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Institut de France Musée Jacquemart –André 158 , boulevard Haussmann, 75008 Paris Ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à18 h Nocturnes les lundis jusqu’à 20h 30 Pierre Curie nouveau conservateur du Musée Jacquemart-André Il va succéder à Nicolas Sainte Fare Garnot qui est admis à la retraite après plus de 20 ans passés à la conservation des prestigieuses collections du couple Jacquemart André, aujourd’hui au premier rang des collections privées du monde. Il prendra ses fonctions le 1er janvier 2016 ; Diplômé de l’Ecole nationale des Beaux Arts et de l’Ecole du Louvre, c’est un spécialiste de la peinture des temps modernes il est titulaire d’une maîtrise portant sur « la peinture lombarde dans la conjoncture espagnole , 1600-1630 » , après laquelle il a fait de nombreuses publications sur la peinture italienne .il a publié des études scientifiques , principalement sur la peinture du XVe au XVIIIe siècle et les techniques de restauration, Il a été reçu au concours du patrimoine e 1890/1990Conseiller reconnu dans le montage de nombreuses grandes expositions ,il a été chargé de la filière peinture du département restauration du centre de recherche et de restauration des musées de France Il a suivi dans ce cadre de nombreuses restaurations de tableaux conservés au Musée Jacquemart André et à ce titre il connaît bien les collections rassemblées par Edouard André et Nelly Jacquemart dans leur hôtel particulier du Boulevard Hausmann, légué en 1912 à l’Institut de France et en même temps que le Musée Jacquemart André de Chaalis (Oise). Directeur de la revue de l’Art, revue scientifique fondé par André Chastel, il prendra ses fonctions en janvier2016. Florence Portraits à la cour des Médicis 11 septembre -25 janvier 2016 Musée Jacquemart André, Institut de France Commissaire général de l’exposition Carlo Falcani, critique et historien de l’art Professeur d ’Histoire Moderne à l’Académie des Beaux Arts de Florence. Il a été le commissaire d’expositions prestigieuses comme celle de Pontormo e Rosso Fiorentino, Divergenti vie della « Maniera » présentées à Palazzo Strozzi au printemps 2014 Commissaire de l’exposition :Nicolas Sainte Fare Garnot Depuis sa nomination en 1993 au Musée Jacquemart André, cet historien de l’art, spécialiste de la peinture française et italienne, a réorganisé les collections selon le programme d’origine et lancé des campagnes de restauration et d’inventaires, mais s’est aussi appliqué à mettre en valeur les collections du Musée Il va quitter à regret ses fonctions fin décembre 2015 L’exposition est une première en France et à l’étranger « Il est temps » , dit le commissaire général Carlo Falciani , « d’offrir au public français un regard d’ensemble sur le portrait, genre , qui peut plus que d’autres , permet de comprendre la complexité des arts de Florence durant ce siècle .Le regard des hommes et des femmes qui ont confié à l’art de la représentation de leur image est sans doute un point de vie privilégié pour réfléchir sur l’époque toute entière. » Peut-on parler de maniérisme pour ces portraits ? , Carlo Falciani répond que la question est complexe .La critique du XX e siècle a défini comme Maniériste un art qui s’exprimait à travers un style élégant et sophistiqué, antinaturaliste au regard du langage de Michel Ange, mais aussi celui de Léonard et Raphaël. Ce style a produit des œuvres au contenu fortement allégorique, expression d’une époque qui s’étend de la deuxième décennie du XVI è siècle à la Contre Réforme et qui plus que d’autres, a étudié la signification de l’art dans la société. Aujourd’hui on préfère remplacer le terme maniérisme par celui de Manière Moderne –utilisé par Vasari dans ses « Vies ».-plus à même de désigner la complexité, justement moderne, de l’art au XIV ème siècle .Un art qui emploie un langage nouveau, à l’expression très individualisée, né au début su siècle grâce à la fusion du naturalisme, de l’art classique et de la capacité de se défaire et des règles et des codes du Quattrocento La présence de ces langages modernes, nés à cette époque, trouve justement dans l’art du portrait un des genres principaux » Au XVI e siècle l’art du portrait devient de plus en plus répandu parmi les élites florentines qui trouvent là un moyen de porter les traits de leur visage et leur statut social à la postérité. Ils recourent pour cela à des figures littéraires telles que Pétrarque, à des références musicales puis à une mise en scène riche en symboles pour décrire la figure du modèle. Le Musée Jacquemart André a rassemblé une quarantaine d’œuvres de grands portraitistes su XVIe siècle. Selon le commissaire général Carlo Falciani, chaque salle a sa cohérence Il n’était pas question de mettre d’autres tableaux de la période sans rapport avec le sujet Outre la présentation des chefs d’œuvre de Pontormo, élève d’Andrea del Sarto et maître du maniérisme, c’est