télécharger 171.76 Kb.
|
« Comment concilier sa propre tradition et s’ouvrir à une vision plus occidentale du monde supposé moderne ? C’est avec acuité que la question se pose à la Chine d’aujourd’hui dans un contexte de mondialisation contestée. Fidèle à ses principes, le centre du Graphisme et de la Communication visuelle d’Échirolles ouvre le débat du point de vue de la création graphique. » Renzo Sulli, maire d’Échirolles, conseiller général de l’Isère France-Chine, la traversée des signes ISBN 2-9519171-3-9 -:HSMJPB=^V^VX[: la traversée Chine France des signes 15 euros rubrique 1 hein ! le dessous des images page 4 d’eux les regards des écoles page 32 trio Chen, Han et Wang page 72 petite biblio- graphie page 92 2 Que connaissons-nous de la Chine, hormis quelques traces d’une culture plusieurs fois millénaire, souvent colportées par des effets de mode et de vagues échos de l’actualité politique ? La couleur du petit livre de Mao Zedong est une certitude, mais qui peut citer une pensée du grand Timonier ? Le doute s’installe quant à savoir si le bouddhisme est une religion ou une philosophie. Et la surprise est parfois totale d’apprendre que l’imprimerie n’a pas été inventée par Gutenberg et que les pâtes ne sont pas d’origine italienne. Les a priori empêchent de saisir la subtilité de ce peuple immense, d’une diversité extraordinaire. La Chine fascine et intrigue à la fois par le raffinement de sa civilisation et par le mystère — au sens quasi mystique du terme — qui continue d’entourer ce qui fut, jusqu’en 1912, l’Empire du milieu. Pourquoi l’art de ce pays lointain — lointain par ses traditions ancestrales plus que par la géographie — a-t-il été si rapidement introduit en Occident et, par certains aspects, adopté ? De nombreux penseurs occidentaux ont puisé en Chine le renouveau de leur pensée et ont permis à l’Occident d’approcher un mode de vie tourné vers plus de spiritualité. Inversement, l’Occident n’a pas laissé indifférents les intellectuels chinois : qu’ils soient confucéens, taoïstes ou bouddhistes, les mêmes questions ne se posent-elles pas à eux ? Faut-il faire table rase du passé — comme cela a été tenté durant la Révolution culturelle — ou peut-on se moderniser sans trahir sa propre histoire ? L’Occident est-il la seule référence possible de la modernité ou celle-ci peut-elle naître du respect de ses propres traditions ? Les soubresauts de l’histoire de la Chine contemporaine suggèrent qu’à ces questions il n’est pas de réponse définitive. L’exposition « Signes de Chine » présentée en 1997 à La Rampe, à Échirolles, abordait ces questions dans le contexte particulier de la rétrocession de Hong Kong. Comment adapter la Chine aux contraintes générées par la concurrence économique internationale ? La beauté et la force de ses caractères et de sa calligraphie — qui ont inspiré tant de poètes occidentaux — céderont-elles à la nécessité apparente d’un langage codé universel ? Comment marier la spiritualité de ce monde, si étrange pour nous, à la matérialité de la production et de la marchandisation à marche forcée ? Nous avons voulu faire le point avec Thierry Sarfis et, à l’occasion des années France-Chine, mesurer le chemin parcouru à notre regard. « La traversée des signes », plus qu’une exposition, est un lieu de rencontre au travers de la communication visuelle. Nous avons lancé un appel, entendu de chaque côté : six couples d’écoles ont été formés et ont travaillé sur des sujets convenus en commun. Étudiants chinois et français ont livré leurs visions de l’autre, constituant un matériau en devenir. Au-delà de l’opportunité de nous rapprocher de ce qui nous reste éloigné, n’y a-t-il pas là l’occasion de nous interroger sur nos propres pratiques ? Comment la civilisation chinoise, basée sur le principe d’équilibre du yin et du yang — et donc sur la nécessité du « vide » — va-t-elle à la rencontre du monde occidental, par excellence