Fin des années 60, malgré de bons résultats, la MINI Cooper S de l’époque semblait avoir dépassé son zénith en tant que voiture de course. Des modifications du règlement favorisaient clairement les véhicules d’une plus grosse cylindrée. La dernière participation officielle de l’écurie d’usine fut le «Rallye of the Hills» de 1970 qui se déroulait en Australie. Le MINI CHALLENGE : sport automobile et lifestyle.
Les gènes sportifs de la marque MINI étaient idéals pour donner le jour au MINI CHALLENGE en 2004. Depuis, la MINI moderne met son esprit sportif hors du commun à l’épreuve. Les challenges organisés doivent leur succès extraordinaire à un concept innovateur : sport automobile et lifestyle. Un mélange qui a du succès, tant auprès des conducteurs qu’auprès des fans. Il allie l’amour du sport automobile à la fascination pour la marque MINI. Les invités participant aux épreuves contribuent également à cette atmosphère spéciale. Outre des experts chevronnés et des champions en herbe du sport automobile, des personnalités du show-business et du sport sont également sur la grille de départ du MINI CHALLENGE.
L’égalité des chances de tous les participants est le signe distinctif du festival sportif qu’est le MINI CHALLENGE : Les 35 pilotes sur la grille de départ sont tous au volant de MINI Cooper S de 154 kW/210 ch identiques sur le plan technique. Le montage de toutes ces MINI est centralisé et réalisé sur ordre de MINI. Ensuite, les véhicules sont tous équipés d’un kit d’usine John Cooper Works Tuning Kit. Les épreuves sélectives se déroulent dans le cadre de manifestations importantes. Le MINI CHALLENGE démarre donc régulièrement en préambule des courses de Formule 1, telles que le grand prix d’Allemagne. Des MINI CHALLENGE sont aussi organisés dans plusieurs pays. En 2006, des courses seront donc organisées, entre autres, également en Grande-Bretagne, en Belgique, en Italie et en Nouvelle-Zélande. Génie et légende : Sir Alec Issigonis.
Au début, le créateur de la MINI, Alec Issigonis, réagissait plutôt de manière dubitative aux ambitions sportives que son concept automobile éveillait chez les autres. Pour lui, la MINI était en premier lieu la voiture de Monsieur Tout-le-Monde et certainement pas une voiture de course destinée à aller empocher des titres et de records sur circuit. Issigonis réagit donc aussi de manière très réservée lorsque John Cooper lui suggère de développer une petite GT à partir de la MINI et de la commercialiser, en complément de la version de base. Malgré l’amitié profonde qui lie les deux hommes, Cooper a dû faire preuve d’un grand pouvoir de persuasion et de beaucoup de patience pour que le père de la MINI accepte de «muscler» sa protégée. Les succès de la MINI sur circuit et en rallye ont finalement eu raison des réticences d’Issigonis : la MINI Cooper pouvait prendre le départ. Alec Issigonis, dont le père était britannique d’origine grecque et la mère bavaroise, est né le 18 novembre 1906 à Smyrne (ou Izmir à l’heure actuelle) en Turquie. Après des études d’ingénieur, il travaille d’abord en tant que dessinateur industriel à Londres. Déjà en 1936, il entre chez Morris où il prend part à la conception du modèle Minor présenté en 1948. Dix ans plus tard, il crée son chef d’œuvre : la première 4-places compacte à traction avant et moteur avant transversal dont seront issues des générations de véhicules de ce segment et qui constituera une étape importante dans l’histoire de l’automobile. Entre 1959 et l’an 2000, la MINI classique a été fabriquée en 5 387 862 exemplaires. En 1969, à l’apogée du succès de la MINI et en reconnaissance de ce qu’il avait apporté à l’industrie automobile britannique, Alec Issigonis a été élevé au rang de chevalier par la reine d’Angleterre. Sir Alec, tel qu’il été désormais autorisé à se nommer, s’est retiré petit à petit des affaires courantes. Le 2 octobre 1988, plus de quatre millions de MINI avaient déjà été vendues à cette époque, Sir Alec Issigonis est décédé alors qu’il allait avoir 82 ans. |