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>>>> Le Festival estival du 24 juin au 11 juillet 2014 >>>> Editorial Chers amis mélomanes, L’année 2014 est un tournant. Un tournant car j’ai l’honneur, le plaisir et le chagrin d’accéder à la direction artistique du Festival de musique de Toulon et sa région. L’honneur car il s’agit d’un grand vaisseau, normal dans un des plus importants ports de France. Le plaisir car programmer la musique en est un et collaborer avec l’équipe du Festival en constitue un second. Et enfin le chagrin puisque je succède à l’ami Daniel Bizien qui m’est cher et pour lequel je suis le premier à être déçu par son choix de cesser cette activité – Il restera des nôtres de toutes les façons -. Un tournant donc mais pas un bouleversement puisque les rendez-vous dans les lieux maintenant habituels seront conservés avec la TOUR ROYALE à Toulon et la COLLÉGIALE SAINT-PIERRE à Six-Fours pour la partie Festival Estival. Les lieux de rendez-vous d’été du Festival devenus une tradition passeront dans la continuité avec la modernité des « Pléiades » de Iannis Xenakis à ChÂteauvallon ainsi que Odyssée Ensemble & cie au ThÉÂtre de Verdure du Faron, et les retrouvailles joyeuses avec les sociétaires de l’association Pharmacie Humanitaire Internationale Var. Les concerts qui s’y dérouleront seront tous placés sous le signe de la qualité. Les artistes et interprètes qui viendront nous régaler sont tous d’excellents musiciens. Le récital de piano avec Georges Pludermacher, la musique de chambre avec le Trio Wanderer et le Quatuor Pražák, le concert baroque avec les Paladins et leur leader Jérôme Correas et le nouveau rendez-vous avec le jeu moderne de Pierre Hantaï au clavecin, tout cela relève du meilleur niveau et du meilleur goût. On va donc se retrouver autour de la musique dans la région toulonnaise pour partager ce plaisir collégial et populaire. Rendez-vous est donné à tous pour cette nouvelle saison estivale 2014 sous l’égide du Festival de musique de Toulon et sa région. Alain Guérin Administrateur délégué à la programmation artistique >>>> Le Festival estival du 24 juin au 11 juillet 2014 >>>> Sommaire « Présentation de la saison » Mercredi 11 juin / 18h / Café Théâtre Porte d’Italie (Toulon) suivie d’une conférence « Connaître les esthétiques de la musique "savante" du XXème siècle en Europe » animée par Monique Dautemer et d’un apéritif offert par les Amis du Festival Réservation indispensable au 04 94 93 55 45 avant le 04 juin. « Pléiades » Mardi 24 juin / 22h / Amphithéâtre de Châteauvallon (Ollioules) En coréalisation avec le CNCDC Châteauvallon Les Percussions de Strasbourg / Ensemble l’Abrupt - Alban Richard (danse) Concert de musique et de danse « ![]() Les frères Choum » Samedi 28 juin / 21h30 / Théâtre de verdure du Faron (Toulon) ODYSSÉE ENSEMBLE & CIE (ENSEMBLE DE CUIVRES & PERCUSSIONS) Spectacle familial de théâtre musical « Clavecin génération 1685 » Mercredi 02 juillet / 21h / Collégiale Saint-Pierre (Six-Fours) PIERRE HANTAÏ (CLAVECIN) Haendel / Bach / Scarlatti « le piano jusqu’à l’irréel » Jeudi 03 juillet / 21h30 / Tour Royale (Toulon) gEORGES PLUDERMACHER (PIANO) Beethoven / Schumann / Debussy / Ravel « La preuve parfaite par trois » Lundi 07 juillet / 21h30 / Tour Royale (Toulon) TRIO WANDERER Haydn / Schumann / Ravel « Opéras pour la paix – Fête de Rameau » Jeudi 10 juillet / 21h / Collégiale Saint-Pierre (Six-Fours) Les Paladins / ISABELLE POULENARD (soprano) / Marcel BEECKMAN (tÉnor) / JÉrÔme Correas (direction & clavecin) Rameau
Ensemble de Polyphonies GÉorgiennes Marani (voix d'hommes) / Tariel Vatchadzé (direction) Polyphonies sacrées et profanes de Géorgie >>>> Le Festival estival du 24 juin au 11 juillet 2014 >>>> Informations pratiques
> ![]() >>> « Pléiades » >>>> Mardi 24 juin / 22h / Amphithéâtre de Châteauvallon (Ollioules) © Agathe Poupeney Les Percussions de Strasbourg Claude Ferrier, Bernard Lesage, Keiko Nakamura, Minh-Tam Nguyen, François Papirer, Olaf Tzschoppe Ensemble l’Abrupt – Alban Richard Alban Richard, Mélanie Cholet, Max Fossati, Laurie Giordano, Céline Angibaud, Kévin Jean, Arnaud Cabias Iannis Xenakis « Pléiades » (© Editions Salabert S.A.) Conception et chorégraphie : Alban Richard Lumières : Valérie Sigward / Création costumes : Corine Petitpierre Conseiller Analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé : Nathalie Schulmann Assistanat à la direction artistique : Valérie Sigward Régie instruments : Laurent Fournaise, Vincent Gropengiesser Commanditaire : Ville de Strasbourg - Création Mondiale le 3 mai 1979 à Mulhouse, avec le Ballet du Rhin Dédicataires : Les Percussions de Strasbourg Production déléguée : Ensemble l’Abrupt – Alban Richard Coproduction : Festival Montpellier Danse 2011 dans le cadre d’une résidence de création à l’Agora cité