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Commentaires … La ville de Senlis …
Senlis a toujours été un carrefour de communications : d’abord la ‘chaussée Brunehaut’, voie romaine reliant Soissons à Paris, puis l'ancienne route royale menant de Paris à Lille (ancienne RN17), dont le tracé initial traversait le centre ancien gallo-romain. Histoire … Préhistoire La préhistoire a laissé des vestiges sur le territoire communal de Senlis (outils en pierre, enceintes circulaires en forêt d'Halatte et menhirs des Indrolles). À Chamant, existait une allée couverte disparue de nos jours. Antiquité et haut Moyen-Âge Les origines de Senlis en tant que ville remontent au IIème siècle avant notre ère quand une tribu celte, les Sylvanectes, réside dans les environs. Plus tard, la cité romaine (Augustomagus – le marché d'Auguste) se développe (temples, domus et arènes – seules traces encore visibles). Au IIIème ou IVème siècle elle s'entoure d'une muraille épaisse de quatre mètres et haute de sept à huit mètres, dotée de vingt-huit tours, pour faire face aux invasions barbares (mais dès cette époque, la ville s'étend bien au-delà de cette enceinte, comme le démontre l'emplacement des arènes et le réseau orthogonal de certaines rues. À la fin du IVème siècle, saint Rieul évangélise la contrée et devient le premier évêque de Senlis. Moyen-Âge central La première mention d'un comté de Senlis date de 823. Plusieurs indices montrent que le château royal existe au plus tard vers le milieu du IXème siècle ; en 854 le trésor royal se trouve à Senlis, et Charles le Chauve a daté de nombreuses chartes de Senlis. La construction de la première cathédrale de Senlis commence à la fin du Xème siècle. Sous les Capétiens (d’Hugues Capet à Charles X), Senlis est ville royale et demeure des rois de France,. Au XIème siècle, c’est une ville importance, avec son château royal, le siège d'un diocèse, une cathédrale, au moins trois autres églises paroissiales et trois abbayes. En 1170, l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem établit une commanderie, un hôpital et une nouvelle église à Senlis. Sous Philippe-Auguste (1165-1223), une nouvelle enceinte entourant les principaux quartiers de la ville est construite. Senlis connaît alors son apogée (du XIIème au XIIIème siècles) : une comparaison des plans de Senlis et de Paris au XIIIème siècle suggère que Senlis est alors plus grande que la capitale ! Plusieurs halles spécialisées témoignent d'une intense activité marchande. Les moulins à eau se multiplient (une dizaine). La viticulture se développe. Vers 1265, le bailliage de Senlis est créé, son territoire très vaste recouvre le Beauvaisis et le Vexin français. Bas Moyen-Âge Senlis se transforme de plus en plus en une ville d'établissements religieux (6 monastères, sans compter les hôpitaux et les chapitres) qui occupent plus de 30 % de sa superficie à la fin du XVIIème siècle. Au cours de la Guerre de Cent Ans Senlis opte pour le camp bourguignon - allié des anglais (1417). Ce qui entraine la réaction du roi de France qui conduit à la reddition de la ville. L'économie est ruinée, et les champs ne sont plus labourés. Début 1425, Senlis est rançonnée par les Anglais. En 1475, le traité de Senlis, appelé également « Paix de Senlis », est conclu par François II de Bretagne avec le roi de France Louis XI à l'abbaye royale Notre-Dame-de-la-Victoire près de Senlis. Époque moderne jusqu'à la Révolution Jusqu’en 1582 (date de la création du bailliage et présidial de Beauvais) Senlis assure un rôle judiciaire important, accueillant plusieurs juridictions. Les Guerres de Religion (et les épidémies de peste à répétition) donnent un nouveau coup d'arrêt à son essor. C'est pourtant en commençant par Senlis qu’Henri IV parvient progressivement à rallier la plupart des villes du royaume. Les trois siècles suivant, Senlis subit un lent déclin, malgré la tenue des derniers états généraux avant ceux de 1789 (21 juillet 1614). À partir de 1753 