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Colloque international Education et territoires : contextes, organisations et trajectoires scolaires 29 et 30 novembre 2007 Digne-les-Bains (Alpes de Haute Provence - France) IUT de l’Université de Provence - Site IUFM de Digne les Bains Observatoire de l’Ecole Rurale http://www.grenoble.iufm.fr/rural (IUFM d’Aix-Marseille, IUFM d’Auvergne, IUFM de Franche-Comté, IUFM de Grenoble, IUFM de Lyon) Présentation de la thématique du colloque De nombreux facteurs influent sur le déroulement des études. Ce colloque se propose d’étudier l’impact éventuel de processus de territorialisation / déterritorialisation sur la scolarisation et le devenir des élèves. Le lieu de résidence des familles et de scolarisation et d’apprentissage des élèves n’est pas toujours sans incidences sur le déroulement des études. En France, les publications de la Direction de l’Evaluation et de la Prospective (DEP – Ministère de l’Education Nationale) montrent que la réussite scolaire observée à l’aune des tests d’évaluation, comme les choix d’orientation à l’issue du collège et les taux d’accès aux études post-baccalauréat, varient considérablement d’une académie à l’autre, bien au-delà de ce que pourraient expliquer les seules variations de la composition socioprofessionnelle des populations. On observe aussi de significatives disparités entre différents types de milieux : ruraux, montagnards, urbains, ... La scolarité semble donc s’inscrire dans les territoires et les écarts qui en résultent affectent le devenir scolaire et professionnel des élèves. Ils ne sont pas neutres par rapport aux systèmes relationnels qui se construisent entre l’école et ses enseignants, les familles et les différents acteurs territoriaux. Il paraît donc légitime de s’interroger sur des « effets de contextes » potentiels liés aux territoires, véritables « effets de territoires », influant globalement sur la chose scolaire, notamment sur les trajectoires des élèves, les méthodes et les contenus pédagogiques, ainsi que sur l’engagement et le rôle des différents facteurs pouvant expliquer ces disparités. Par ailleurs, les enquêtes PISA, entre autres, montrent qu’il existe en cette matière d’importantes différences selon les états. Bien que la problématique se situe dans un autre registre en raison de l’ampleur des différences d’organisation et des moyens mis à disposition de l’école, l’observation de ces phénomènes dans les pays étrangers, européens notamment, ne peut qu’apporter des éclairages complémentaires susceptibles de permettre de mieux cerner le phénomène en France. La question pourra être abordée sous l’angle de la sociologie, de la géographie, de l’économie et de l’ethnologie, de l’histoire locale des cultures et de l’éducation, de la psychologie, des sciences de l’éducation, …mais aussi de façon croisée pour concourir à éclairer ces différences contextuelles et territoriales. De ce point de vue, les notions d’ « intelligence territoriale » et, au-delà, de « développement durable », peuvent s’avérer fécondes pour entrer dans les problématiques du colloque. Appel à communications Les communications porteront sur les quatre axes suivants : Axe 1 - Trajectoires scolaires et territoires Les processus d’orientation sont sans nul doute multifactoriels. En dehors des données individuelles relatives à la personnalité, de nombreuses variables interviennent en effet dans la construction des projets d’orientation des élèves et des familles, au collège et au lycée. Au premier rang desquelles, historiquement bien identifiées, souvent corrélées entre elles, se placent les résultats scolaires, les origines sociales et culturelles, … On sait aujourd’hui que d’autres facteurs, plus diffus, influent également sur ces processus complexes : « effets maîtres », « effets établissements », « effets de circonscription », distance et densité de l’offre de formation, « adéquation » de celle-ci avec les besoins économiques locaux, présents comme futurs, fonctionnement et segmentation de l’emploi local, richesse ou indigence du marché local de l’emploi, ... Plus récemment, enfin, sont apparus ou ont été revisités différents « effets de contextes », liés cette fois aux territoires, également susceptibles de peser, directement et / ou indirectement, sur les trajectoires scolaires et les processus d’orientation. Ils s’alimentent de l’enchevêtrement des « identités » multiples, du niveau des ambitions scolaires, du degré de capacité à se projeter dans le futur, du poids de l’ancrage territorial, de la direction du couple attraction-répulsion vis-à-vis du local, du lointain, du rural, de l’urbain, etc., de la réalité de l’enclavement géographique et de l’isolement social et culturel des territoires, ... C’est autour de ces « effets de territoires » que s’organise principalement l’axe 1. Celui-ci s’intéressera plus particulièrement aux différents impacts des territoires sur les trajectoires des élèves scolarisés dans l’« espace à dominante rurale » et dans la montagne, mais pas seulement dans ces territoires. Les approches comparatives seront bienvenues. Les principaux thèmes de l’axe 1 seront :
Axe 2 - Approches comparatives européennes et internationales Le territoire est l’objet de représentations qui puisent d’abord dans l’histoire et la géographie mais aussi dans les catégories sociologiques, psychologiques, anthropologiques et philosophiques. Ainsi l’Europe est sans conteste aujourd’hui un territoire prescrit, mais aussi imaginé, vécu et construit. Dans cette Europe là, les territoires scolaires sont inscrits dans des espaces nationaux ou provinciaux, et cette diversité géographique et politique des territoires européens provoque sans aucun doute des procès scolaires spécifiques. Les systèmes éducatifs entendent curricula et référentiels de compétences pays par pays, Land par Land, province par province, ce qui rend difficiles mais urgentes les comparaisons des programmes, des manières de faire, des systèmes de valeurs qui sous-tendent ces pratiques, afin de dégager dans un premier temps des catégories descriptives et des variables interprétatives communes. Au-delà de la question européenne, l’analyse des prescriptions, des pratiques et des performances des systèmes éducatifs des pays du Sud et de ceux du Nord, celles des pays émergents, des pays pauvres et des pays riches, permettent de regarder autrement les questions scolaires territorialisées. Les dispositifs tels que les écoles satellites ou l’éducation non formelle que l’Afrique subsaharienne a mis en place par défaut, peuvent-ils par exemple nous aider à mieux comprendre et construire le territoire de l’éducation ? Le lien social ainsi tissé est-il quantitativement et qualitativement différent ? Les principaux thèmes de l’axe 2 seront :
Axe 3 - Les territoires comme contextes sociaux et culturels de l’éducation A l’heure où se développent des « espaces virtuels », l’acte d’éduquer est-il toujours spatialisé ? Les pédagogies familiales s’inscrivent dans un espace construit autour du « foyer » ou de la résidence, l’école entretient depuis des siècles des liens étroits avec les communautés villageoises, les Conseils Généraux sont attachés à la défense des petits collèges, la délocalisation des structures universitaires est un enjeu majeur des politiques régionales… Ces relations aux territoires s’organisent autour de deux dimensions principales : famille et territoire, école et territoire. Le premier induit des stratégies « socio-scolaires » (arbitrages qualité / proximité, stratégies de contournements de la « carte scolaire »…), le second renvoie à des interdépendances politiques, administratives, économiques. Inévitablement, leur rencontre produit des tensions ou des conflits qu’il est indispensable d’analyser. Le territoire se manifeste ainsi à plusieurs niveaux :
Là encore, se manifestent discontinuités, ruptures, affrontements, processus de dé-territorialisations et re-territorialisations, … Les communications regroupées dans l’axe 3 prendront en compte la façon dont ces dimensions mettent en jeu les différentes formes de l’inégalité des chances sociales. Les principaux thèmes de l’axe 3 seront : Famille et territoire :
Ecole et territoire :
