télécharger 120.67 Kb.
|
LES CONTES ETIOLOGIQUESContes explicatifs, contes des origines, contes des « pourquoi » SOMMAIRE Définitions Une structure simple Une grille de relecture et d’évaluation Sitographie Ecrire un conte étiologique : un exemple Lire un film/conte étiologique : Edward aux mains d’argent DEFINITIONS L'étiologie (grec αιτιολογία, de αιτία, ätía - la cause et λόγος, lógos - l'étude) concerne une École philosophique de l'Antiquité qui s'intéressait à l'étude des causes. On parle de conte étiologique lorsqu'une histoire, orale ou écrite, a pour but de donner une explication imagée à un phénomène ou une situation dont on ne maîtrise pas l'origine. Par exemple : Pourquoi les chiens n'aiment pas les chats ? « Les Métamorphoses » d'Ovide contiennent ainsi des récits étiologiques qui expliquent l'origine merveilleuse de phénomènes naturels, d'animaux ou de plantes, par exemple Écho. « Les Histoires comme ça » (1902), de Rudyard Kipling, sont dans cette même veine. Le célèbre conte de « L'Enfant d'éléphant » explique de façon plaisante pourquoi les éléphants possèdent une trompe en racontant comment un jeune éléphanteau s'est vu tirer sur son nez par un crocodile. Wikipédia QU'EST-CE QU'UN CONTE ETIOLOGIQUE ? C’est un récit qui explique les origines et le pourquoi des choses en y répondant d'une manière fantaisiste. Voici comment il est défini dans " L'Ecole des lettres des collèges 1998 - 1999, n°5 : Les contes du pourquoi, ou récits étiologiquesÀ travers une narration, ces derniers offrent une explication d'un élément de la réalité :
Ce sont des textes qui racontent une histoire comme n'importe quel autre conte, mais dont la narration a une visée explicative, soulignée généralement par le titre qui pose le problème, et par la structure du récit qui se démarque du schéma habituel. Ces textes, en effet, partent toujours d'un état initial qui représente un avant - avant que se produise l'événement à l'origine de tel ou tel phénomène. Ensuite, ils racontent, en suivant la progression classique, le déroulement des faits, puis ils s'achèvent par une formule soulignant que l'explication vient d'être fournie « C'est depuis ce temps que... » ou « Depuis ce temps là... ». Extrait du site de l’Inspection académique de La Réunion http://www.ac-reunion.fr/pedagogie/langages/6conso2/contes/conte.html QU’EST – CE QU’UN RECIT ETIOLOGIQUE ? Les contes en « pourquoi » possèdent les traits distinctifs du type textuel narratif, mais ils sont surdéterminés au niveau pragmatique, par une intention explicative, plus ou moins manifeste. D’autres récits étiologiques fonctionnent de cette manière : les mythes d’origines ainsi que les légendes d’origines. Morten Noiggard ( La fable antique ) définit ainsi l’étiologie : « Le but de l’étiologie est d’exposer une certaine chaîne d’actions dans un passé éloigné et, ensuite, d’en tirer les conséquences qui expliquent un phénomène donné de la réalité au lecteur. L’étiologie travaille ainsi sur deux sections temporelles ». Les caractéristiques du récit étiologique sont les suivantes:
Le conte des origines : une structure simple Un conte des origines (ou conte étiologique) explique de façon imaginaire un fait réel. Un conte des origines comprend plusieurs parties ● Une situation initiale où on présente les personnages, le lieu et le moment où se passe l’action. Des choses imaginaires qui existaient autrefois mais qui n’existent plus aujourd’hui. ● Dans la deuxième partie un événement imprévu va déclencher les actions qui vont se succéder (partie la plus longue). Une solution est toujours trouvée. ● Une situation finale : les choses imaginaires du début de l’histoire se transforment en un fait réel qui se produit encore aujourd’hui. Des outils ● Dans un conte des origines, les personnages, peu nombreux, sont décrits brièvement (caractère et/ou apparence). Le héros, (ou les héros) rencontre(nt) d’autres personnages : qui vont l’aider ou s’opposer à lui. ● Le conte des origines est écrit à l’imparfait et au passé simple. ● Il peut y avoir de petits dialogues. ● On évite d'utiliser systématiquement le pronom « il » ou « elle », on utilise des substituts. ● On utilise des connecteurs (temps – lieu – logique) pour faciliter l'enchaînement des actions. ● Formules de début : « Il y a très (fort, bien) longtemps..., autrefois..., jadis..., au commencement... » ● Formules de fin : « Voilà pourquoi..., et de nos jours encore..., depuis ce jour..., et c’est pourquoi aujourd’hui..., c’est depuis ce temps là que... » http://perso.orange.fr/bla-bla.cycle3/ Le conte des origines : une grille de relecture et d’évaluation
