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Les origines du conflitDe 1871 à 1914, l’Allemagne est devenue une grande nation industrielle et commerciale, dont la population est passée de 40 à 68 millions d’habitants (39 millions pour la France qui stagne). Face à la menace que représente une telle puissance, la France a cherché des alliés. En 1914, un jeune Serbe assassine le prince héritier d’Autriche à Sarajevo. L’Allemagne pousse son alliée, l’Autriche à punir la Serbie et déclare la guerre à la Russie qui mobilisait ses troupes pour défendre ce pays dont elle est l’alliée. Le premier août, la France, alliée elle aussi de la Serbie mobilise ses troupes. Mais c’est l’Allemagne qui, le 3 août déclare la guerre et envahit la Belgique, pays neutre, pour nous attaquer par le nord. C’est le début de la Grande Guerre qui va mobiliser plus de 30 millions d’hommes de chaque côté.
Les Allemands reculent jusqu’à l’Aisne, puis ils tentent de nous déborder vers le nord. C’est la course à la mer, et les batailles d’Ypres et de l’Yser (en Belgique) nous permettent de sauver Calais, port où débarquent les troupes anglaises. Le front se stabilise sur plus de 700 km, des Vosges à la mer. Les soldats creusent des tranchées et s’y enterrent pour résister à l’ennemi qui fait de même. La guerre de tranchées
Page 2 Cette guerre d’usure se traduit quotidiennement par des avalanches d’obus pour préparer l’attaque, des vagues d’assaut qui se brisent sur des défenses imprenables : mitrailleuses fauchant les assaillants, barbelés dans lesquels les soldats s’empêtrent et restent accrochés, morts, pendant des jours. La vie des Poilus (nom donné aux soldats français) dans les tranchées s’organise dans des conditions terribles. C’est une guerre atroce, dans laquelle les belligérants jettent toutes les forces humaines et de production. Les Allemands, au mépris des conventions de guerre, utilisent des gaz asphyxiants qui brûlent les poumons.
Le front français est rompu sur l’Aisne mais, grâce aux troupes américaines, aux chars d’assaut, aux avions et à la supériorité de notre artillerie, les Allemands reculent devant les troupes alliées commandées par Foch. Leurs alliés, Bulgare, Autrichien et Turc ayant renon cé à la lutte, les Allemands, démoralisés, capitulent et, le 11 novembre1918, l’armistice est signé à Rethondes, près de Compiègne. La paix et les conséquences de la guerre
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