celui de l’illusion et du trop plein ? Comment s’accommode-t-elle de notre conception du temps et de l’espace qui exclut la notion de durée, alors que celle-ci est au coeur de sa propre philosophie ? Ce sont là des questions de béotiens que pardonneront les érudits. Mais, cette vie de l’illusion — que certains souhaitent nous imposer comme unique but de notre existence — paraît bien éloignée de la pensée taoïste qui fonde la pensée chinoise. L’homme n’est pas uniquement de chair et de sang, mais aussi de souffles et d’esprit. En lui, il contient, comme tout élément constitutif de l’univers, l’univers tout entier. La pensée taoïste a conscience du lien entre la particule et l’universel ; l’identité culturelle de chacun peut-elle survivre à la globalisation économique ? C’est déjà une question que nous avons en partage avec la Chine. Des moments de convergences tels que « La traversée des signes » se multiplient et offrent, avec la découverte de l’autre, une meilleure connaissance de soi. Chacun apportera ses réponses à ses propres questionnements avec, sans doute, le même désir — la même utopie ? — apprendre à vivre en harmonie avec l’univers. Les signes de l’utopie ? Diego Zaccaria, délégué général du centre du Graphisme et de la Communication visuelle d’Échirolles 1 hein ! hein ! 1 l’écriture Caractères monumentaux gravés sur des rochers (en haut), et sur une stèle dans le parc d’un monastère bouddhiste. Lamelles de bambou datant des Han de l’Est (vers 93 av. J.-C.). Carte du début du XXe siècle souhaitant longue vie (« cent façons d’écrire le caractère “longévité” »), en écriture sigillaire. Les premiers témoignages sur l’écriture chinoise remontent au XXe siècle avant Jésus-Christ. Ils sont constitués par des inscriptions divinatoires gravées sur des os ou des carapaces de tortues. Étant donné la qualité de leur graphisme, ils doivent être l’aboutissement d’une longue élaboration. Depuis leur origine, les caractères se sont multipliés pour atteindre le nombre de 50 000. Chaque caractère est composé d’un nombre déterminé de traits, compris entre un et trente. En fonction, notamment, des outils et des supports utilisés, la graphie des caractères chinois a beaucoup évolué depuis l’antiquité. Au début, ils furent inscrits sur des os et des carapaces de tortues à l’aide de poinçons imbibés de laque, puis moulés dans du bronze et gravés dans la pierre. Après la diffusion du pinceau, on trouve des inscriptions sur des lamelles de bambou, sur des rouleaux de soie et enfin, à partir du IIIe siècle avant notre ère, sur du papier. Les instruments traditionnels pour écrire et pour peindre sont identiques. Ce fait est dû au statut particulier de l’écriture — les « lettrés » ont appliqué à la peinture les principes de l’art de la calligraphie qui ont été ensuite adoptés dans la pratique populaire des éléments de décors pour les événements heureux. Peinture sur papier de la dynastie des Ming (XVIe siècle) : image et texte sont étroitement liée. Décoration d’une maison du vieux Pékin « populaire » pourla fête du Printemps. Lettres de deux « lettrés » : Sun Yatsen, président de la première République de Chine, et Zhou Enlai, Premier ministrede Mao Zedong . Cang Jie, l’inventeur mythique de l’écriture : ses deux paires d’yeux lui permettaient de mieux observer la nature. 3 3 3 Regards des uns sur les autres : les étudiants de Besançon, Bordeaux, Canton, Chengdu, Shenyang, Guiyang, Nancy, Paris, Pékin, Shanghai et Wuxi donnent à voir et à penser... d’eux 3 3 d’eux d’eux 3 Gu Yubao et Cao Wei Chen Wei Guiyang Zheng Ke et Wu Daohang Institut des Beaux-Artsde l’université du Guizhou : douze timbres à partir des douze signes de l’horoscope occidental. Travail réalisé sous la directionde Zhou Zihong, Xiang Xiqian et Li Rong. Zheng Ke et Wu Daohang. Les symbolesdu zodiaque apparaissent en rouge, sous forme de sceaux accompagnant les estampagessur carapaces et os des inscriptions gravéesde la forme d’écriture chinoise la plus ancienne, en « grande sigillaire », datant du XXeau XVIe siècle avant J.