Axe 4 - Territoires et contextes : didactiques et organisations scolaires On a pu parler de « didactique des territoires » pour caractériser des effets de contextes territoriaux sur des pratiques d’enseignement et d’apprentissage. Nous proposons, dans cet axe, d’utiliser des grilles pédagogiques et didactiques pour étudier des effets de contextes qui seraient liés aux territoires (particulièrement des « périphéries ») en posant notamment la question : comment des savoirs issus des territoires peuvent-ils devenir des objets d’enseignement ? C’est ainsi que des recherches concernent des curricula liés aux territoires, des effets de contextes territoriaux sur les discours et sur les pratiques des acteurs de l’école, des effets de territoires dans des situations didactiques. D’autres portent sur des spécificités dans la chaîne transpositive qui seraient des effets de territorialisation de certains enseignements dans les périphéries spatiales géographiques et/ou sociales. D’autres encore s’intéressent aux généricités et aux spécificités dans les pratiques didactiques et pédagogiques dans les écoles des « périphéries ». Enfin, les « liens aux lieux » des acteurs de l’école et leurs effets sur les pratiques d’enseignements et sur les apprentissages font désormais l’objet de recherches. Tout en sachant que ces effets de contextes sont le plus souvent indissolublement géographiques, mais aussi sociaux et culturels, les contributions chercheront à mettre en lumière des éléments de « territorialisation / dé-territorialisation / re-territorialisation » des savoirs scolaires. Les principaux thèmes de l’axe 4 seront :
Modalités pratiques Calendrier prévisionnel Lancement de l’appel à communications : 30/11/2006 Date limite d’envoi des propositions : 30/04/2007 Information des candidats dont les propositions ont été retenues : 30/06/2007 Date limite des inscriptions : 15/09/2007 Date limite d’envoi des communications rédigées selon la feuille de style : 30/09/2007 Sélection des communications qui seront publiées dans les Actes du colloque : 31/01/2008 Procédure de sélection La sélection des propositions de communication qui seront retenues sera opérée par les membres du comité scientifique du colloque. Il en ira de même de la sélection des communications qui seront publiées dans les Actes du colloque. Feuille de style Les communications seront rédigées en Français, langue de travail du colloque, caractères Times new roman, police 12, interligne 1,5. Elles ne devront pas dépasser 30.000 signes, ni être inférieures à 20.000. La première page comportera obligatoirement un résumé de 10 lignes au maximum en Français suivi de 5 à 10 mots-clés et un abstract de forme identique en Anglais. Les références bibliographiques seront présentées selon les normes APA (American Psychological Association). Modalités Les propositions de communications devront parvenir au comité d’organisation du colloque par fichier électronique sous format Word RTF. Elles ne devront pas dépasser une page police 12 interligne 1,5. Elles devront impérativement comporter, outre les nom, prénom, laboratoire et institution de rattachement, l’intitulé de l’axe du colloque au titre duquel la proposition de communication est présentée. En cas de déséquilibre trop important entre les axes, les organisateurs se réservent le droit de modifier la répartition des communications retenues entre les axes. Les communications doivent être adressées uniquement par courrier électronique à : colloqueoer@aix-mrs.iufm.fr Toutes les communications seront rassemblées dans un CD qui sera distribué à tous les inscrits. Inscriptions Les inscriptions devront parvenir avant le 15/09/07 accompagnées du règlement complet par chèque à l’ordre de « Association OER », à : Bernard Mathieu, Colloque OER IUFM Site de Digne les Bains, 15 avenue J. Reinach, BP 69, 04002 Digne les Bains Cedex Les frais d’inscription s’élèvent à 100 euros par personne. Ils comprennent l’inscription proprement dite, les deux repas de midi et le CD-ROM des communications. L’inscription au repas de gala du 29 novembre au soir, facultative, se monte à 30 euros par personne. Les repas de midi des 29 et 30 sont à 15 euros chacun. En déduire le montant si vous ne les prenez pas. 50% de réduction sur l’inscription pour les étudiants et doctorants.
Comité Scientifique
Comité d’organisation Y. Alpe, L. Barbaroux, A. Barthes, C. Caille, C. Carulla, P. Champollion, B. Dompnier, R. Dupuy, J.-L. Fauguet, R.-C. Fromajoux, A. Legardez, , M. Leroux, L. Mardirossian, B. Mathieu, T. May-Carle, J.-L. Poirey. |
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