Blow Up. !Comment le cinéma met-il en scène la figure, le regard du photographe ? Que dit-il, par ce moyen, de ce qu’est la pratique photographique ? du point de vue de sa sensibilité mais aussi de son rôle social. (Différence d’intention sur ce sujet entre fiction et documentaire.) !David CAMPANY, de Picture Snatcher , de Lloyd Bacon (1933), à Pecker , de Roger Waters (1998), remarque que les photographes sont souvent dépeint comme des marginaux, inadaptés et/ou solitaires, ayant un rapport particulier au monde (il le voit différemment de la masse, y est plus sensible, mais en même temps s’en éloigne, le met à distance, par le biais de l’appareil photo). Effectivement, la photo propose un substitut dangereux à la vraie intimité et à une implication vivante dans le monde : c’est autant une barrière qu’un canal d’échange social. Le photographe est pris dans une tension, à la fois voyant et voyeur. Le cinéma met en scène une pratique photographique sur des jeux de regard (celui du photographe mais aussi des photographiés > enjeu photographique) : qui possède la capacité de voir et qui est la personne regardée ? Blow Up , M. ANTONIONI (1967)_ Le photographe incarne la figure masculine, le spectateur étant pris dans sa masculinité. Les femmes photographiées sont les objets (du regard), ce sont des « femmes-images ». Thomas joue avec le pouvoir de la représentation photographique. Dans le parc, il devient voyeur. Pouvoir de celui qui regarde, mais également impuissance de celui qui cherche toujours quelque chose (qui erre) sans jamais vraiment le trouver. L’action de photographier ne fonctionne que si le photographe se laisse pénétrer par les actions des autres. Fenêtre sur cour , A. HITCHCOCK (1954)_ Tout le film est construit autour de la figure d’un photographe forcé à rester chez lui, pas à travers ses images mais à travers la manière dont il incarne un agencement de regards. Avant même qu’il parle, la situation narrative est présentée par le long plan-séquence sur les images photographiques, l’appareil photo, mais surtout le vis-à-vis sur les appartements de l’autre côté de la cour. Le regard du photographe s’impose dans le film, en tant que figure masculine machiste. !Laura MULVEY écrit « Visual pleasure and narrative cinema », l’un des premiers textes qui se propose d’analyser la structure inconsciente par l’autorité patriarcale du cinéma classique hollywoodien. Elle aborde l’analyse en s’appuyant sur la théorie psychanalytique (Freud). Pour elle, la figure féminine est d’abord pensée pour satisfaire le plaisir visuel du mâle et lui donner sujet à fantasme. L’homme créerait du sens alors que la femme serait un réceptacle passif, porteuse de sens. « La femme comme image, l’homme comme vecteur du regard. » Pour elle, les figures féminines sont pensées « to be looked at less » : la femme serait une image, un objet du regard. Le photographe est un voyeur socialement accepté (puisqu’il est photographe) qui regarde, et peut agir paradoxalement par le regard, tout en étant hors de portée de ceux qu’il observe. War Photographer , C. FREI & J. NACHTWEY (2001)_ Début du film_ Le film problématise la question du photographe voyeur dans une démarche documentaire : comment peut-on, par le cinéma, saisir la démarche du photographe dans sa complexité ? Quel dispositif cinématographique permet de montrer une manière de regarder ? Tentative de documenter la photographie comme un processus, la temporalité de fabrication d’une image. Le personnage du photographe est mis en scène mais n’est pas inventé : il apparait progressivement par son regard (caméra subjective au-dessus de l’appareil photo). Il est documenté, en action, par plusieurs points de vue lorsque le cinéma rejoue la situation photographique, violente, intrusive. On est alors nous-même mis en position de voyeur, le film nous impose une forme de violence. La photographie est un évènement qui engage photographe, photographiés, et les gens qui, de manière générale, sont autour de l’appareil. Elle est le résultat d’une interaction humaine, documentée ici par le cinéma (chorégraphie des corps, enjeu humain et politique). !!!!!!!!Fin du film_ Le filme insiste sur le pouvoir du photographe avant de passer au rapport humain, l’empathie, la compassion, qui va de paire avec le métier de photographe de guerre. Pendant le temps où il est sur place, il partage un moment avec les photographiés, partage leur mode de vie momentanément. |
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