-C. Huang Yi’an et Yi Jie Huang Yi’an et Yi Jie Yuan Jiaming Huang Yi’an et Yi Jie, papiers découpés. Des motifs en papier découpé de couleur rouge sont insérées à l’intérieur de frises décoratives elles-mêmes traditionnelles. C’est aux grandes occasions et lors d’un rite de passage tel celui de la nouvelle année que l’on appose les papiers découpés sur les portes et fenêtres ou ailleurs dans la maison car l’on attribue à ces figures un pouvoir de bon augure. Gu Yubao Zou Tengxian Guiyang Wang Jin et Yu Cuimin Cai Yiqiang. Les colonnes de caractères gris qui apparaissent derrière les signes du zodiaque tracés à la manière de caractères en écriture sigillaire rappellent les pages des livres chinois manuscrits au crayon correspondentaux signes de correction chinois employéspar les enseignants ou par les correcteursdans l’édition (rond = erreur, traitou trait en virgule renversée = correct,traditionnels imprimés, en colonnes quise lisent de haut en bas et de droite à gauche. Le contenu de chaque page explique le signe du zodiaque traité. Les ronds et les traits deux traits = très bon, trait ondulé = correct mais mal écrit). Wang Qing Pan Feng You Xuanwei Cai Yiqiang Pan Feng Pan Feng Guiyang Xu Sheng Xu Sheng et Li Liangliang, ouvertures traditionnelles. Les formes géométriques en arrière-plan des signes du zodiaque font référence aux fenêtres et battants de portes en bois des habitations traditionnelles chinoises, telles celles qu’on peut voir dans les pavillons des jardins. Li Liangliang Tu Guolong et He Yuanfeng You Xuanwei You Xuanwei théâtre d’ombres chinoises. Les marionnettes d’ombres chinoises, ou piying xi, manipulées à partir de baguettes perpendiculaires, sont en parchemin ou fabriquées à l’aide de pièces de cuir de buffle, de mulet ou de cheval. Elles sont coloriées. Tu Guolong et He Yuanfeng, visages peints, masques. Les peintures faciales rappellent le maquillage des acteurs de l’opéra traditionnel. Les maquillages sont ici adaptés librement en intégrant les symboles zodiacaux occidentaux et en ne les dessinant que sur le front ou sur le nez. Széphirine Virot Abdel-Rahni Krissi Besançon Sandrine Buessler École régionale des Beaux-Arts de Besançon : douze timbres à partir des douze signes de l’horoscope chinois. Travail réalisé sous la direction de Pierre-Noël Bernard, Jean-Marc Scanreigh et Paul Weber. Les Chinois comptent les années par cyclesde soixante ans, résultant d’une combinaison entre « dix troncs célestes » et « douze branches terrestres ». Les douze branches terrestres correspondent aux douze ans que metla planète Jupiter pour parcourir les divisions du zodiaque ; elles sont employées dans le calendrier traditionnel chinois pour désigner les heures, les jours, les mois et les années. On ne sait pas précisément quand les douze animaux — dans l’ordre d’apparition, le rat, le buffle, le tigre, le lapin (ou le chat), le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre (ou le mouton), le singe, le coq, le chien, le porc — furent intégrés au cycle traditionnel chinois. L’année 2003, comprise entre février 2003et février 2004, selon le calendrier luni-solaire chinois, est gouvernée par la chèvre. Nadia Aumaitre Silène Audibert Laure Chareyre Florence Côte Camille Gilland Besançon Aurélie Bernal Les timbres de Bettina Egger rappellent avec brio les estampes xylographiques. L’imprimerie de type xylographique, à caractères mobiles, a été inventée en Chine et est intimement liée à la tradition des sceaux et des pierres gravées et estampées. Dès le XIe siècle, ont été produits des livres illustrés diffusés à grande échelle. Depuis 1949, les graveurs sur bois sont reconnus au même titre que les peintres. Ils enseignent dans les écoles d’art et leurs oeuvres sont très prisées. Bettina Egger Estampe