http://perso.orange.fr/bla-bla.cycle3/ SITOGRAPHIE
L’écriture d’un conte étiologique (Dominique Beuillé 2004/2005)
"École et Cinéma" Dossier pédagogique Edward aux mains d’argent (Edward SCISSORHANDS) «Un film, c'est une psychothérapie très chère que les studios ne comprennent pas toujours» Tim Burton ![]() OBJECTIFS PRIORITAIRES 1. A partir d'un film-conte étiologique, faire découvrir et caractériser le fantastique et le merveilleux au cinéma. 2. Faire prendre conscience au élèves que ce qu'ils comprennent et ressentent dépend bien sûr de ce qui est montré, mais aussi et peut-être surtout de la façon dont le réalisateur a choisi de nous le montrer AVANT LA PROJECTION Rappel : Il s'agit de construire avec les élèves les outils qui leur permettront de mieux apprécier le film qu'ils vont voir, sans bien sûr déflorer le sujet. Il s'agit aussi et peut-être surtout de les mettre en situation d'attente. Quelques pistes de travail 1. A partir du titre français, puis du titre original, premières hypothèses sur le genre, le sujet, le scénario. 2. A partir des 3 affiches, validation et enrichissement des premières hypothèses. Remarque communes aux trois affiches Qu'il s'agisse du titre original ou de la version française, notez que le prénom Edward est écrit en minuscule alors que Scissorhands et aux mains d'argent sont écrits en capital. Quelle signification peut-on donner à cette particularité typographique ? Affiche n°1 Travail sur le texte : oppositions sémantiques (extraordinaire / peu ordinaire, connaître / voir, innocence / beauté). Travail sur l'image : notez la contre plongée sur les héros, la composition dans la diagonale de l'image, la différence de carnation entre Kim et Edward. Affiche n°2 Travail sur l'image : notez la position d'Edward en haut à gauche de l'image (il est au dessus des gens. Domination ?… Menace ? … Notez en haut à droite de l'image le château d'où sort la neige (conte étiologique). En bas enfin, le village pastel (mièvrerie et les sculptures végétales). Affiche n°3 On retrouve d'une part la composition diagonale de l'affiche 1. D'autre part, cette affiche semble être un recadrage de l'affiche 2. Deux différences toutefois : - la dominante rouge (versus bleue), "en accord" avec les cicatrices. Notez les scarifications (analogie avec les cérémonies initiatiques), celle qui coud les "lèvres" d'Edward en particulier. Notez enfin le reflet d'Edward dans la lame du ciseau. - l'effet miroir : le visage est cette fois en haut à droite ce qui permet de découvrir le deuxième profil et les cicatrices. ![]() ![]() ![]() 3. Les élèves connaissent peut-être déjà Tim BURTON (réalisateur de Batman, l’Etrange Noël de Monsieur Jack, Les Noces funèbres, Charlie et la chocolaterie). APRES LA PROJECTION Rappel : Il ne s'agit pas d'exploiter le film. Trop de connotations péjoratives s'attachent à ce terme. Une "exploitation" intensive, proche de la récupération, risquerait de dégoûter à jamais les élèves du cinéma et d'empêcher toute réflexion sur l'image. Quelques pistes de travail 1. Essai de définition du genre : conte étiologique ?… conte de fée ?… fantastique ?… merveilleux ?… 2. La reconstitution du scénario peut aider à apporter une réponse à la question 1 : le film est construit comme un grand flash-back, avec une particularité formelle : le traitement cinématographique du présent fait "plus vieux" que le temps du récit lui-même. 3. Le personnage d'Edward, androïde ou humain ? Noter la combinaison-carapace, qui évoque une métamorphose non terminée. Edward ne parviendra jamais à l'âge adulte (à l'humanité). D'ailleurs, il ne vieillit pas et reste figé dans l'espace et le temps. 4. Vers une typologie des autres personnages (physique, psychologique, vestimentaire,…) Les femmes, les hommes, les enfants, les adolescents. 5. Le(s) message(s) de Tim BURTON : - le respect de la différence. - la critique de la société matriarcale, consumériste, américaine. - le statut de l'artiste, du créateur dans cette société n'est-il pas comparable à celui d'Edward ? 6. Comment la forme (l'écriture cinématographique) sert-elle le fond ? - les oppositions de couleur (le N&B du château / les couleurs pastel, "tupperware" de la petite cité). - les mouvements de caméra très fluides (utilisation d'une louma et d'une steadycam). - la musique. - le montage. - un générique très particulier : le logo enneigé de la FOX, les titres-ciseaux. PISTES PEDAGOGIQUES 1 – Le mythe de Frankenstein Edward aux mains d’argent est un conte poétique inspiré des grands classiques du cinéma fantastique. Tim Burton révise le genre en s’appuyant sur l’un des mythes les plus populaires, celui de Frankenstein. Ici, la créature est dépeinte comme un être pur et inoffensif. Le film souligne la dimension pathétique de son héros en le confrontant au monde cruel des hommes. 