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EN KIOSQUE… Quelques articles et dossiers à lire, feuilleter ou survoler… ![]()
Au moment où nous « mettions sous presse » ce numéro des News de l’Antic’, les parutions des revues de janvier ou janvier-février n’étaient pas encore toutes en kiosque : il vous faudra faire vos propres investigations au cours des deux mois à venir ou patienter jusqu’au numéro 14 des News pour y trouver la présentation des dossiers et articles… BEBE AU MUSEE Lu dans les DNA du 22 décembre 2009, un article sur le rôle que jouerait l’art dans la vie d’un futur bébé et le succès du programme « Connaître la beauté avant la naissance » mis en place, depuis 2006, par la gynécologue Marina Komova à Saint-Pétersbourg. Les femmes enceintes suivent des cours d’art dans les musées de la ville et s’imprègnent de la beauté des œuvres qui y sont exposées : outre les apports pour leur culture personnelle, ces visites auraient un impact sur leur état émotionnel, leur condition physique, mais aussi sur « le cerveau des enfants dans la période prénatale ». Bébé ressentirait l’harmonie et les effets apaisants de la beauté, jusqu’à « (cesser) de pleurer au moment même où il(s) entend(ent) la voix d’un guide de musée ». Mais, à certaines conditions toutefois, comme le précise l’un des guides interviewés : « Je ne montre pas des tableaux comme La Mort de Néron de Vassili Smirnov ou La dernière journée de Pompéi de Karl Brullov. ». Ce n’est pas nécessaire en effet à ce moment-là de la vie de Bébé et pour une première rencontre avec l’art et la beauté. ?! AVIS DE RECHERCHE !? Pire qu’un serpent de mer ou que l’inaccessible Yéti des neiges ! Quelqu’un aurait-il des nouvelles récentes de l’adaptation cinématographique des Mémoires d’Hadrien de Marguerite YOURCENAR ? Réalisé par John BOORMAN, ce film sur la vie de l’empereur HADRIEN, dont le rôle- titre, d’abord dévolu à Antonio BANDERAS, avait ensuite été proposé à Daniel CRAIG, le séduisant nouveau James Bond, n’en finit pas de ne pas voir le jour. Depuis des années. Et pourtant les (fausses) rumeurs du web ne manquent pas de rappeler régulièrement le nom des principaux acteurs, les lieux de tournage (Italie et Grande-Bretagne) ou la date du premier tour de manivelle. Disons que c’est surtout le clap de fin qui nous intéresse : il permettrait d’envisager une sortie en salles, enfin, les vraies salles de cinéma, pour les vrais gens, pas celles de la quatrième dimension ou du monde imaginaire des-films-que-les-réalisateurs-auraient-rêvé-de-tourner-mais-que-finalement-ils-n’ont-pas-pu-mettre-en-scène-pour-une-raison-ou-une-autre… ![]() SPORTS
SCIENCES Bien connue du grand public depuis sa mission scientifique en Arctique en 2007, la goélette Tara a repris la mer depuis septembre dernier pour un nouveau voyage de trois ans : l’environnement reste au cœur de ses recherches sur l’impact du réchauffement climatique. Et son programme vise à sensibiliser le public à la vie des mers et des océans et à leur rôle primordial dans l’écosystème. Dans l’article que lui ont consacré les Dernières Nouvelles d’Alsace (jeudi 24.12.2009), un encart racontait la rencontre, en pleine Méditerranée, avec ERATOSTHENE. Non, pas le mathématicien, historien, géographe, astronome, mais le mont sous-marin du même nom, situé au Sud de Chypre et né de la collision entre deux continents et de processus sédimentaires, riche d’un habitat marin et d’un écosystème à faire rêver les scientifiques de Tara, qui ont fait là une belle moisson pour leurs analyses. Eratosthène, surnommé l’Arpenteur de la Terre, a bien servi la planète et les nouveaux arpenteurs des mers sur leur voilier. THEATRE et DANSE
EXPOSITIONS
CONVERSATIONS Les Conversations proposées en Salle Blanche par la Librairie Kléber (Strasbourg) se révèlent en ce début d’année, encore une fois, d’incontournables rencontres d’écrivains. Jugez plutôt. Le programme de janvier vous invite à écouter… :
Viendront également, au cours de ce mois de janvier 2010, Amos OZ pour Scènes de vie villageoise (Gallimard), Vincent VAN GOGH avec Wouter VAN DER VEEN et Peter KNAPP pour Vincent Van Gogh à Auvers (Chêne) et Van Gogh - Les lettres (Actes Sud), Louis-Ferdinand CELINE avec Henry GODARD pour Correspondance inédite de Céline (Gallimard / Pléiade). Pas mal, non ? Alors, convaincu(e)s de l’intérêt de ces prochaines rencontres ? Quel dommage que le programme de février n’ait pas encore été publié !
