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Le fonctionnement dynamique de la mémoire :
MCT : mémoire de travail. Capacité limitée à 7 items (expérience de MILLER : 1956). Un item = une unité d’information : un chiffre, une lettre, in mot, une image... On ne peut pas retenir un nombre élevé d’informations à CT. Ce qui rentre en 1er sort en 1er sauf si a eu lieu la catégorisation par le sujet : procédé mnémonique qui nous permet de retenir plus d’informations à CT & d’organiser les informations afin de mieux les classer dans la mémoire sémantique. PLAN LA MEMOIRE Introduction
--------------------------------- 2.1. la MCT (suite) : 2 hypothèses différentes :
La MCT : capacité limitée prendre en compte en pédagogie : 3 ou 4 items à 5/6 ans (et non 7 !) pas trop, pas plus de 3 termes nouveaux à la fois car impossibilité pour les enfants de les retenir. Ne jamais donner non plus 2 tâches différentes à faire en même temps. S’il y a plus de 7 items, faire appel à la catégorisation : ce n’est pas pour augmenter la capacité de la MCT mais pour mettre plus d’informations dans chaque «case » (des 7). Exemple :
Cahier Train train & voiture vont aller avec avion dans la case 6 sous la Robe catégorie des moyens de transport. Voiture Electricité Mais encore faut-il savoir de quelle catégorie sémantique il s’agit ! 2 avantages : MCT & aussi retenir les informations à long terme. 1ére étape : expliquer les termes, les informations, les rattacher à des catégories sémantiques. Pour la MCT & la MLT : phénomène d’interférence = effet négatif d’un apprentissage sur un autre. L’effet positif est appelé transfert. Expérience : Mémoriser 20 mots Tâche de rappel immédiat. On constate que les mots au début & à la fin de la liste sont mieux mémorisés. Effet de primauté : pour le début : ils ont profité d’une auto-répétition Effet de récence : pour la fin. Au milieu, les mots sont sujets à des interférences avec les mots d’avant & ceux d’après. Les applications pédagogiques : placer les termes importants au début & à la fin d’un texte. Au niveau de l’emploi du temps : ne pas mettre à la suite des matières qui se ressemblent car risque d’interférences (exemple : maths, physique, statistiques...). L’apprentissage précédent a un effet négatif sur l’apprentissage suivant. Interférence rétroactive : effet de l’apprentissage suivant sur le précédent, i.e. sur les traces qui restent dans la mémoire & non sur les apprentissages. Interférence proactive : effet de l’apprentissage précédent sur le suivant. Le traitement de l’information dans la MCT est un traitement contrôlé, de courte durée (45 secondes) et un des seuls moyens pour garder les informations dans la MCT est l’autorépétition. capacité limitée mais plus d’informations s’il y a catégorisation. Mais les interférences peuvent bloquer. 2.2.l’enregistrement dans la mémoire à long terme : Le traitement à long terme est incontrôlé & la capacité de la MLT est énorme, voire illimitée (en quantité & en durée). Incontrôlé = inconscient. La mémoire à long terme : 3 théories d’organisation :
Principe d’activation de l’information :
Beurre : analyse lexicale : OK ; analyse sémantique : active tous les mots de la même catégorie (propagation) : confiture, chocolat... Quand on lit pain : déjà activé réponse rapide. Quand on lit ville : pas activé réponse moins rapide. Au niveau pédagogique, s’appuyer sur ce principe, pour l’apprentissage par cœur de poésies par exemple, quand on bute sur un mot. 2.3. les processus de récupération : cf. photocopies 2.4. la mémoire encyclopédique :
* je l’ai entendu amis je ne l’utilise pas * je le connais très bien & je l’utilise très souvent. L’ensemble des mots (2700) est divisé en listes différentes de sorte que chaque enfant traite environ 450 mots & en définisse 90. Test sur 2500 enfants du CE1 au CM2, de 115 classes différentes. Les psychologues ont étudié les manuels scolaires & remarqué que l’enfant doit acquérir 13500 mots jusqu’à la fin du CM2. En CE1 : 3000 mots. Les résultats ont montré qu’il existe une corrélation entre le niveau scolaire & le nombre de mots acquis. D’où la question : peut-on considérer l’évaluation du vocabulaire acquis comme un moyen de prédiction scolaire au lieu de faire appel à des tests de QI ? LIEURY à RENNES avec DERO (98) reprend le même principe mais en faisant une évaluation par QCM. Du CP au CM2 le nombre de concepts à apprendre est d’environ 12000. L’estimation du vocabulaire acquis va de 4500 mots en fin de CP à environ 9000 en fin de CM2, avec d’énormes disparités entre les élèves. Même les meilleurs n’ont pas acquis la totalité des mots ! . on participe ainsi à la création de l’échec scolaire. Retombée pédagogique : traitement sémantique profond.
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