2 – Une satire de l’Amérique Tim Burton dresse un portrait sans complaisance de l’Amérique sous une forme ironique et grinçante. Il serait judicieux de mettre en lumière les nombreux aspects révélateurs de cette démarche, en suivant, comme un jeu de pistes, les notions touchant à la vie de la petite ville colorée et à l’évolution des personnages face à Edward. 3 – Les obstacles à l’intégration Demander aux élèves comment s’opère le processus : anathèmes jetés par la bigote, passage à la télévision, refus des avances de Mme Monroe, rejet de la demande de prêt bancaire, utilisation de son savoir-faire à des fins malhonnêtes, etc. Désigner les thèmes qui mettent en échec son intégration : la religion, la sexualité, l’argent, le travail, etc. 4 – Une réflexion sur l’exclusion Après avoir été l’objet de curiosité, Edward se voit cruellement rejeté par ceux qui l’adoraient. Une discussion pourra être engagée avec les élèves sur ce thème en analysant les réactions de chaque personnages face à la « créature ».Mettre en lumière comment chacun révèle son vrai visage au fur et à mesure qu’avance l’histoire. Dégager la morale du film : une leçon de tolérance sue le respect des différences. 5- Un conte moderne Edward aux mains d’argent est marqué par plusieurs influences : le conte, les mythes et l’esthétiques du cinéma fantastique, le dessin animé. Le réalisateur a télescopé les genres pour créer un univers singulier entre le rêve et la réalité. Il utilise le fantastique pour parler d’aujourd’hui, prenant les thèmes des contes de fées pour les rendre contemporains. Montrer comment il joue sur les contrastes et les archétypes pour illustrer un propos éminemment moderne. 6- Les déchirements de l’artiste On peut interpréter le film comme une parabole sur la condition de l’artiste porté aux nues puis soudainement rejeté par Hollywood. Tim Burton jette un regard lucide sur le monde du cinéma en imaginant un être en décalage, comme lui, avec l’univers qui l’entoure. Montrer comment, en attaquant le miroir aux alouettes que constitue Hollywood, il souligne les déchirements de l’artiste. Autour du filmUn cinéma de genres L'ombre de Frankenstein plane sur Edward aux mains d'argent qui, par son fantastique gothique, s'inscrit dans la lignée de nombreux films évoquant le célèbre mythe. On y retrouve le savant solitaire qui se voue à une œuvre folle : la création d'un androïde qui s'adaptera mal au monde des hommes. Le film de Tim Burton regarde également du côté des contes merveilleux et romantiques tel La Belle et la Bête. Frankenstein, né sous la plume de Mary Shelley en 1918, inspira directement plus d'une centaine de films, faisant naître un des mythes les plus visités du cinéma fantastique. Il devait éclater sur les écrans sous les traits de Boris Karloff dans Frankenstein (1931) et La Fiancée de Frankenstein (1935) de James Whale, chefs-d'œuvre jamais égalés par la suite. La créature se révèle douée de réflexion et de sentiments grâce à la composition magistrale du comédien. Son jeu fait sourdre une morbidité, une agressivité et une vulnérabilité qui confèrent au personnage une dimension humaine. Dans l'esprit du public, le nom de Frankenstein désigne désormais le monstre (jamais nommé) et non son créateur (le Victor Frankenstein du roman). Le héros en sera donc Boris Karloff, monstre émouvant et martyrisé dont la seule apparition suffit à balayer celle de son créateur. Dans Edward aux mains d'argent, Johnny Depp fait renaître la dimension pathétique de son illustre modèle. Renversement de situation avec Terence Fisher qui fait du savant le héros de cinq films interprétés par Peter Cushing. La créature n'est ici qu'un cobaye dans les mains d'un inventeur cynique et assassin. Mais, dans l'imaginaire du grand public, le souvenir de Boris Karloff triomphe. Le mythe perdure, inspirant des séries B sans éclats ou des parodies allègres (Frankenstein Junior, de Mel Brooks, en 1974), jusqu'à ce que Tim Burton s'en empare pour lui restituer la part de poésie qui l'avait abandonné depuis fort longtemps. Dans Edward aux mains d'argent, le savant donne une âme à sa créature et meurt avant de l'avoir achevée. Il est surtout vu comme un homme solitaire ayant créé un fils (Pinocchio n'est pas loin) qui, devenu orphelin, doit affronter seul le monde des humains. Il y découvre l'amour impossible avec une belle évoquant les princesses de contes de fée. Nous voilà alors dans le pur merveilleux, cher à Jean Cocteau (La Belle et la Bête, 1946). Après la peur et la répulsion, la Belle se met à aimer la Bête malgré sa différence, et peut-être à cause de sa monstruosité. Car, comme dans le film de Cocteau, un Edward " normalisé " n'aurait plus la même force attractive. Alors que le film de Cocteau reste dans le merveilleux (la Bête enfin aimée se transforme en Prince charmant), celui de Tim Burton retombe dans la réalité : l'amour impossible entre la belle et le monstre. VOICI UN DOCUMENT PEDAGOGIQUE DESTINE AUX ENFANTS REALISE PAR CINE GAMIN
