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Un espace de l’innovation : l’aéronautique. Géographie classe de première : Dans cette étude, les sources issues d’Internet sont privilégiées. Elles permettent l’accès à un corpus documentaire abondant et le plus souvent récent. Les informations fournies ne sont pas structurées pour faire une leçon toute prête. Elles peuvent être utilisées pour traiter plusieurs chapitres du programme :
L’aéronautique est un vaste domaine seuls quelques aspects ont été ici retenus en fonctions des thèmes privilégiés par le programme et qui sont les suivants : notions de localisation (délocalisation, relocalisation), de niveaux et d’emboîtements d’échelles, de flux (transports, décisions, finances, informations), d’acteurs spatiaux (entreprises, filières, Etat et collectivités) de contraintes (ou atouts) de ressources (naturelles, humaines…). Le sujet est abordé dans les manuels suivants :
Webographie généraliste : Une ressource bibliographique récente repérée sur Internet (en partie disponible en ligne sur Google livres) :
Des articles de fond permettant d’obtenir d’utiles éclairages sur la question (en ligne) :
Un rapport du sénat, hélas un peu ancien (1997) est également disponible : http://www.senat.fr/rap/r96-367/r96-367_mono.html Résumé des principaux éléments de ces articles concernant le montage de l’Airbus A380: Des établissements de AIC (Airbus Integrated Company) en site portuaire pouvaient à priori être plus pertinents que celui de Toulouse pour le montage de l’A 380: - à Hambourg, le site d'Airbus à Finkenwerder sur la rive sud de l'Elbe est mitoyen du grand port de la ville-Etat - à Broughton au Pays de Galles, sur l'estuaire de la rivière Dee - à Saint-Nazaire sur celui de l'estuaire la Loire - à Puerto-Real dans la baie de Cadix. Le choix de Toulouse implique une organisation complexe du transport des pièces il répond donc à des critères qui ne sont pas seulement géographiques : - ancienneté de l’implantation du siège d’Airbus (idée née en 1970) qui est resté à Toulouse lors de l’intégration dans EADS (European Aeronautic Defense and Space Company, 1999). - la spécialisation des autres sites européens dans une production particulière ne les dotaient pas à l’exception de Hambourg des mêmes capacités que Toulouse qui dispose dans la région Midi-Pyrénées de la présence d’équipementiers nombreux et spécialisés dans les « gros porteurs » - Hambourg n’avait pas de grands terrains immédiatement disponibles - L’intégration de l’aéronautique à la recherche universitaire a crée un savoir-faire local puissant La structure d’Airbus comme la particularité de la construction d’un avion (1500 entreprises se partagent le travail pour l’A380 sur 16 sites européens ; Toulouse siège d’Airbus est le coordonnateur de ce fonctionnement en réseau) impliquent : - des flux de M.O : échanges quotidiens surtout avec Hambourg, de moyenne durée (quelques semaines) ou de longue durée (plusieurs mois voire années) entre les différents sites : 25 % des 4000 salariés du siège d’Airbus = étrangers (au total 20 nationalités différentes) - des flux d’informations sécurisées (ligne à haut débit entre Toulouse, Bristol, Hambourg, Madrid) - des flux de matériels par moyens de transports adaptés : avions spécialisés (Beluga depuis 1990), cargo spécialisé (le « Ville de Bordeaux ») barge (Le Breuil) et camions eux aussi spécialisés. - une infrastructure dédiée : quais ou pontons spécifiques construits à Langon et Pauillac ainsi que route à « grand gabarit » (pièces de 50 m de long, 8 m de large et 14 m de haut…) nécessitant des processus de décision exceptionnels (vote du Parlement). Double dynamique spatiale concomitante : pour la construction une concentration des activités dans des sites métropolitains avec spécialisation et en même temps internationalisation des approvisionnements (Chine, Inde) et des services après vente. Localement le développement de l’activité d’Airbus s’est accompagné d’une extension des banlieues (surtout au sud), d’une modification de la composition de la main d’œuvre (diminution du nombre relatif des ouvriers, montée des effectifs de techniciens de haut niveau souvent venus de l’extérieur). Les principales modifications spatiales accompagnant l’installation de l’usine de montage et des bureaux d’études consistent en un aménagement urbain comprenant infrastructure routière, constructions de logements, (3200 sur Blagnac et Colomiers, collectifs et individuels), base de loisirs, commerces et services (par exemple le nouveau lycée de Blagnac) ; le tout intégré dans la ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) d’Aéroconstellation. Toutes les métropoles concernées par l’activité d’Airbus connaissent avec plus ou moins d’intensité cette forme de périurbanisation. A partir des articles cités ci-dessus on peut retenir quelques questions simples issues de problématiques universitaires parfois plus complexes (pour une approche théorique des dynamiques spatiales des activités productives voir : http://cahiersdugretha.u-bordeaux4.fr/2009/2009-20.pdf) et correspondant aux notions à traiter : - Où sont produits les éléments nécessaires à la construction par « petits morceaux » d’un avion moderne (l’A380 étant l’exemple inévitable) ? - Quelle organisation et quels flux cela engendre ? - Comment expliquer le choix géographique presque paradoxal de Toulouse pour effectuer le montage ? - Quels sont les principaux facteurs et acteurs de décisions complexes notamment celles du choix des localisations dans le cadre d’une activité mondialisée ? - Aux différentes échelles (mondiale, européenne, régionale, locale) quels sont les principaux impacts spatiaux (mais aussi économiques et sociaux) de ce type d’industrie de pointe qui s’insère dans des activités en amont (recherche, conception …) comme en aval (commercialisation, SAV …) de la production ? Sites complémentaires sur la localisation I) L’échelle mondiale et européenne Bien qu’il soit fondamental, l’aspect international de cette activité n’est pas celui que l’on doit développer en priorité.
Pour Airbus : le site est en anglais (une version française est en cours…), la carte interactive http://events.airbus.com/A380/default1.aspx permet de localiser et visualiser (photoles diverses implantations mondiales de l’entreprise. II) L’échelle nationale et régionale : Le site de l’INSEE est essentiel pour l’espace national et régional :
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=4&ref_id=17628
http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=7&ref_id=17272&page=dossiers_etudes/dos_etudes_mp/recherche_2010/rech_conception.htm#empinnov
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=4&ref_id=16960 III) L’échelle locale : les transformations urbaines, l’exemple toulousain.
http://www.semconstellation.fr/spip.php?article1 : l’essentiel des transformations urbaines réalisées ou à venir (vision officielle). http://www.grandtoulouse.org/index.php?pagecode=20
Sur le site de la société de géographie : un croquis d’Aéroconstellation http://www.socgeo.org/aeugeo/pu8-b.dezert.htm
http://www.dibley.eu.com/MapsAirbusToulouse.htm |
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