CINE / TV
18 novembre 1959 – 18 novembre 2009 : le Ben-Hur de William Wyler, le film aux onze oscars, fêtait il y a peu ses 50 ans. Happy birthday ! Allez, pour se faire plaisir, « rembobinons » les VHS, DVD et autres Blu-ray et c’est parti pour un petit tour de piste (un bon quart d’heure quand même) avec les quadriges, le mors aux dents et le cœur battant pour les chevaux immaculés du gentil Ben-Hur qui galopent, crinières au vent, vers la victoire. Envie de réactualiser cette scène d’anthologie ? Vous avez le choix entre la course tout aussi mythique et légendaire de Stars Wars I, La menace fantôme, remake futuriste de celle de Ben-Hur ou bien, plus actuel, frissonnez ou amusez-vous, au choix, en regardant la rétrospective de l’année 2009 proposée par la chaîne Eurosport : chutes, accidents, gamelles en tous genres se succèdent à un rythme… réjouissant. Vous y verrez notamment une course de F1 qui n’a rien à envier à la célèbre mosaïque de Lyon où l’artiste a représenté des chars brisés, des chevaux et des auriges à terre, les aléas et les dangers des courses antiques ; en F1, les chevaux ont changé, mais les images des chocs impliquant plusieurs de ces bolides ont de singulières ressemblances. Heureusement, aussi impressionnant cela soit-il, les dégâts occasionnés par les chars modernes semblent faire souffrir essentiellement le matériel… enfin, on croise les doigts pour que ce soit bien le cas…
Parlons plutôt de Pandora, cette planète sortie tout droit de l’imaginaire de J. Cameron et que la cavalerie essaie de coloniser pour en exploiter un minerai particulièrement prometteur. Oserons-nous ? Mais oui ! Cette planète, c’est la boîte de Pandora ! (Voilà, c’est osé.) Etymologiquement, on se souvient qu’il s’agit du « don de tous les dieux », tel qu’il est raconté par HESIODE dans la Théogonie et dans Les Travaux et les Jours, cadeau empoisonné de Zeus aux hommes, enfin c’est ce que pensait le maître des dieux en ce temps-là. Pandora, c’est la première femme, l’Eve antique ; c’est aussi celle qui fait jaillir d’une jarre tous les maux et les misères qui accablent les hommes, mais c’est elle aussi qui la referme à temps pour y laisser l’espérance ou l’espoir, ou plus exactement, selon J.-P. VERNANT (cf. infra), « l’attente » qui peut être espoir ou crainte et qui nous distingue à la fois des dieux (ignorants de l’espoir) et des animaux (qui ne connaissent pas l’angoisse du lendemain, tout tournés vers le présent). Mais alors, qu’en est-il de la planète concoctée par J. Cameron ? La planète Pandora est belle (les images de synthèse sont effectivement un régal pour les yeux), séduisante (son minerai, mais aussi la jolie Na’vi dont le héros d’Avatar ne tarde pas à tomber amoureux), elle est la source de maux terribles et inconnus jusque-là (il y a des guerres et des morts pour la conquête ou la survie de Pandora), elle est aussi celle en qui on place l’espoir d’une vie où l’homme parviendrait enfin à vivre en communion et en harmonie avec la Nature, pour son propre bien et celui de l’univers dans lequel il vit. Finalement, c’est la planète rêvée, un rêve de planète, un don que les dieux du cinéma ont voulu faire aux yeux des spectateurs embués par la magie de Noël.