Edward ressemble à la fois aux personnages magiques des CONTES DE FEES et à ceux plus effrayants des CONTES FANTASTIQUES. Décris-le en utilisant les photos de ce dossier.(affiches) Son corps . Ses cheveux . Son visage (observe bien ses lèvres et sa peau ) . Son vêtement . Ses “mains” Son caractère Pense à sa première rencontre avec Peggy Boggs, représentante en produits de beauté. Elle découvre Edward sous les toits du château... . Pourquoi est-il caché ? .Comment réagit-il lorsque Peggy s’approche et veut lui parler ? . Se sert-il de ses mains-ciseaux ? Sa “maison” . Où se trouve-t-elle par rapport à la cité aux maisons colorées et aux jardins soignés ? . A quel type de construction fait penser la maison d’Edouard ? . Que trouve-t-on dans le jardin ? Son “père” Comme Pinocchio, fabriqué par le menuisier Gepetto, Ed a été conçu par un père étrange qu’on ne voit que trois fois dans le film.
. Qui est ce père ? . A qui fait-il penser ? A quels personnages de contes, de films ou de bandes dessinées ? Son nom Le titre original du film est : EDWARD SCISSORHANDS ; c’est-à-dire, en traduisant exactement les mots anglais : EDWARD-MAINS-DE-CISEAUX. Ce titre dit vraiment la caractéristique physique d‘Edouard. Et pourtant le film a changé de titre quand il est sorti en France. Le distributeur l’a appelé : EDWARD AUX MAINS D’ARGENT. Pourquoi, à ton avis ? Quel titre préfères-tu ?
Attention on peut hésiter ! Décide en cherchant si Edward se retrouve en échec, ridiculisé, rejeté par les autres ou accepté, admiré ou peut-être même aimé.
Les contes sont imaginés par les hommes pour le plaisir d’inventer, de raconter des récits merveilleux. Parfois un conte explique à sa façon l’origine d’un phénomène naturel ou de quelque chose d’incompréhensible. Dans Edward aux mains d’argent dès le début du film, une petite fille dans un grand lit, demande à une vieille dame : " Pourquoi est-ce qu’il neige, grand-mère ? Et d’où elle vient, la neige ? " La vieille dame s’installe alors dans son fauteuil et se met à raconter l’histoire d’Edward. . Qui est vraiment cette vieille dame ? .Quelle réponse le film de Tim BURTON donne-t-il à la question de la petite fille ? .Pourrais-tu l’écrire, à la manière d’un conte que tu appellerais : "Pourquoi il neige en Californie” ? ... Une fois Edouard qui avait des ciseaux à la place des mains, ...………………………………….………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. ... C’est pourquoi, depuis ce moment là, il neige, même dans les petites villes californiennes. ARTS PLASTIQUESDessiner Edward de mémoire. Comparer les réalisations. Lui inventer d’autres mains avec d’autres objets. Réaliser des sculptures surprenantes. Réaliser des découpages originaux (avec des ciseaux bien sûr) dans des images de paysages ou dans des fonds de peinture. Cf Matisse Jouer sur les collages. Confronter et associer des oppositions. Deux parties dans un même paysage :
Certaines pistes de travail se retrouvent sur ces sites http://pedagogie.ac-toulouse.fr/ecoleetcinema31/films/edward/fiche.htm http://www.abc-lefrance.com/fiches/Edwardauxmainsdargent.pdf http://cinegamin.free.fr/pages/docpeda/films/edouard/edward.pdf (avec photos du film) Contact Pierre Gallo – Conseiller Pédagogique Arts Visuels- IA 14- 02.31.45.96.83 |
![]() | ![]() | ... | |
![]() | «spectacle» tel qu’on l’entend habituellement (apéro-contes, soirées chez l’habitant, conte dans la rue, en milieu rural, en partenariat... | ![]() | «contes» avec les gsb et cpe. Lamia Chahed, célèbre conteuse tunisienne en langue française est venue leur narrer plusieurs contes... |
![]() | «bande illustrée» pour suivre les aventures de Tom Pouce. A la fois drôle et dramatique, cet album saura certainement séduire les... | ![]() | |
![]() | ![]() | «J’aime les contes de fées et les dessins animés, mais dans la vraie vie je ne suis pas à l’eau de rose. Plus on va être gentil,... | |
![]() | ![]() |