Le système d’injection diesel à rampe commune de deuxième génération met en œuvre une injection intelligente pilotée par ordinateur qui injecte le carburant directement dans la chambre de combustion, au moment idéal et sous une pression extrêmement élevée. La rampe commune (common rail) qui sert en même temps d’accumulateur de pression, alimente les injecteurs en carburant. Une pompe hautes performances veille à ce que le carburant soit injecté sous une pression pouvant atteindre 1600 bars. Ce niveau de pression élevé garantit une pulvérisation extrêmement fine du carburant et une combustion sans imbrûlés. Le moment et la durée de l’injection pilote et de l’injection principale sont commandés par la gestion électronique du moteur. L’injection pilote amenant une petite quantité de carburant dans les chambres de combustion avant l’injection principale, le mélange carburant/air brûle plus doucement que sur les moteurs diesel conventionnels. Ceci permet de réduire les bruits de combustion typiques du diesel à un minimum, d’améliorer la consommation et, par là, de réduire les émissions. Grâce au pot catalytique à oxydation intégré, la MINI One D reste en dessous – voire pour certaines nettement en dessous – des valeurs limites stipulées par la norme antipollution Euro 3. Une affaire sous haute pression.
Le turbocompresseur sur échappement porte l’air frais aspiré à une pression de suralimentation maxi. de 1,2 bar. L’air froid contenant plus d’oxygène que l’air chaud, l’air comprimé passe d’abord par l’échangeur de l’air de suralimentation avant d’arriver dans la chambre de combustion. Le remplissage des cylindres et la puissance du moteur s’en trouvent augmentés. L’échangeur de l’air de suralimentation logé à côté du radiateur est alimenté en air frais par la grille de calandre marquante. Grâce au turbocompresseur, le propulseur aux dimensions compactes développe un punch respectable dès les bas régimes. Le couple maxi. de 180 Nm disponible dès 2 000 tr/mn permet à la MINI One D de faire preuve d’autant de dynamisme que les modèles à essence. C’est notamment grâce à la transmission électrique des signaux entre la pédale d’accélérateur et le moteur que le quatre cylindres compact sait réagir spontanément à la demande de fournir un surplus de puissance. Sans délai sensible, le moteur délivre les deux tiers du couple maxi. dès 1500 tr/mn, la puissance maxi. de 55 kW (75 ch) étant débitée à 4 000 tr/mn. Sprinteuse économique.
A l’accélération, le moteur déploie sa force motrice de manière progressive. Ce n’est qu’en consultant le compte-tours de série que l’on se rappelle que les moteurs diesel atteignent leur régime maxi. (MINI One D : 5 000 tr/mn) plus tôt que les moteurs à essence. Départ arrêté, la MINI One D met 13,8 secondes pour franchir le cap des 100 km/h. En quatrième, le diesel passe en 12,3 secondes de 80 à 120 km/h et fait ainsi preuve d’excellentes reprises. Equipement de série du dernier rejeton de la famille MINI, l’antipatinage avec contrôle de traction (ASC+T) déconnectable assure que le couple corsé est transmis sur la route en toute sécurité – le contrôle dynamique de la stabilité DSC est, quant à lui, disponible en option. En fonction du style de conduite adopté par son conducteur, la MINI One D peut parcourir jusqu’à 1000 kilomètres avec un seul plein de 50 litres. Selon le cycle européen, sa consommation moyenne est de 4,8 litres de gazole aux 100 km, équivalent à une émission de CO2 de 127 g/km seulement. Grâce à cette consommation réduite, la MINI One D est à l’heure actuelle l’automobile la plus sobre du BMW Group. Dent pour dent.
La MINI One D est aussi agile que les modèles à essence. Ce fait est dû entre autres à la boîte mécanique à six rapports permettant des passages de rapports aisés et également de service sur la MINI Cooper S. Pour des raisons d’encombrement, la boîte de vitesses à trois arbres bridée en dessous du moteur est sophistiquée, mais néanmoins ultracompacte ; elle confère à la MINI One D une position de choix dans son segment de marché. Les ordres de passage de rapports sont transmis à la boîte par des câbles Bowden. Lors des changements de vitesses, c’est un embrayage à commande hydraulique exempt d’entretien qui désolidarise le moteur des organes de transmission. |