télécharger 335.44 Kb.
|
Strauss Fils / Piazzolla / Gershwin / Lowe / Rodgers / DvořákConcert du Nouvel An Symphoniques ![]() Johann Strauss Fils (1825-1899) Die Fledermaus (La Chauve-Souris) Ouverture Astor Piazzolla (1921-1992) Milongón festivo Adiós Nonino George Gershwin (1898-1937) American in Paris (Un Américain à Paris) Frederick Lowe My Fair Lady “Get me to the Church on time” Richard Rodgers The Sound of music (La Mélodie du bonheur) “Edelweiss” Anton Dvořák (1841-1904) Danses slaves opus 46 George Gershwin (1898- 1937) Porgy and Bess : “O, I can’t sit down” “I got rhythm…“ (arrangement Anthony Saunders) Gisèle Ben-Dor, direction ![]() Juanjo Mosalini, bandonéon ![]() Noëlle Gény, chef de chœur Chœur de l’Opéra national Montpellier Languedoc-Roussillon Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon Le concert du 1er janvier est une tradition à laquelle l’Orchestre et le Chœur national Montpellier sont particulièrement attachés. C’est sous le signe des musiques populaires que s’ouvre l’année 2015 : Anton Dvořák, Astor Piazzolla et George Gershwin ont tous trois regardé vers les folklores de leurs pays pour renouveler le langage musical. Une joyeuse journée en perspective… ![]() Programmation de Jean-Paul Scarpitta
31 janvier 2015 à 17h00 30 mai 2015 à 17h00 Salle Molière / Opéra Comédie ![]() Scènes ouvertes classiquesLes plus de la saison L'avenir appartient à ceux qui osent ! L'Opéra Orchestre ouvre aux musiciens non-professionnels les portes de la Salle Molière (Opéra Comédie). Parce que monter sur une scène est un rêve que beaucoup partagent sans oser le réaliser, un piano de concert sera mis à la disposition de tous les amateurs enthousiastes à trois reprises. Seul(e), en famille ou entre amis, montez sur la scène de la Salle Molière, profitez de l'occasion pour passer "devant" le rideau et faites votre l'un des plus beaux pianos de l'Opéra Orchestre national Montpellier ! Pour vous inscrire, contactez Jean-Michel Balester au 04 67 61 19 99 La Scène ouverte du 6 décembre est associée à la délégation du Téléthon de Montpellier par la présence d'une urne à la Salle Molière pour recueillir les dons *** Recrutement Chef d'Orchestre Assistant(e)L'Opéra Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon recrute un(e) Chef d'Orchestre Assistant(e) pour les saisons 2015-2016 et 2015-2017. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 31 décembre 2014. Les auditions auront lieu les jeudi 5 et vendredi 6 février 2015 au Corum. Renseignements et inscriptions : Fiche d’inscription téléchargeable sur notre site internet dûment remplie, curriculum vitae, lettre de motivation en français ou en anglais, liens internet vidéos, références. Ces documents sont à adresser à l’adresse électronique : candidature@oonm.fr ![]() Photo de Radio Classique (sur Facebook OONM-LR)
*** ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() OUI L’Edito 6 La maladie des coûts ou l’impossible équation Nous avons vu que les coûts dans le concert et l’opéra sont maladivement atteints de hausse. Baumol et Bowen mais également Dominique Leroy, Isabelle Barberis et Martial Poirson ont chacun à leur époque analysé et mit en évidence cette Loi devenue inéluctable. Sur des périodes longues de 90 à 120 ans selon les auteurs, ces économistes ont tenté de comprendre ou de tempérer, ou même d’infirmer ce que les premiers Baumol et Bowen ont modélisé et nommé « la maladie des coûts ». Impossible à leurs successeurs de ne pas valider ce qui est de venu la loi de Baumol. Ils ont démontré que les coûts augmentent en moyenne 2,5 à 3 fois plus que les prix moyens de consommation. Même en temps de crise (guerres, chocs pétroliers, cracs boursiers) les périodes de réajustement, si elles génèrent des baisses, sont toujours moindres que