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Fiches niveau 1ereL Fiche 1. Analyse de la syntaxe et des procédés syntaxiques. Fiche 2. Les formes d’argumentation directe au XVIIIe. Fiche 3. Les registres liés à l’argumentation directe. (fiche 2) Fiche 4. Pistes pour la préparation d’un travail d’écriture d’invention argumentatif. Fiche 5. L’argumentation indirecte et Candide de Voltaire, 1759. Fiche 6. Méthodologie de la dissertation. Niveau 1er . Fiche 7. Le classicisme. Fiche 8. Le mouvement littéraire et culturel des Lumières(voir Manuel p° 520 et tout le chapitre 13). Fiche 9. Retour sur quelques outils d’analyse narrative. Fiche 10. Outils pour le commentaire littéraire. Fiche 11. Retour sur la logique de l’argumentation. Fiche 12. Quelques outils stylistiques 1. p°628 à 632. Fiche 13. Lexique de l’autobiographie. Vocabulaire à connaître. Fiche 14. Le romantisme, un mouvement européen de la première partie du XIXeme siècle. (Voir cours de seconde) + fiche auteur. Fiche 15. Deux procédés : la prétérition et la progression thématique. Fiche 16. Retour sur la morphologie et le sémantisme du passé simple. Fiche 17. Situation de Stendhal et de son personnage (Julien Sorel) dans l’histoire du roman. Fiche 18. Retour sur les types de paroles rapportées les styles (ou discours). Manuel p°620 Fiche 1. Analyse de la syntaxe et des procédés syntaxiques. La syntaxe correspond à l’organisation des informations au sein de la phrase. Dans un texte littéraire, elle renvoie à des choix qui portent le plus souvent des significations, qui permettent de souligner telle idée, tel argument, telle sensation ou impression. Les procédés syntaxiques s’appuient sur les éléments suivants :
Si la phrase simple et la phrase non-verbale peuvent donner une impression de précipitation, de soudaineté, d’évidence, etc., la phrase complexe peut aussi se disposer d’une manière expressive. On en observera donc la structure et les éléments constitutifs. Lorsqu’une phrase (ou un ensemble de phrase) est composée de groupes juxtaposés et que l’auteur en retire toute conjonction de coordination ou tout mot subordonnant, il utilise un agencement parataxique. La parataxe désigne un enchaînement sans lien, saccadé, ménageant une impression de clarté, de rapidité, d’automaticité… Ce type d’organisation se repère grâce à la fréquence des signes de ponctuation tels que la virgule, les deux points et le point-virgule. L’absence de toute coordination s’appelle l’asyndète et soutient souvent des accumulations ou gradations. Au contraire, lorsque les conjonctions de coordination sont répétées, on parle de polysyndète (deux ou trois fois le « et » dans une même phrase par exemple). Si la phrase est construite dans un souci de rythme et qui ménage un effet de chute, elle est appelée période. Cette « chute » mise en relief par une organisation complexe et un fort effet de sens à la fin de celle-ci, s’appelle la clausule. On parle d’effet de clausule pour évoquer ce procédé syntaxique très efficace dans le domaine argumentatif en particulier. En effet, il semble désigner le résultat incontestable des idées qui précèdent. Il peut aussi frapper le lecteur pour souligner une information, une situation… Les procédés peuvent porter sur le début des phrases qui peut être répété : c’est l’anaphore. On peut aussi rencontrer des parties de phrases, des propositions (par exemple S + adv. + V + CO), des groupes prépositionnels, etc. qui sont composés de la même façon : ce sont des parallélismes. S’ils sont construits en ordre inversé et consécutif, il s’agit d’un chiasme. Fiche 2. Les formes d’argumentation directe au XVIIIe. L’argumentation dite « directe » consiste pour l’énonciateur à défendre explicitement ses idées. Le (parfois les) énonciateur(s) est (sont) le plus souvent identifiable(s) ainsi que sa (leur) thèse et ses (leurs) arguments. Il en existe plusieurs formes qui se rencontrent fréquemment dans la littérature du siècle des Lumières.
Fiche 2. Les formes d’argumentation directe au XVIIIe. L’argumentation dite « directe » consiste pour l’énonciateur à défendre explicitement ses idées. Le (parfois les) énonciateur(s) est (sont) le plus souvent identifiable(s) ainsi que sa (leur) thèse et ses (leurs) arguments. Il en existe plusieurs formes qui se rencontrent fréquemment dans la littérature du siècle des Lumières.