de Shi Lu (1918-1982) illustrant la nouvelle Les Belles- soeurs, 1940. Planche xylographique. Barbara Garcia 4 d’eux d’eux 4 Shi Changhong Yiang Biyi Liang Jiarong Sun Ling Fung Yongli Liang Chun Lian Chung Liang Chuming Sun Ling Canton Institut des Arts et du Designde Canton et école des Beaux-Arts de Wuxi : « bleu de France ». Travail réalisé sous la direction de Wang Xu. Deng Hao Zhai Wei Cheng Yuan Ye Jun Shi Ming Shi Ming Renxiao Qian Fan Li Lu Zhengzheng Wuxi Sylvie Krupa Sébastien Lericolais Chingo Kasaï Karine Bickart Karine Bickart Karine Bickart Zhu Mei Prune Philippot Julien Didier Paris École d’art Maryse-Éloy : « rouge de Chine ». Travail réalisé sous la direction de Thierry Sarfis. Alice Mascarelle Claire de Vignon Florent Moglia Jean-Baptiste Longuet Antoien Resche-Rigon ROUGEDECHINE Véronique Ardouin Sachi Takahashi Térence Morlé Maddy Merelle Lu Jing Jiang Jiajia Chen Xiaowen Hu Bo Huang Guanghui Hong Zhan Chen Xiaowen Fan Donglei Chen Jian Shanghai Institut du Design de Shanghai : « la tolérance », « les relations France- Chine » et « lettre à un ami ». Travail réalisé au cours d’un atelier sousla direction de Wang Xueqing, Chen Huasha et Michel Strauss. Yang Neng Li Miaomiao Gao Qinyan Chen Miaomiao Pan Ke Yang Neng Yan Zuoyu Ye Xiaojun Chen Lei Virginie Dhellemme Vincent Verlandel Marjolaine Brillant Virginie Dhellemme Victoire Escarfail Frédérique Chapelle Arthus Boutin Pierre-Frédéric Bouchereau Paris École de Communication visuelle (ECV) : « les objets paradoxauxde l’ordinaire », travail réalisésous la direction de Fabrice Praeger et « typographier comme on parle », travail réalisé sous la directionde David Poullard. Florient Prenveille Nga Dothikieu Cindy Dos Santos Ferreira Aurélie Poty Tristan Legros Tristan Legros Florence Valette Li Zheng Sun Peng Liu Wei Liu Ren Liu Daxue Liu Wei Liu Jia Liu Wei Qu Yehua Shenyang Académie des Beaux-Arts, université Lu Xun : « changements dans la civilisation » et « relations France-Chine ». Travail réalisésous la direction de Sun Ming. Ma Qianli Zhou Xuan Zhang Jing Xiu Dexu Wang Xuelian Yang Fan Tan Huili Sun Zhihua Liu Silin Dia Xinyu Dong Lei Cheng Jing Gao Yang Kong Lingjin Chai Yajing Dong Lei Guan Kerong Shenyang He Jia He Ning He Ning Hong Xin Huang Aimin An Na Li Mingshi Li Nannan Mao Fei Zhao Yifeng Zhao Yifeng Zhao Yifeng Shu Qian Shu Qian Sun Dehui L’affiche de Sun Dehui reprendle caractère « double bonheur », souhait traditionnel pour les événements heureux. Pékin Académie centrale des Beaux-Arts de Pékin, « relations France-Chine ». Travail réalisé sous la directionde Xiao Yong. Jiang Jianjun Xiao Xiao Luyan Shu Qian Chen Xi Jérôme Knebusch : « Toucher pour prendre de la distance, créer… ». Un cédéromest présenté dans l’exposition. Nancy École nationale supérieure des Arts de Nancy, option Communication : « la main ». Travail réalisé sous la direction de Claire Chevalier, Christian Debize et Michel Le Petit Didier. Wang Shiwang : « Soumission-lien, prisonnier ; réflexe- enfance ; victoire- révolution… ambivalencedes juxtapositions ». Keong-A Song : « Une technique coréenne consiste à suspendre aux fenêtres un gant plein d’eau pour faire fuir les mouches ». Marco Godinho : « Du bout des doigts, sans faire de bruit, je vous caresse... ». Violaine Buffon, Shiwen Wang et Saskia Weng : mano a mano ; main de fer dans un gant de velours ; homme de main ; en sous-main ; comme les deux doigts de la main ; avancer les mains dans le noir. Nancy Nicolas Meignan : « Les mains peuvent accoucher d’un message visuel… aimer ; couper ; faire la paix ; marcher sur les mains ; semer ; éblouir ; mettre le feu ; résister. » Li Jingyuan Li Jingyuan Li Jingyuan Liao Xiandi Luo Jia Cheng Sijing Cheng Sijing Cheng Sijing Cheng Sijing Chengdu Université du Sichuan, département Arts : « humour ». Travail réalisésous la direction de Li Juntao. Liu Chang Liu Chang Liu Chang Liao Xiandi Wang Xubo