internationale de la danse / Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Ile-de-France) / l’Arsenal de Metz / l’Adami (Administration des droits des artistes et musiciens interprètes) / les Percussions de Strasbourg / le Théâtre Aragon - Scène conventionnée de Tremblay-en-France / la Scène nationale d’Orléans / le Centre chorégraphique national de Belfort (accueil studio) / le Centre chorégraphique national de Caen (accueil studio) Avec le soutien : de l’Adami, et du Conseil général de Seine-Saint-Denis Remerciements particuliers à : Frank Madlener, Céline Chouffot, Martha Moore et Jean-Paul Bernard, ancien directeur artistique des Percussions de Strasbourg Remerciements : à la Ménagerie de Verre pour son soutien dans le cadre des Studiolab, au Centre national de la Danse, à l’Atelier de Paris - Carolyn Carlson et à Pôle Sud scène conventionnée pour la danse et la musique à Strasbourg pour leur prêt de studio. Cette pièce bénéficie de l’aide à la diffusion d’Arcadi / Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Ile-de-France et du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Composée par Iannis Xenakis pour les Percussions de Strasbourg et le Ballet du Rhin, Pléiades est devenue aujourd’hui une œuvre emblématique de la percussion moderne. Six danseurs et six percussionnistes seront ici réunis sur la scène de l’amphithéâtre. Chaque section musicale, - Mélanges / Métaux / Claviers / Peaux -, donne lieu à un positionnement spécifique au sein duquel évoluent les danseurs. Portée par une polyrythmie implacable, cette fusion entre musique et danse devient, au fil de son déroulement, une parfaite épure d'une beauté absolue. « Pléiades » « Les pléiades évoquent d’ordinaire un amas d’étoiles étincelantes dans l’épaule droite de la constellation du Taureau. Dans l’hémisphère nord, les pléiades ne sont visibles qu’en hiver. Un télescope permet d’observer des douzaines d’étoiles dont six seulement sont repérables à l’œil nu ainsi qu’un léger brouillard laiteux dans la même zone. Selon la mythologie grecque, cet amas d’étoiles représente les sept sœurs ou pléiades, servantes d’Artemis, Déesse de la Lune. L’une des sœurs, Electre, aurait disparu sous forme de comète, rongée de chagrin après le siège et la destruction de la ville de Troie construite par son fils Dardanus, victime du célèbre stratagème du cheval de Troie. La blancheur et le brouillard dans lesquels les pléiades apparaissent seraient le résultat des pleurs versés par les six sœurs abandonnées par Electre » (Iannis Xenakis) Composée par Iannis Xenakis « Pléiades » est, à l’origine en 1979, une commande de la Ville de Strasbourg pour les Percussions de Strasbourg et le Ballet du Rhin. Devenue aujourd’hui une référence incontournable de la musique contemporaine, l’œuvre a sans cesse été jouée en concert à travers le monde, mais sa vocation chorégraphique s’est perdue. Alban Richard a souhaité renouer ce lien originel avec la danse en créant un «concert de musique et de danse» qui réunit six danseurs et les six percussionnistes sur scène. Conçue comme un concert dansé, chaque section musicale donne lieu à une spatialisation spécifique des percussions sur scène, reconfigurant l’espace des danseurs et des musiciens vers une progressive fusion entre musique et danse. Les Percussions de Strasbourg En 1962, six percussionnistes fondent le premier ensemble instrumental à percussion créant ainsi tout un répertoire de la percussion moderne. L’écriture pour percussions était alors ressentie comme une véritable « urgence » dans le processus de la création. Quarante-cinq ans après, Les Percussions de Strasbourg peuvent ainsi se prévaloir d’une longévité exceptionnelle, hors du commun. Le groupe continue d’évoluer, l’équipe actuelle étant le fruit de plus de quinze ans d’expérience commune, héritée des membres fondateurs. Aujourd’hui, un regard nouveau est porté sur les œuvres créées par nos aînés pour redécouvrir un patrimoine et par là même, en dresser un inventaire. Une réflexion est menée autour de la forme même du récital de percussions et plus largement du concert de musique contemporaine afin d’en renouveler l’esprit, le discours, la présentation. Il est nécessaire d’investir pour Les Percussions de Strasbourg de nouveaux lieux afin de modifier le rapport avec le public dans l’écoute de la musique et dans la perception du voir. De même l’importance du geste musical reste fondamentale. En effet, le geste produit par les musiciens eux-mêmes peut se traduire ou se prolonger par d’autres formes d’art associées : théâtre, danse, vidéo, cinéma… Aujourd’hui les Percussions de Strasbourg continuent à rayonner de par le monde, à travers leurs missions que sont la création, la diffusion, la recherche, l’expérimentation et la formation. |
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