aussi l’occasion d’apprécier les traits raffinés et gracieux typiques des portraits de Bronzino ou ceux de Salviati Le parcours de l’exposition Salle 1 1494-1512 La République de Florence de l’austérité à l’art du portrait Après la chute des Médicis et la République de Savonarole le monde profane était mort, place à l’austérité. Après la mort de Savoranole ,c’est la reconquête militaire de Florence en 1530 des Médicis soutenus par l’armée de Charles Quint. Les jeunes artistes représentent leurs modèles sur un fonds uni ou devant un paysage, telle la Dame au voile de RidolfoGhirlandaio Salle 2- 1530-1537 La reconquête des Médicis Les hommes en armes Cette reconquête fut sanglante Après une terrible année de siège Alexandre de Médicis récupère l’administration de Florence Mais il est sauvagement assassiné 7 ans après. La dynastie des Médicis parvient à se maintenir Alexandre engage plusieurs artistes pour mener à bien une campagne de réhabilitation par l’image. Il en découle des portraits héroïques, en armures, instruments de propagande comme le portrait d’Alexandre de Médicis devant la ville de Florence de Vasari (Florence, Galerie des Officii) Côme 1er conçoit aussi une campagne de réhabilitation où il soigne sa propre image et celle de son père, Jean dit des bandes noires (cf. les portraits de Francesco Salviati), Salle 3 1529-1574 Le faste des portraits, les Médicis En épousant Eléonore de Tolède en 1539, Cosme 1er scelle son alliance avec Charles Quint. En mai 1540 la famille s’installe au Palazzo Vecchio .Bronzino u est l’artiste phare de la cour Il participe à l’évolution des codes de représentations à l’œuvre dans les effigies du duc, totalement démilitarisées comme son Cosme de Médicis à 40 ans (Newwark, Delaware, The Alana Collection). Cosme 1er se passionne pour l’architecture .Après s’être installé au Palazzo Vecchio, où Vasari conçoit un décor grandiose à la gloire de Médicis dans le salon dit « del Cinquecento », Cosme fait élever un bâtiment administratif, le Palais des Offices. Salle 4 1539 -1574 Salle4 Le faste des portraits Les Héritiers Contrairement à son père Cosme 1er qui a le goût du monumental, François1er préfère les œuvres raffinées et les arts décoratifs, peut être de son éducation soignée, mêlant sciences, arts et lettres. Entre 1570 et 1572 , il confie à Vasari et Borghini le soin d’aménager son cabinet (studiolo) à l’intérieur du Palazzo Vecchio .A partir de 1580 , François installe au sein des Offices un espace appelé Tribune, dédié à sa collection-sculptures antiques, petits bronzes, pierres dures ,orfèvreries et joyaux-dans un décor faisant dialoguer merveilles de l’art et trésors de la nature .dans la Florence de la seconde moitié du Cinquecento , l’art du portrait atteint son apogée Bronzino excelle dans la production de 29 petites effigies qu’il peint sur étain dans les années 1550. Salle 5 :1539-1574 Le faste des portraits, les courtisans Les effigias des Médicis comme celle de leurs courtisans sont savamment composées. Il s’agit de retranscrire la physionomie et le caractère des modèles toit en précuisant le rang au sein d’une cour très hiérarchisée Salle 6 : Le portrait maniériste Miroir des Arts, Poésie, Musique Cosme 1er a soutenu la jeune A cadémiefloentine des belles lettres, dédies à la langue toscane Au delà les artistes se retrouvent au sein de compagnies dites de plaisir dédiées aux joutes artistiques et at. divertissement Les références musicales sont très nombreuses Le luth est l’instrument pruvilégié.des musiciens professionnels (voir Pontormo et Salviati) L’art du portrait est enraciné dans la tradition poétique langue vernaculaire et se réfère aux poètes fondateurs de l'identité florentine Dante, Pétrarque et Boccace. CF Jeune femme au livre d’Andréa del Sarto (Florence, galerie des Offices) Salle7 : La noblesse du grand portrait Une scénographie d’Hubert Le Gall : élégante et sobre aux couleurs nuancées et aux éléments graphiques puissants Pour les plus petits : le livret jeux Remis gratuitement à chaque enfant (7/12 ans) qui se rend à l’exposition, ce livret est un guide permettant aux plus jeunes d’observer, de manière ludique, les œuvres majeures de l’exposition à travers différents énigmes Un film Les mains maniéristes Un film d’Hector Obalik Un montage de 9 minutes, extrait du film Les Mains maniéristes de la série Grand’ Art le point sur l’art du portrait renaissant à partir de l’étude de quelques centaines de mains ceintes par Corrège, Del Sarto, et Bronzino. Un catalogue Florence, Portraits à la Cour des Médicis, 208 pages, 32 euros (vente sur place). Analyse des œuvres présentées lors de cette exposition par le commissaire général de l’exposition, par les historiens de l’art, spécialistes du sujet. Culture espaces est le producteur et réalisateur de l’exposition Les services de la Rédaction d’Historiens et Géographes , le 18 septembre 2015 |
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