Liu Qiao Liu Qiao Liu Qiao Liu Qiao Shu Wang Shu Wang Shu Wang Shu Wang Shu Wang Wang Xubo Wang Ou Xu Yanyan Chengdu Laurence Bellon Anne de Courseulles Audrey Billon Mélanie Bloch Bertrand Cailly Mélanie Bloch Estelle Chandelier Estelle Chandelier Anne de Courseulles Paris Pour des raisons pédagogiques, l’utilisation de l’ordinateur a été prohibée, tant pour le dessin que pour la composition des textes. Esag-Penninghen : de l’humour à la crise irakienne. Travail réalisé sous la direction de Michel Bouvet et Stéphanie Couderc. Maxime Depondt Sandra Hellmann Antoine Errasti Damien Martin Olivia Jourde Sarah Landel Philippe Milliat Aurore Maurette Nicolas Martinie Paris Judith Mourgue Nicolas Riemer Clément Prats Vincent Rogozyk Norman Rosenstech Estelle Schoen Anna Tordjmann Nicolas Weiss 7 7 trio trio 7 Chen Fang « Victoire » ; « Paix » ; « Liberté » ; « Victime ». Chen Fang est né en 1959 à Wuhan dans la province du Hubei. Il est diplômé de l’institut de Technologie et de l’école des Beaux-Arts du Hubei. Depuis il a été enseignant à l’université de Shantou. En 2002-2003 Chen Fang a enseigné à la Cooper Union de New York et à l’université du Texas d’El Paso. Aujourd’hui, il enseigne à l’université l’Illinois State University in Normal of USA. Chen Fang a écrit, mis en page et édité d’une série de onze ouvrages sur le graphisme. Les travaux de Chen Fang ont été exposés et primés dans de nombreuses manifestations internationales : premier prix du neuvième festival de l’Affiche de Chaumont en 1998, grand prix de la onzième biennale de Fort-Collins au Colorado, Golden Bee de la cinquième biennale de Graphisme de Moscou, grand prix Calendrier pour la maison de disques Qichyuan. de la quatrième triennale de l’Affiche de Trnava en Slovaquie, mention spéciale à la treizième biennale de l’Affiche de Lhati en Finlande en 2001 et à la triennale de l’Affiche politique de Mons en Belgique, « Gold award » de la première triennale de l’Affiche de Hong Kong en 2001… Chen Fang « City discovery », deux affichessur le thèmede l’environnement. Affiche pour « L’eau pour l’humanité ». « Bonjour, je suisune affiche », pour annoncerun workshop. Quatre des affichesréalisées sur le thème « tous uniques, tous différents » (we are one). Chen Fang Affiche et brochure pour l’universitédu Shantou. Deux des illustrations de la série des « Quatre guerriers ». Quatre des affichesréalisées sur le thème « tous uniques, tous différents » (we are one). trio 8 Chen Fang Recherches sur le thème du jeu et de l’argent et calendrier réalisé pour la banqueParibas en Chine. 8 trio 8 Han Jiaying Couvertures pour la revue littéraire Frontiersde l’île de Hainan, une des zones économiques spéciales de la provincedu Guangdong(1997-2000). Han Jiaying est né en 1965 à Tianjin. Il a été diplômé de l’école des Beaux-Arts de Xi’an en 1982. Il est devenu enseignant au département design vêtement du collège du Nord-Ouest en 1986, puis directeur artistique de l’entreprise Vanke Mass Medium Co à Shenzhen en 1993. Il a créé à Shenzhen l’agence Han Jiaying design et associés en 1993. Aujourd’hui, Han Jiaying design et associés est une agence de plusieurs dizaines d’employés qui travaillent pour les grandes entreprises chinoises des secteurs les plus variés : banques, promoteurs immobiliers, centres commerciaux, hôtels, ainsi que de nombreuses institutions culturelles telles la revue Frontiers. Le travail de Han Jiaying couvre tous les domaines de la création graphique : affiches, logotypes, revues, livres, signalétique, expositions… Les travaux de Han Jiaying ont été exposés et primés dans de nombreuses manifestations internationales : médaille d’or de la cinquième biennale internationale de l’affiche de Mexico, médaille de bronze de la sixième triennale de l’affiche de Toyama au Japon, deuxième prix de la biennale de Rzeszow en Pologne, mention à la dix-neuvième biennale de Brno en République Tchèque et de nombreuses distinctions en Chine et à Hong Kong. Han Jiaying Deux couverturesde la revue (2001 et 2002). Une couverturede livre (1999) et une carte de visite (1995) pour la revue littéraire Frontiers. Trois affiches (2001) et un sac (1995) pour la revue littéraire Frontiers. Wang Xu Huit affichespour la promotiondu livre Artistic Conception Writing (2000). Wang Xu est né à Canton en 1955. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Canton en 1979. Il travaille à Hong Kong de 1986 à 1995, avant de fonder à Canton, en 1995, Wang Xu et Associés. Il déménage à Pékin en 2000. Wang Xu et Associés à un accord de partenariat avec le studio Dumbar de La Haye et Garry Emery Design de Melbourne. Wang Xu a reçu pour son travail de nombreux prix internationaux : club des directeurs artistiques de New York, Icograda, biennale des Arts graphiques de Brno, biennale des Arts graphiques de Moscou en 1998 et 2000. Il est intervenu dans de nombreux colloques et conférences : Conception’99 de Sydney, congrès « Millenium » de l’Icograda à Séoul en 2000, Cooper Union School of Art de New York en 2001… Wang Xu a édité et conçu plus de soixante livres et magazines sur le graphisme tels que Design Exchange Magazine, Graphic Designer’s, Design Life et Design Focus. Il est membre de l’Alliance graphique internationale et du club des directeurs artistiques de New York. Wang Xu Affiches pour les deuxième et troisième biennales sur le thème « ville et peinture à l’encre » de Shenzhen (2000, 2002). Deux affiches sur le thème de l’eau pour l’association des Graphistes de Shanghai (2000). « Papier », affiche pour l’associationdes Graphistesde Taiwan (2001). Affiche pourla présentationdu livre Ambiguity (2003). « Valise », affichepour le muséede la Cicatriceà Jérusalem (2001). bibliographie bibliographie De très nombreux ouvrages sont consacrés à la Chine et à la civilisation chinoise. En voici, dans un ordre arbitraire, quelques-uns proches de notre sujet, que nous avons mis à contribution : L’Affiche chinoise, 1921-2001, Marc A. Choko, Montréal, université du Québec, 2001. L’Art chinois de l’écriture, Jean-François Billeter, Genève, Skira, 1989. Chine, culture et tradition, Jacques Pimpaneau, Arles, Philippe Picquier, 1988. Dictionnaire de la civilisation chinoise, Encyclopædia Universalis-Albin Michel, Paris, 1998. Trois cent vingt-neuf articles, d’« acupuncture » à « Zuozhuan », comprenant de nombreux textes concernant la peinture et la calligraphie. L’Écriture chinoise, Viviane Alleton, Que sais-je ? Puf, Paris, 1997. Petit ouvrage très documenté qui couvre tous les aspects de l’écriture chinoise : les caractères, l’évolution des styles, l’art et les techniques de l’écriture. La Galaxie Gutenberg, Marshall Mac Luhan, Mame, Paris, 1967. Ouïe, vue, toucher, odorat et goût : nos cinq sens sont nos canaux de communication vers le monde. Le livre de Marshall Mac Luhan étudie l’influence des nouveaux équilibres provoqués par l’arrivée de l’alphabet phonique, de la typographie et de l’informatique sur l’utilisation de nos sens. On y trouvera les fondements des approches différentes entre les sociétés qui utilisent l’alphabet et celles qui, comme la chinoise, ne l’utilisent pas. Histoire de l’écriture, de l’idéogramme au multimédia, sous la direction d’Anne-Marie Christin, Paris, Flammarion, 2001. L’Histoire du livre en Chine, Liu Guojun et Zheng Rusi, éditions en langues étrangères, Pékin, 1989. Petit ouvrage de vulgarisation sur les grandes étapes de l’apparition et du développement du livre en Chine. L’Imaginaire et la symbolique dans la Chine ancienne, Maurice-Louis Tournier, l’Harmattan, Paris, 1991. Pour pénétrer dans le monde insolite des fleurs de lotus, des rochers, des cascades, des tigres, des dragons… Impressions de Chine, Monique Cohen et athalie Monet, Paris, Bibliothèque nationale, 1992. Ji Cheng : Le Traité du jardin, présentation de Chiu, traduction de Che-bing, Paris, L’Imprimeur, 1998. Le Monde chinois. Jacques Gernet, Paris, Armand Colin, 1972, réimp. 