a lieu le début du démantèlement des fortifications (percée de la rue Royale - actuelle rue de la République), la porte Saint-Rieul est également démolie, et les esplanades du futur cours Thoré-Montmorency sont aménagées comme promenades pour les habitants. Le bailliage de Senlis comprend encore les châtellenies royales de Senlis, Compiègne, Creil, Pontoise, Chaumont-en-Vexin et la majeure partie du Vexin français, et cela même si Senlis n'est plus une ville importante à la fin de l'Ancien Régime. Le XIXème siècle La fin de la Campagne de France (mars 1814) s'achève avec une dernière péripétie pour Senlis qui est brièvement occupé par les Prussiens du 1er au 2 avril. L'invasion se répète le 28 juin 1815 quand le maréchal Blücher séjourne pendant quelques jours dans les environs. L'année 1832 marque les annales de Senlis pour son épidémie de choléra, touchant quatre cents personnes. Le Second Empire voit un brusque déclin de la circulation routière à Senlis, avec l'essor du chemin de fer délaissé par la Compagnie du Nord en raison de l'opposition de la municipalité à son passage (Senlis n'est reliée au chemin de fer qu'en 1862). La guerre de 1870-71 apporte à Senlis la troisième invasion prussienne de ce XIXème siècle. Le XXème siècle La Bataille de Senlis (septembre 1914) : au début de la Première Guerre mondiale, et plus précisément le 2 septembre, Senlis subit les représailles allemandes, à la suite de tirs de l'arrière-garde française contre les troupes d'occupation : cent-dix maisons, le palais de justice et la gare sont incendiés, et 6 otages sont fusillés (dont le maire Eugène Odent). Senlis constituera le point extrême de la progression des troupes allemande vers Paris En octobre 1918, le maréchal Foch établit son quartier général à l'hôtel Dufresnes et d'où il dirige les dernières opérations alliées. Le 11 juillet 1920, la ville reçoit la Croix de guerre avec citation pour les « mérites et souffrances » endurées pendant le conflit. Pendant la Seconde Guerre mondiale, quelques combats ont lieu à l'entrée de la ville puis la ville est occupée pendant quatre ans. La commune est libérée par les troupes américaines en août 1944. En savoir plus sur l’histoire de Senlis … http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Senlis Lieux et monuments … Aux XIXème et XXème siècles, Senlis s'était fait une spécialité du « recyclage utilitaire » de ses anciens édifices religieux : église Saint-Pierre transformée en marché couvert, collégiale Saint-Frambourg convertie en atelier de réparation automobile, église Saint-Aignan utilisé comme théâtre puis comme cinéma, couvent des Carmes aménagé en caserne … Certain de ces vénérables monuments ont depuis lors retrouvé une affectation plus conforme à leur valeur historique. D'autres se trouvent dans un état de dégradation ne permettant plus l'accueil du public sans que des travaux de restauration soient engagés. En raison de la richesse exceptionnelle du patrimoine de Senlis, le présente fiche ne reprend que les monuments classés ou inscrits Monuments historiques, à l'exception toutefois de ceux qui ne sont pas – ou seulement très partiellement – visibles depuis le domaine public. Monuments classés
Cathédrale Notre-Dame : édifiée aux XIIème et XIIIème siècles, c'est le plus important monument du Moyen-Âge que renferme la cité. Cette petite cathédrale bâtie sur l'enceinte gallo-romaine fait partie du groupe des cathédrales du premier art gothique, sur le modèle de la basilique Saint-Denis. Son portail occidental du XIIème siècle possède la plus ancienne représentation du thème du Couronnement de la Vierge, qui a servi de modèle à de nombreux édifices postérieurs. Le portail méridional flamboyant du XVIème siècle, œuvre de Martin et Pierre Chambiges, marque l'évolution de l'art gothique. La haute flèche de l'édifice, de soixante-dix-huit mètres, la rend visible de loin à travers la plaine du Valois. En savoir plus … http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Notre-Dame_de_Senlis