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La question de la mémoire, pour être devenue très présente dans les débats publics et politiques, en France mais non exclusivement, n’en est pas moins relativement récente, notamment en sciences sociales. Si on excepte les réflexions fondatrices de Maurice Halbwachs dans l’entre-deux guerres sur la « mémoire collective » et les commentaires, controverses et critiques auxquels elles ont donné lieu, ce sont les historiens qui, les premiers, dans les années soixante-dix, se sont donnés la mémoire pour objet, particulièrement en France. Cet enseignement a un double objectif : donner un aperçu des différentes disciplines et auteurs qui se sont intéressés à la question de la mémoire sociale ou collective et fournir des éléments théoriques propres à permettre une définition opératoire relevant plus spécifiquement de la sociologie politique, illustrer le propos avec des études de cas, en France et à l’étranger (Argentine, Allemagne… ), là où la question de la « mémoire » a constitué ou constitue un enjeu politique et social majeur. Un choix de textes brefs, théoriques ou relatifs à des enquêtes empiriques et des études de cas, sera fourni pour chacune des séances, à l’exception de la première (introduction) Séance N°1 : Introduction : la mémoire comme objet des sciences sociales. 2 OCTOBRE Séance N° 2 : L’histoire de la mémoire. 30 OCTOBRE Les définitions et leur critique, la question de « l’identité nationale », le cas de l’histoire orale (Textes de Pierre Nora, Philippe Joutard, Jean-Clément Martin). Séance n° 3 : La réflexion politico-normative. 13 NOVEMBRE Les définitions engagées. Les conflits de mémoire, le « devoir de mémoire », les lois « mémorielles » (Textes de P. Ricoeur, Marc Osiel, Svetan Todorov, Habermas) le 20 NOVEMBRE Séance N° 4 : La sociologie de la mémoire. Définitions et controverses. Les usages du passé et la sociologie du souvenir (Maurice Halbwachs, Marc Bloch, Roger Bastide, Anselm Strauss). 27 NOVEMBRE Séance N° 5 : Conclusion : éléments pour une sociologie politique de la mémoire. 4 DECEMBRE |
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