1990. La Pensée chinoise et La Civilisation chinoise, Marcel Granet, Albin Michel, Paris, 1991 et 1994. Ces deux ouvrages rendent accessible l’esprit des institutions et des moeurs privées de la Chine ancienne dans le contexte de son évolution sociale et du développement des idées. Petite philosophie du design, Flusser Vilèm, Circé, Belfort, 2000. Cet ouvrage comprend un passage passionnant sur la différence d’approche culturelle du design par les Asiatiques et les Européens. Les Quatre grandes découvertes de la Chine antique, Zhuang Wei, éditions en langues étrangères, Pékin, 1981. Ces grandes découvertes sont la fabrication du papier, l’imprimerie, la boussole et la poudre. Signes de Chine, Paris-Échirolles, 1997. Une première approche du graphisme en Chine et une première expérience de l’analyse des signes utilisés par les graphistes chinois. La Vie intellectuelle en Chine depuis la mort de Mao, Zhang Lun, Fayart, Paris, 2003. De la prise du pouvoir par Mao Zedong en 1949, à l’entrée de la Chine dans l’OMC en 2001, évolutions et contradictions entre la « modernité » occidentale et la tradition de la place des intellectuels dans la société chinoise. 9 Ce carnet a été réalisé par le Centre du graphismeet de la communication visuelle d’Échirolles, à l’occasion de l’exposition « La traversée des signes » présentée aux moulins de Villancourt, à Échirolles, en 2003. Commissaire de l’exposition et concepteur du catalogue Thierry Sarfis ; réalisation Olivier Cabon, Thotm ; scénographie de l’exposition Philippe Veyrunes, assisté de Laurence Delmas ; directeur de publication Diego Zaccaria. Achevé d’imprimer à 1 000 exemplaires par l’imprimerie des Deux-Ponts à Bresson. Dépôt légal novembre 2003. Crédit photos Gilles Perrin, Yolaine Escande, Thierry Sarfis, Fiorella Allio et X DR. Nous remercions Geneviève Alonso, Liyan Sarfis, Richard Bokobza, Michel Bouvet, Bernard Cazaux, Michel Le Petit Didier, Tadeusz A. Lewandowski, Malte Martin et Philippe Quiton, ainsi que les enseignantset l’encadrement des écoles participantes. Dans la même collection, dirigée par Diego Zaccaria, ont été édités Anthon Beeke, Achille Mauzan, Bruno Monguzziet Seymour Chwast. Aux éditions Textuels : — Graphistes autour du monde ; — East coast-west coast, graphistesaux États-Unis. L’exposition « La traversée des signes » a été organisée par la Ville d’Échirolles et produite par le centre du Graphisme et de la Communication visuelle d’Échirolles ; avec le soutien du ministère de la Culture, délégation aux Arts plastiques, de la Drac Rhône-Alpes, du conseil régional Rhône-Alpes, du conseil généralde l’Isère, de Grenoble Alpes Métropole-La Métroet de 2P-Paysage et Patrimoine. La traversée des signes est un projet officiel des années culturelles France-Chine 2003-2004. |
![]() | «vie et mort», qui marque fortement le titre du présent ouvrage, et la tradition ancienne, héllénique-hébraïque-chrétienne-puis-luthérienne,... | ![]() | «d’ornement perturbateur» (cf. Marcel Pérès, «Les voix de plain chant»). La notation musicale participe à faire disparaître l’ornementation... |
![]() | «l’identité nationale» s’impose au pays. Notre mécanique se heurte à un défi majeur : comment ouvrir la République à tous les citoyens... | ![]() | «cйlйbration du pouvoir» parait plutфt propre а des rйgimes autoritaires et liйs au pouvoir religieux (comme en tйmoigne une petite... |
![]() | «La Petite Marchande aux Allumettes» propose une belle histoire dans une atmosphère de tradition de Noël | ![]() | «principes actifs» qui animent le catholicisme français. Le cœur atomique de la Tradition, c’est le lieu entre corps et parole, affirmé... |
![]() | ![]() | ... | |
![]() | ... | ![]() | «apporteront plus de ressources au fmi une fois que les Européens auront renforcé leur propre pare-feu», a-t-il affirmé |