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L’ERGOTISME AU XVIIIème siècle L’ergotisme alimentaire est une intoxication par le seigle ergoté, c’est à dire parasité par un mycélium : le claviceps purpurea, venu d’Asie Centrale. Elle se manifestait par des épidémies (ici dans le sens de « nombreux cas » et non, bien sûr, d’affection contagieuse comme on le crut longtemps) soit de forme aigues convulsives soit de formes plus lentes de gangrène sèche pouvant être précédées toutes les deux par des troubles psychiques particuliers : « l’ivresse ergotique » (rappelons qu’un alcaloïde de l’ergot, découvert par Hofmann au XXème siècle, est à la base du L.S.D.). En cas de persistance de l’intoxication, la maladie évoluait vers la mort dans le délire dans le premier cas, avec la perte d’un ou de plusieurs membres, au milieu d’atroces souffrances dans le second. Sous le nom de « feu sacré », de « feu St Antoine », de « feu St Marcel », de « Mal des Ardents », ces « épidémies » apparurent en Europe dès le IXème siècle et furent un des fléaux les plus redoutés de tout le Moyen-Age – au même titre que la lèpre et que la Peste. Le mal fut à son apogée au XIIème siècle. I Alors que l’ergotisme n’avait pratiquement jamais disparu, en France notamment (Marcel Lachiver (24) nous dit que « bon nombre des amputés qui déambulaient au XVIIème siècle étaient des rescapés de cette maladie), il y eut au XVIIIème siècle des épidémies considérables qui mobilisèrent médecins, agronomes et intendants pour tenter de mieux appréhender le fléau et d’y apporter – si possible – une solution. En France, en 1700, quelques foyers épars dans l’Orléanais et dans le Blésois annoncent le retour offensif de la maladie qui débute en 1709 en Dauphiné, Orléanais, Blésois et Sologne, avec des milliers de cas qui affluent vers les hospices et les hôpitaux lorsqu’ils ne meurent pas en chemin. C’est en 1747 que commence la grande épidémie qui va sévir presque tous les ans jusqu’en 1764. Elle touche la Flandre, l’Artois (Lille surtout en 1749), la Sologne, le Gatinais, le Limousin et l’Auvergne. En Sologne enfin, la maladie réapparait en 1770, 1772 et de 1775 à 1777. Sa dernière manifestation sera en 1790 dans les environs de Montpellier (17). A l’étranger de nombreuses épidémies sévissent en Suisse (1709 et 1716 à Lucerne), en Suède (région de Smolandd en 1754, puis en 1775) en Allemagne surtout à Fribourg (1702), dans le Slesvig-Hostein (1777), le Meklenbourg, la Lusace, la Sélésie (1745), le Hanovre (1771). En Russie, l’ergotisme décime les troupes de Pierre Le Grand. Dans tous ces pays d’Europe, c’est curieusement la forme convulsive qui prédominera. Sous l’influence au siècle précédent de ce que l’on appela le « Néo-hippocratisme », celui de Sydenham à Londres ou de Barbeyrac à Montpellier, et dans le cadre de l’éclosion puis de la constitution des sciences de la vie, la médecine, comme la botanique, l’histoire naturelle, la chimie et la physiologie naissante devint essentiellement une observation ; il s’agissait d’observer, de décrire, de classer pour essayer de comprendre. Théophile de Bordeu (6) disait : « c’est bien l’observation qui est la plus productive dans toutes les sciences ». Et de ce fait la plupart de ces épidémies, étudiées soit par des médecins ou des savants locaux soit par des envoyés des Académies ou des Ministères parisiens, donnèrent lieu à des observations ; celles-ci furent regroupées dans des « Mémoires » pour être lus et commentés devant l’Académie Royale des Sciences puis celle de médecine, ou alors publiées dans des ouvrages de médecine ou d’agronomie. Les plus célèbres et les plus originaux d’entre eux – dont l’étude a fourni l’essentiel de ma communication furent ceux :
Nous avons donc ici avec ces Mémoires une première tentative d’approche scientifique de l’ergotisme. II La lecture de ces mémoires montrent que toutes les questions qui se posaient alors à ces observateurs, à ces chercheurs, peuvent se répartir en trois groupes principaux que j’ai appelé à la façon du XVIIIème siècle :
