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Une séance en lycée professionnel par Salem Tlemsani - Enseignant Lettres-Histoire - LP Camel de Saint Girons SEANCE 1 : DONNER LE TON PROBLEME : dans le dialogue, utilisons-nous seulement des mots ? - Objectif de connaissances : annoter un texte pour préparer sa mise en voix, rythmer sa voix. - Objectif de méthode : rythme, enjambement, accent tonique. 1) Choisissez un des textes ci-dessous et proposez une mise en voix. Texte 1 : C'est un beau roman, c'est une belle histoire C'est une romance d'aujourd'hui Texte 2 : C'est une poupée qui fait non...non...non...non... Toute la journée, elle fait non...non...non..non... Personne ne lui a jamais appris Qu'on pouvait dire oui. Texte 3 : Il tape sur des bambous et c’est numéro un Dans son île on est fous comme on est musicien Sur Radio Jamaïque il a des copains Il fabrique sa musique et ça lui va bien Texte 4 : Elle fout toute sa vie en l'air Et toute sa vie c'est pas grand chose Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire А part rêver seule dans son lit Le soir entre ses draps roses Elle l'aime Texte 5 : Il s'amuse bien, il ne tombe jamais dans les pièges Il se laisse pas étourdir par les néons des manèges Il est libre Max ! Il est libre Max ! Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler Texte 5 : Elle m'a dit d'aller siffler lа-haut sur la colline De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue Zaï Zaï Zaï Zaï Zaï Zaï Zaï Zaï 2) Écoutez attentivement la bande-annonce du film On connaît la chanson (Alain Resnais, 1997). Lien Expliquez en quoi la mise en voix est semblable ou différente de la votre. SEANCE 2 : MA CHANSON PROBLEME : comment mettre en voix un texte ? - Objectif de connaissances : les modulations de la voix. - Objectif de méthode : annoter un texte pour le mette en voix.
SEANCE 3 : À LA RADIO PROBLEME : comment la parole est-elle mise en scène à la radio ? - Objectif de connaissances : le montage d’une chronique à la radio. - Objectif de méthode : analyser une mise en scène de la parole. Exemple « HISTOIRES D’INFO » - chronique de Thomas Snégaroff sur France Info (30/10/2015, durée : 3:02 mn) Lien vers l’émission ci dessous - Et vers le site de France Info et toutes les émissions « Histoire d’info à réécouter » Fabienne Sintès (journaliste, présentatrice de la matinale) : Thomas, c’est vrai que le mois d’octobre c’est période de chrysanthèmes. Mais depuis un certain temps en France, on essaye aussi de faire pousser des citrouilles. Halloween a débarqué avec plus de marketing que de fantômes, il faut bien le dire aussi, mais quand même, au grand damn des églises, le compteur est à moins 23 ans. Thomas Snégaroff : Et oui, à la toute fin du mois d’octobre 1992, des enfants du quartier Doulon de Nantes se sont déguisés en sorcière, en fantôme, ou en monstre, pour une fête jusqu’alors quasiment inconnue en France. (archive sonore). Fabienne Sintès : « Comme on devient tous européen », on va aller chercher la culture américaine ! Thomas Snégaroff : Et voilà. Explications un peu étonnantes dans la mesure où Halloween est surtout une fête extrêmement populaire en Amérique, certes, mais tout de même importée de l’Europe celtique par des migrants irlandais au XIXe siècle. Et il faut tout de même rappeler que de la fin du Moyen Âge jusqu’au début du XXe siècle, les petits Bretons, notamment au Finistère, creusaient les betteraves pour leur donner une allure inquiétante à cette époque de l’année. Une pratique que l’on retrouvera jusqu’à nos jours en Moselle sous le nom inquiétant de « nuit des betteraves grimaçantes ». Fabienne Sintès : Oui c’est très inquiétant. Dans les années 90 après quelques initiatives, personnelles en tout cas, Halloween est récupéré par la grosse machine capitaliste. Thomas Snégaroff : Absolument. Les marques se saisissant de la fête, de sa couleur orange à un moment un peu creux du commerce, entre les vacances d’été et Noël, on peut dater assez précisément de 1997-1998 l’arrivée massive d’Halloween dans les magasins, les bars, les maisons, et même les écoles, ce qui ne plait pas à tout le monde. Le Vénézuela de Chavez a interdit cette fête Yankee. Mais en France ce sont surtout les églises qui s’y opposent. Un exemple ici dans le diocèse d’Avignon en 1998, avec Monseigneur Chalve. (archive sonore) Voilà. Mais que l’on se rassure, une étude du CREDOC le montre, le chiffre d’affaires des vendeurs de bonbons ne dépasse pas celui des vendeurs de fleurs, en premier lieu de chrysanthèmes. Fabienne Sintès : Nous voilà rassurés. C’est beaucoup plus festif. Merci beaucoup Thomas Snégaroff. Consigne :
SEANCE 4 : LA COULEUR À LA RADIO PROBLEME : par quels procédés est-il possible de « colorer » une émission radio ? - Objectif de connaissances : l’habillage sonore à la radio. - Objectif de méthode : expliquer/commenter l’habillage sonore d’une émission radio. Écoutez attentivement les extraits des émissions radio et complétez le tableau comme il convient (servez-vous de la fiche repère).
Réponse à la question problème : …………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… REPÈRES : L’HABILLAGE SONORE À LA RADIO L’habillage : Il participe à l'identité de l'émission, à sa « couleur » : c'est l'ensemble des sons (générique, jingles, virgules, tapis) qui sont diffusés entre les interventions des journalistes et qui sont autant de ponctuations sonores de la parole. Cet habillage a deux fonctions :
Générique (de début ou de fin) : Extraits de musique diffusés au début et à la fin de l'émission. Le générique doit être assez court ( 30''/40''). Souvent on baisse peu à peu le générique de début et on crée un fondu enchaîné avec la voix du présentateur qui va alors « parler sur tapis ». De la même manière à la fin de l'émission, on peut lancer le générique à un volume faible, pendant que l'animateur parle encore (annonçant la prochaine émission, remerciant ses invités…etc) puis augmenter le volume peu à peu. Lorsque le générique est très court, on l’appelle aussi parfois « jingle ». Jingles : Courte séquence sonore mêlant voix, musique, bruitages qui introduit et identifie une émission. Il permet l’identification d’une émission régulière ou d'une antenne radio. Virgules (ponctuations sonores très brèves). Virgule : élément simple, très bref (environ 5'') qui articule deux moments radiophoniques : au milieu d'une chronique, entre deux publicités... Elle est une sorte de ponctuation brève, souvent sous forme d'une phrase musicale ou d'un bruitage. Elle peut aussi permettre des changements d’intervenants dans le studio Tapis : Musique qui passe en bruit de fond (à l'arrière plan) durant une prise de parole (Souvent en début et en fin d'émission) SEANCE 5 : « ÇA, ÇA M’INTÉRESSE ! » PROBLEME : créer une chronique radio. - Objectif de connaissances : le micro-trottoir. - Objectif de méthode : faire fonctionner un studio d’enregistrement. |
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