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5 Réception d'un message du sens Navire-TerreLe navire étant passé à l'émission sur sa fréquence de travail et la liaison étant établie : "FNRR de FFL4 QRV K" ("France de Stlysradio, je suis prêt, à toi). Après cette invitation faite au navire, l'opérateur de St Lys "lisait au son" les signaux morse et tapait directement les caractères à la machine à écrire. Dès la fin du message reçu il comptait le nombre de mots qui devait correspondre au nombre annoncé dans l'entête ou préambule. Il donnait alors l'accusé de réception (QSL). Le navire devait lui indiquer sous forme abrégée ou codée, la compagnie ou l'organisme à qui StLysradio enverrait la facture de ses messages. 6 Transmission d'un message du sens Terre-NavireLes radiotélégrammes de ce sens qui arrivaient à StLysradio provenaient des abonnés français du télex et du téléphone et des bureaux télégraphiques français ou étrangers. Sur chaque formule (support papier du message), il fallait noter en gros caractères l'indicatif d'appel et le numéro d'une série journalière propres au navire destinataire. C'était une des tâches du "Chef de brigade" qui classait ensuite la formule dans la "boîte d'instances". En suivant l'ordre alphabétique, il incluait l'indicatif du navire dans la liste d'appels au tableau d'instances. StLysradio diffusait cette liste toutes les deux heures, à l'heure paire plus 30 minutes en temps universel (TU). Les opérateurs de bord devaient donc écouter les listes d'appels pour savoir s'ils avaient des messages en attente à la station comme dans une boîte aux lettres. Parfois, s'ils attendaient un message important, ou s'ils avaient "raté" la liste, ils contactaient StLys pour lui demander: QRU ? =("Avez vous des messages pour moi?") A St-Lys l'opérateur pouvait lui répondre immédiatement grâce à un simple coup d'oeil sur le tableau d'instances. Ce tableau fut d'abord un tableau noir, puis un grand tableau mécanique mobile à mouvement vertical placé dans la salle d'écoute, face aux opérateurs. Enfin , il fut remplacé par un écran vidéo sur chaque position. En général, tout navire figurant dans la liste d'appel tentait de prendre contact aussitôt après. S'il n'était pas le seul, notre opérateur s'efforçait de capter plusieurs appels de navires et leur donnait un tour (QRY 1,2,...) en échange de leur fréquence de travail. La transmission pouvait se faire manuellement ou, à vitesse équivalente, au transmetteur morse automatique, surtout pour les messages longs. 7 Usage du morse et du code QLa vitesse de transmission en morse manuel pouvait varier entre 15 et 25 mots par minute suivant les opérateurs, du débutant au plus entraîné. On peut se demander pourquoi l'usage du morse persista si longtemps dans le service maritime alors qu'il fut peu à peu remplacé, au cours des années 1930, dans le service télégraphique français, par des appareils téléimprimeurs et par le téléphone pour les petites lignes. La raison en est simple. La liaison hertzienne, autrement dit l'onde radio, n'est pas un support aussi stable et sûr pour des signaux télégraphiques que le courant électrique d'un câble. C'est hélas, une liaison sujette à des variations et à des perturbations fréquentes. De ce fait les signaux reçus peuvent être erronés ou illisibles. Il était donc indispensable de trouver un système de corrections d'erreurs pour utiliser des téléimprimeurs. Un tel système appelé TOR (Téleprinting Over Radio) fut d'abord mis en service dans les liaisons intercontinentales où il permit de remplacer le morse automatique par des Télétypes dans les années 1960. C'est seulement au début des années 1970 qu'il devint possible de l'utiliser avec les navires. Les anciens télégraphistes éprouvèrent très vite le besoin d'abréviations pour assurer leur service. Ainsi furent crées divers codes internationaux dont le célèbre code Q bien connu de tous les opérateurs radio. Ce code à 3 lettres, la première Q avec deux autres fournissait assez d'abréviations pour coder, c'est à dire remplacer par convention, toutes les phrases interrogatives ou affirmatives nécessaires. Avec les navires, on n'utilisait qu'une partie de ce code entre QRA, QS., QT., QUM. Parmi ces abréviations une trentaine environ étaient très courantes telles que :
D'autres abréviations tirées de l'anglais étaient aussi très utilisées : TKS = merci, GB = good bye (au revoir), AB = all before = répétez tout avant..., PSE RPT = prière répéter. |
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