dans le secteur marchand. Nous nous attacherons aujourd’hui à en distinguer les différentes composantes. En premier lieu nous avons pu constater que le spectacle est une économie de main d’œuvre, et que la part des salaires est très majoritaire. Ceux qui d’aventure liraient les ouvrages des auteurs en référence noteraient que la part des salaires occupe de 65 à 75 % des budgets. Vouloir ramener un taux élevé à un taux plus bas serait nier l’ensemble des coûts qui forment le budget global. Car si le pourcentage de la part salaire varie, cela n’induit pas forcément une hausse ou une baisse de celle-ci mais seulement le rapport entre les salaires et les autres frais de productions que peuvent être les décors, revente ou investissement à perte d’une production, montant de la fiscalité, part des recettes, montant des droits d’auteurs etc. C’est l’ensemble de ces frais qui composent les coûts et pas seulement la part salaire. Certes les salaires ont cru en valeur, mais sur les trente dernières années nous avons précédemment démontré que la part de ceux versés aux musiciens permanents n’avait fait que décroître, et conclu que la maladie des coûts n’était plus à attribuer à ce seul élément. Nous rejoignons là l’actualité au travers des déboires fiscaux de la grande chanteuse espagnole Montserrat Caballé (voir article dans Potin de merdre). Les sommes impliquées sont à la mesure de son talent et de sa gloire. Les publications des salaires des chefs et chanteurs par le Figaro il y a quelques années montrent bien que les artistes à l’affichent contribuent par l’importance de la rémunération à la hausse des coûts. Depuis la libération par Ronald Reagan en 1981 des régulations économiques mises en place après 1929, une culture des hauts salaires des dirigeants s’est diffusée dans la société jusque dans le monde du spectacle. Il est devenu courant de retrouver dans les institutions d’opéra des salaires de ministre d’état chez les cadres de l’administration. Les artistes les plus visibles sont aspirés par cette tourmente économique et les salaires des chefs d’orchestre pour un spectacle se répartissent dans une fourchette de 1 à 25 fois le salaire mensuel d’un musicien. Une sorte de surenchère au talent fait dépenser pour les opéras et concerts toujours plus afin de proposer au public le meilleur des artistes. Là est le cœur de la maladie des coûts. Les opéras et concerts sont contraints à une hausse de qualité pour satisfaire la demande du public; et si la programmation tend vers l’audace et l’innovation artistique, il est impossible alors de mutualiser les dépenses entre opéras sans perdre le bénéfice de l’originalité de ce genre de choix artistiques. Cette pression économique ne peut s’équilibrer qu’en faisant subir aux spectateurs une hausse équivalente au prix des places, mais également à requérir de plus en plus à la contribution des financeurs publics ou privés selon les modèles économiques mis en places. Nous verrons plus tard, dans une analyse des comportements des publics, mais également dans des possibilités de nouveaux équilibres financiers, pourquoi la situation actuelle des opéras et concerts se trouve dans une crise paroxystique. œconomica musicus A suivre… Libre expression du lundi 29 décembre « Si les instructions ne sont pas claires et si les ordres n’ont pas été complètement expliqués, c’est la faute du commandant. » Sun Tzu, L’Art de la guerre Messages des lecteurs Message de lecteur 1 : La Conscience de Zeno « Jean-Luc, Je ne saurais dire exactement pourquoi, mais ton compte rendu (subjectif) de la réunion des DP de décembre publiée dans Libre expression m’a semblé inquiétant. Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Et les musiciens sont-ils bien conscients de la situation grave que traverse l’OONM-LR ? » Pauvre Pomme La réaction : ![]() *** Message de lecteur 2 : L’invention du vide « Réinventer la culture ? Chiche !!! Mais dans ce cas, le nouveau "patron" de l'Agglo (et de la ville et du CHU...) ne doit pas se contenter de déclarations fracassantes. Nous attendons des actes : Un train de vie des dirigeants (de l’OONM-LR) peu en rapport avec une ville de cette taille ? Nous sommes d'accord. Qu'attendons-nous pour revoir leurs salaires à la baisse et les aligner sur les mêmes grilles que l'ensemble du personnel ? Les loyers très chers réclamés par le Corum ? C'est incontestable, qu'attendons-nous pour mettre fin à ce système de subventionnement déguisé ? Si j'occupe un logement trois mois par an, je ne vais pas payer le loyer à l'année. Revoir les effectifs à la baisse ? Là encore, d'accord ! Commençons par faire le compte des postes hérités de chacun des directeurs successifs. Des postes créés par chacun et conservés après leur départ... Profitons-en aussi pour corriger les redondances dans l'organigramme. En faisant trembler quelques barons de la culture ? Chiche ! Lesquels ? Ceux qui siègent encore et toujours dans les conseils d'administration, du passé et du présent ? Tiens, tiens, ça me rappelle quelqu'un... » Mémoire Vive. La réaction : Ce message renvoi à l’article « Les 12 travaux du maire » publié par Le Point.fr du 12 décembre 2014 (et repris la semaine dernière dans Libre expression). Extrait de l’article : 3. Réinventer la culture Montpellier, ville de culture, vit au-dessus de ses moyens dans un domaine dont elle a fait sa marque. L'orchestre et l'Opéra sont ainsi à l'agonie financière et menacés de disparition. La faute à une multitude de facteurs : la crise, bien sûr, le retrait des subventions, dont celle de 4 millions de la région, un train de vie des dirigeants peu en rapport avec une ville de cette taille, les loyers très chers réclamés par le Corum, la gestion curieuse de l'ensemble par des chefs en panne de confiance avec les artistes... La ville aux deux opéras, Comédie et Corum, doit réinventer son modèle si elle veut conserver une philharmonie et des choeurs, ou alors revoir les effectifs à la baisse. Philippe Saurel ne cache pas s'interroger sur une "offre musicale parfois trop élitiste". L'ancien adjoint à la culture entend revoir tout le secteur culturel, en confortant le Festival Montpellier Danse, une véritable institution connue dans le monde entier et en renforçant les arts plastiques, longtemps absents de la ville. La chapelle des Récollets pourrait ainsi devenir un lieu d'exposition, de même que l'hôtel particulier de la rue Joffre, qui accueillera le musée de la France en Algérie. Ces deux structures conforteraient le magnifique musée Fabre. Un vent de changement va également souffler sur certains festivals comme celui du Cinéma méditerranéen - "Réformer, ce n'est pas supprimer", dit le maire à propos de ce rendez-vous cinéma dont l'équipe actuelle va changer. L'avenir d'un autre festival, il est vrai assez éclectique, celui des Internationales de la guitare, paraît également compromis. Pour les autres offres : théâtres, ZAT !, expos, le nouvel élu se veut pragmatique et étudiera l'intérêt et le coût de chaque manifestation au cas par cas, en faisant trembler quelques barons de la culture qui ne lui avaient guère réservé un bon accueil lors de sa nomination à ce mandat. Certains sont déjà partis. Les autres devront faire acte d'allégeance, à l'image de Jean-Paul Montanari, longtemps protégé de Georges Frêche. Le "surpuissant" et intouchable directeur de Montpellier Danse durant des lustres, soutien peu inspiré de Jean-Pierre Moure aux dernières municipales, a été prié de "songer à sa succession" et devra d'ici là s'occuper de la future ZAT ! des Grisettes sur le thème de la