Synopsis : « au IVème s. ap. J.-C., l'Egypte est sous domination romaine. A Alexandrie, la révolte des chrétiens gronde. Réfugiée dans la grande Bibliothèque, désormais menacée par la colère des insurgés, la brillante astronome Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles, avec l'aide de ses disciples. Parmi eux, deux hommes se disputent l'amour d'Hypatie : Oreste et le jeune esclave Davus, déchiré entre ses sentiments et la perspective d'être affranchi s'il accepte de rejoindre les chrétiens, de plus en plus puissants... » (source : http://www.premiere.fr/film/Agora) La vie d’Hypatie (370 – 415), philosophe et mathématicienne, se résume, pour les sources antiques qui subsistent aujourd’hui, au texte de l’historien grec Socrate le Scolastique, son contemporain. Voici ce qu’il écrit dans son Histoire ecclésiastique, Livre VII : «A Alexandrie, vivait une femme du nom d'Hypatie. Elle était la fille du philosophe Théon. Elle avait bénéficié d'une formation si complète qu'elle surpassait tous les philosophes de son temps. Elle prit la tête de l'école platonicienne et enseigna à qui le demandait toutes les disciplines scientifiques. Elle se comportait vis-à-vis des autorités locales avec l'assurance que lui donnait sa formation et ne craignait pas de fréquenter librement les hommes. Tous, en effet, l'admiraient et la respectaient pour son intelligence exceptionnelle et sa grande force de caractère physique? Cette femme fut la victime de sombres machinations. Parce qu’elle rencontrait souvent Oreste, le gouverneur, le bruit courut parmi les chrétiens que c’était elle qui l’empêchait d’entretenir des relations amicales avec Cyrille, l’évêque d’Alexandrie. Plusieurs excités, conduits par le lecteur Petrus, fomentèrent un complot et attaquèrent Hypatie alors qu’elle rentrait chez elle. Ils la tirèrent de sa litière et l’entraînèrent dans l’église connue sous le nom de Césarion. Là, ils lui ôtèrent ses vêtements et la massacrèrent » - le massacre consista à lui écorcher le corps avec des coquillages -. « Ils lui arrachèrent membre après membre, puis transportèrent ses restes au Cinaron pour les brûler. Ce crime rejaillit sur Cyrille et l’Eglise d’Alexandrie.» ![]() Pour conclure voici les derniers vers du poème que Leconte de Lisle consacra à Hypatie d’Alexandrie : Tu marchais, l'oeil tourné vers la Vie étoilée, Ignorante des maux et des crimes humains. Le vil Galiléen t'a frappée et maudite, Mais tu tombas plus grande ! Et maintenant, hélas ! Le souffle de Platon et le corps d'Aphrodite Sont partis à jamais pour les beaux cieux d'Hellas ! Quelques pistes pour prolonger la séance ciné…
Villa Adriana, Tivoli ARTE a fait un mini-tabac, le 10 décembre dernier, en diffusant son documentaire La face cachée des fesses. Et quelle plus belle galerie de popotins que les marbres et bronzes antiques ? Dieux, déesses ou athlètes, rien à dire, de véritables gravures de mode : fermes, rebondies et charnues, bien proportionnées, elles invitent à faire le tour des statues et regarder ce qui se trouve…derrière. Exemples. Bien sûr, il y a toutes les images de la déesse de la Beauté, Aphrodite-Vénus, modèle du genre, mais ne nous attardons pas sur la Vénus Callipyge (Vénus aux belles fesses), trop facile ! Prenons les bronzes de Riace, par exemple, ou les différentes représentations de Kouros, l’Apollon Sauroctone ou le Pugiliste assis sur …son séant, ou encore le Diadumène ou les Ephèbes de Naples s’élançant pour la course… La liste est sans fin. Pas de doute, les Anciens avaient un goût certain pour les belles…choses. ![]()
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![]() | ![]() | «Coco» Professeur de danses, spécialisée dans les danses en ligne ( Madison, Kuduru, Merignué) | |
![]() | ![]() | «petits pains». Alors voyez là un petit aperçu de ce qu’elles cachent vraiment ! | |
![]() | «La machine dans le garage : rock, totalitarisme, pornographie chez Pink Floyd et Frank Zappa», Le son des rouages. Représentations... | ![]() | «Bay koko pou savon». IL symbolisait le fait qu'il faillait donner des noix de coco en échange de savon. Du donnant-donnant. Le concept... |
![]() | Il n'y a point de gros laboureur en Angleterre qui n'ait la grande charte chez lui, et qui ne connaisse très bien la constitution... |