Ancienne bibliothèque du chapitre : devant le portail nord de la cathédrale : étage à colombages au remplissage en briques rouges, construit sur la base de la tour n° 2 de l'enceinte gallo-romaine, dite « tour de la Bibliothèque ». Contrairement à l'inscription sur la plaque, la bibliothèque a été construite entre 1390 et 1410 sous Pierre l'Orfèvre, et non en 1528. En savoir plus sur Pierre l’Orfèvre … http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/L-Orfevre-d-Orfeuil.pdf Arènes gallo-romaines : l'édifice de spectacle antique date du Ier siècle ap. JC. et mettait en scène des combats d'animaux essentiellement, mais également des spectacles de théâtre, danse et chant. L'arène forme une ellipse dont la longueur des axes est 34 m et 41 m, ce qui la classe parmi les petites arènes. Les gradins sont creusés dans la roche jusqu'à mi-hauteur, et prolongés par une structure en bois, permettaient de recevoir au minimum neuf mille spectateurs. L'abandon est intervenu au plus tard au début VIème siècle. En savoir plus … http://fr.wikipedia.org/wiki/Ar%C3%A8nes_de_Senlis Château royal et prieuré Saint-Maurice : le corps de logis et la chapelle Saint-Denis sont édifiés avant 1137. Les bâtiments sont remaniés plusieurs fois jusqu'au XVIème siècle, Henri IV étant le dernier roi à y résider. Le prieuré voisin est fondé vers 1260 par Saint-Louis pour accueillir les reliques de Saint-Maurice. Le cloître est détruit au XVIIIème siècle et un logis pour le prieur est construit (actuel bâtiment du musée de la vénerie). Du prieuré d'origine, subsiste notamment le dortoir des moines avec une magnifique charpente qui date de l'époque autour de l'an 1500. En savoir plus … http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_royal_de_Senlis_et_prieur%C3%A9_Saint-Maurice Ancienne abbaye Saint-Vincent : relevée de ses ruines en 1065 par la reine Anne de Kiev et confiée aux moines génovéfains. En 1138, l'abbaye est rattachée à Saint-Victor de Paris, mais revient aux Génovéfains alors que le cardinal de La Rochefoucauld en est l'abbé commendataire. Les bâtiments sont reconstruits au XIIIème siècle puis au XVIIème siècle. En 1791, l'abbaye est supprimée avec l'ensemble des établissements religieux de Senlis, et abrite un lycée privé depuis 1837. En savoir plus … http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Vincent_de_Senlis Église Saint-Aignan (vestiges) : construite dans la première moitié du XIème siècle, l'église est reprise au cours du XIIIème siècle. Elle est vendue comme bien national en 1792 et une partie de la nef est détruite en 1806. Le bâtiment a servi depuis de théâtre, cinéma et espace culturel privé, mais il est aujourd'hui désaffecté. En savoir plus … http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Aignan_de_Senlis
Collégiale Saint-Frambourg ou Chapelle royale St Frambourg : vers 993, la reine Adélaïde d'Aquitaine fonde la chapelle royale St Frambourg, pour remercier Dieu de l’élection de son mari Hugue-Capet, et pour abriter les reliques d’un ermite auvergnat du VIème siècle St Frambault. Douze chanoines s’y installent. En 1177, Louis VII en ordonne la reconstruction et l’agrandissement suivant le style gothique de l’époque, la nef est achevée vers 1230. Elle servira plus tard de modèle pour la Sainte-Chapelle de Paris. Vendue comme bien national en 1790, elle est transformée en Temple de la Raison puis elle sert successivement de forge, magasin de fourrage, manège de chevaux (en 1815 sous l’occupation prussienne) et atelier de menuiserie et de garage. En 1973, le pianiste hongrois Georges Cziffra rachète la chapelle qui deviendra après de nombreux travaux l’auditorium de la Fondation CZIFFERA. La chapelle se dote alors de vitraux conçus par le peintre Miro et réalisés par le Maître-verrier Charles Marcq de Reims. En savoir plus … http://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Saint-Frambourg_de_Senlis |
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