danse. Pas vraiment une promotion... *** Message de lecteur 3 : T-shirt de merdre ! « Monsieur Caizergues, A propos du fameux t-shirt qui oppose le Mozart des riches à la techno des sans-le-sou, c'est une grosse connerie. Qui a fait ce t-shirt ? Certainement un inculte. Il faudrait que votre éditorialiste « œconomica musicus » revienne sur ce sujet capital dans son brillant développement à épisodes pour y analyser les comportements des publics. Nous verrons alors, j’en suis persuadé, que certaines idées reçues sont fausses. Info : L’appli OONM Android et iPhone a fini par daigner vouloir mettre à jour la programmation de la Saison le 22 décembre. C’est pas si mal ! Merci, père Noël. » L’Ingénieur La réaction : Le t-shirt dont parle L’Ingénieur fait allusion au communiqué de Pascal Dufour, responsable Communication de l’OONM-LR, paru dans DirectMatinMontpellierPlus et repris dans Libre expression de la semaine dernière. I love classique, par Pascal Dufour, responsable Communication, information et relations presse de l’OONM-LR :DirectMatinMontpellierPlus du 17 décembre 2014 Courriel I LOVE CLASSIQUE « Mon attention n’a pas manqué d’être attirée par votre t-shirt (numéro 1875). (...) Je présume que le rédacteur (...) s’inspire des déclarations d’Armel Campagna qui croit opportun de taper sur un style musical pour mieux convaincre les lecteurs de Midi Libre du malheur qui le frappe (...). Opposer les générations, opposer les styles musicaux (...), ce n’est pas notre conception de la culture (...). Puis-je rappeler que Tohu-Bohu qui a (...) connu quelques aventures ces dernières années fut (...) créé par le Festival de Radio France (...) et qu’en son temps René Koering a plusieurs fois permis ces rencontres entre les musiciens classiques et les nouvelles formes musicales (...) qui ont accueilli plusieurs dizaines de milliers de personnes (...) » Pascal Dufour (Opéra Berlioz-Le Corum) ![]() *** Message de lecteur 4 : Les Maîtres du mystère « Chère Libre expression, Je suis très étonné de voir sur les comptoirs de magasins en ville des flyers Radio Aviva avec le logo OONM-LR (en prévision de l’émission publique de cette radio qui se tiendra le 7 janvier au Grand foyer de l’Opéra Comédie)… alors que je n’ai rien trouvé de tel concernant Idomeneo ou d’autres spectacles de notre Maison. Avez-vous une explication à ce mystère ? Merci d’avance. » Fils de pub La réaction : J’ai posé la question à Pascal Dufour, responsable Communication de l’OONM-LR. S’il me répond, je vous tiendrai au courant ici-même. *** Message de lecteur 5 : La chèvre et le chou 82 « Monsieur l’animateur de Libre expression, Bonne année à vous, malgré les horreurs qui s’annoncent. Heureusement le blog existe encore. Sans lui (sans vous), ce serait le silence et la victoire en chantant de ceux que vous appelez très justement les « méchants » et la « racaille en col blanc et rose ». Continuez, ne baissez pas les bras, ne partez pas, n’abandonnez pas les victimes aux bourreaux. » A la semaine prochaine. » Anonymous La réaction : N’exagérons pas, tout de même, le rôle que peut jouer le blog. Mais je devrai partir tôt ou tard, et il sera bon alors que quelqu’un me succède aux commandes de Libre expression pour défendre, côté coulisses, notre Maison et ses salariés. Oui. *** Potins de merdre |
![]() | ![]() | ||
![]() | ![]() | ||
![]() | ![]() | ||
![]() | «bonjour IL va bien ce matin, qu'est ce qu'il lui fallait ?», alors «il dit» qu'il voudrait des piles | ![]() | |
![]() | «non liée» que par défaut. Nous sommes encore loin à ce stade de la figure émancipée, de la figure non liée mais dotée d'une sexualité... | ![]() | «des hauts lieux des académiciens», nous évoquerons l’Algérie au travers de l’œuvre d’une femme, algérienne, musulmane et académicienne... |