Fiche 3. Les registres liés à l’argumentation directe. (fiche 2)
Le discours à visée didactique peut être considéré comme un « registre » dans la mesure où il porte le projet de produire un effet sur l’énonciataire qui se base sur son désir de connaître. Cependant, contrairement aux autres registres, il ne suscite ni émotion, ni sentiment. Il se caractérise par son souci de clarté. Il correspond à la volonté d’édifier, d’instruire. Il est parfois proche du discours explicatif, mais il peut se rencontrer dans le roman, la poésie, la presse… Dans l’argumentation directe, il peut être utilisé pour convaincre parce qu’il présente l’énoncé comme rationnel. Il est identifiable, le plus souvent, par :
2. Le registre polémique. «Polémique » vient du grec polemos qui désigne le combat, la guerre. Il correspond à une argumentation agressive voire violente. Les textes de registre polémique peuvent être des dialogues, des textes argumentatifs, théâtraux, narratifs dans lesquels les auteurs défendent leurs convictions énergiquement en se référant à des valeurs morales positives (la raison, la justice, la vérité...). Ce registre vise à solliciter la colère, l’indignation contre les vices, la cruauté et la folie des hommes. On trouvera souvent les caractéristiques textuelles suivantes :
Fiche 4. Pistes pour la préparation d’un travail d’écriture d’invention argumentatif. LA LECTURE DU SUJET.
LA PRÉPARATION DU TRAVAIL D’ÉCRITURE.
LE DEVELOPPEMENT.
L’EXPRESSION ÉCRITE.
![]() Entraînement à partir du texte 1 de la séquence 1. Evaluation libre. Imaginez, en une page au moins, l’article « roi » du Dictionnaire philosophique portatif de Voltaire. Vous expliquerez ce que serait un « roi » vertueux tout en dénonçant quelques aspects de la monarchie absolue (aucune référence historique n’est attendue). Vous utiliserez donc le discours didactique et le registre polémique. Vous pourrez évoquer les thèmes de la finance, de l’art, de la guerre, de la diffusion de la connaissance, de la justice, etc. Fiche 5. L’argumentation indirecte et Candide de Voltaire, 1759. Candide est un conte philosophique, donc une fiction, dans laquelle Voltaire utilise l’argumentation indirecte. Ce type d’argumentation peut prendre deux formes :
Les actions et situations vécues par les personnages ainsi que leurs propos sont à analyser par le lecteur. Les prises de position de l’auteur sur la morale, la société, le bonheur, etc., apparaissent mais d’une manière implicite ou imagée (« Il faut cultiver notre jardin »). C’est l’occasion d’abord de voiler la présence énonciative de l’auteur et, parfois, d’échapper à la censure (Candide est présenté comme une traduction du Docteur Ralph…). L’écrivain peut profiter, de plus, du plaisir de la lecture pour inciter son destinataire à partager sa pensée. La fiction peut ainsi avoir une visée didactique, possédant un enseignement moral (voir la multiplication des récits, ceux faits à Candide par Cunégonde et la vieille, par exemple), et argumentative, satirique voire polémique car elle représente aussi un engagement personnel de l’auteur sur les thèmes abordés dans l’histoire racontée (condamnation par le philosophe des Lumières des absurdités de la guerre au chap. III, de la religion au chap. VI, de la philosophie optimiste tout au long des aventures de son personnage, de l’esclavage au chap. XIX…). Bien sûr, certains romans, quelle qu’en soit l’époque, portent aussi une argumentation indirecte et incite le lecteur à réfléchir (voir l’ « Avis de l’auteur » du roman de l’Abbé Prévost, Manon Lescaut : « Il [le lecteur] verra dans l’exemple de M. des Grieux un exemple terrible de la force des passions », le roman Bug-Jargal de Victor Hugo… ). Cependant, le roman met en avant la psychologie, l’épaisseur humaine et l’évolution intérieure des personnages quand l’apologue utilise des personnages caricaturaux.
Candide est donc un conte philosophique, un apologue qui raconte des aventures exotiques et comiques, invraisemblables d’un personnage qui, fuyant les dangers et poursuivant une quête amoureuse, découvre le monde que Voltaire veut nous montrer pour en critiquer les vices. De plus, il synthétise nombre de formes narratives et romanesques : |
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![]() | «magique» pour les français. IL a été diffusé en France durant la première guerre mondiale | ![]() | |
![]() | «Mais voilà, je suis Ming. Personne d’autre.» avec des changements stylistiques marqués ( usage des temps, procédés narratifs…) | ![]() | «analyse du discours littéraire», aisi que l’unification synthétique du champ est plutôt assumée en France par D. Maingueneau |
![]() | «chrono fiche élève» (doit être photocopié au format A3) et «chrono fiche enseignant» | ![]() | «technologie» est pris ici dans son sens premier : «science des techniques, étude des procédés, des méthodes, des instruments ou... |
![]() | «fiche» (coeff 4) sur l’exposé, résumé si possible pas trop long, où les articulations, principaux arguments et chiffres sont bien... | ![]() | «tout lu», et déjà beaucoup écrit, en dictant d'abord à ses tantes, d'où peut-être son style vocal, le «piétinement de la syntaxe»... |