Le bref rappel des formes cliniques de l’intoxication par l’ergot de seigle que je vous ai fait au début de cet exposé n’allait pas de soi pour les médecins du XVIIIème siècle. Ils essayèrent d’abord de voir ce que représentaient les anciennes dénominations médiévales : feu sacré, feu St Antoine, etc… (déjà certains médecins du XVIème siècle, comme Ambroise Paré, pensaient que le « Mal des Ardents » désignait des formes de peste bubonique et non point l’ergotisme) ; de débrouiller l’écheveau fort complexe de tous les signes que pouvaient ou non présenter les malades qu’ils voyaient : douleurs, délire, oedèmes, aspects de la peau … Dès le début du siècle, ils s’accordent pour séparer la gangrène sèche, qui sera la caractéristique des lésions de l’ergot, de la gangrène humide – différentiation bien codifiée en 1749 par Quesnay dans son « Traité de la gangrène » (2). En 1748, Duhamel et Boucher* donnent une description méthodique de la symptomatologie de l’ergotisme gangréneux, qui deviendra vite la référence. Ils décrivent à la maladie quatre périodes : A la première période« Un homme sain, robuste, gai, devient tout à coup sombre, mélancolique, presque stupide ; il sent un malaise, un brisement dans les membres et un accablement général pendant le jour ; pendant la nuit, il est agité de rêves effrayants qui l’éveillent en sursaut : il est dans une agitation continuelle au lit et d’une pâleur presque livide ; il ressent des douleurs vagues au dos et surtout aux jambes ; il éprouve des mouvements involontaires ou des contractions spasmodiques dans les membres qui sont quelquefois douloureuses comme des crampes ; parfois une chaleur cuisante et momentanée envahit la partie qui doit éprouver les effets du mal. Le pouls commence alors à s’animer un peu, mais quelquefois il ne se dérange pas du tout, l’appétit se soutient ; le ventre est un peu dur et tendu, mais libre, quelquefois douloureux ; les urines toujours libres et abondantes mais couleur de paille et limpides. C’est ainsi que la maladie débute pour l’ordinaire et cet état en est la première période ». A la deuxième période« La seconde période s’annonce par l’augmentation des accidents dont on vient de parler : les membres qui avaient été en convulsions sont pesants, engourdis ; dans ceux qui sont menacés de gangrène, il y a une douleur vive et poignante qui, lorsqu’elle est très forte, donne au pouls une fréquence momentanée et fait naître une sueur à la tête et à la région épigastrique. On observe constamment que dans cet état l’air froid diminue la douleur des membres. Si on saigne alors le malade, on en tire un sang noirâtre, visqueux et sec ; la ténacité de ce sang est quelquefois si forte qu’on a autant de peine à le couper qu’une chair durcie. Tout le sang est constamment couenneux et d’une épaisseur extrême. Chez quelques sujets, on aperçoit une rougeur érysipélateuse aux membres qui tourne bientôt au violet, c’est ce qu’on appelle le Feu Saint-Antoine dans les campagnes, mais cet accident est néanmoins rare. Le pouls se resserre de jour en jour et devient très faible et très petit. L’appétit se soutient encore quelquefois dans cette seconde période, mais tous les aliments chauds fatiguent l’estomac : une moiteur douce ou une légère sueur est alors bon signe et une preuve que les remèdes agissent avec succès. Les malades ont froid et pâlissent, ils se remuent avec peine et cet état dure plus ou moins de temps ». A la troisième période« La troisième période s’annonce par le changement subit de la douleur vive que les malades sentent aux pieds ou aux mains, douleur qui se transforme en froid glacial : alors le sentiment s’éteint entièrement dans la partie souffrante. La douleur se communique de proche en proche, de la main à l’avant-bras, de l’avant-bras au bras, etc. « La même progression de la douleur a lieu dans les parties inférieures, lorsqu’elles sont attaquées ». « Le membre affecté devient livide et semble avoir été trempé dans de l’eau glacée ; la partie diminue de volume et se dessèche ; les malades pâlissent, jaunissent, se refroidissent peu à peu : le blanc de leurs yeux est jaune ; alors le pouls devient si faible et si petit qu’on a de la peine à le sentir. Le meilleur signe qu’il y ait de cette période est un fourmillement dans la partie malade qui annonce un commencement de vie. Il incommode beaucoup les malades, mais bien moins que l’engourdissement auquel il a succédé ou qui pourrait le suivre. La chaleur y renaît, le pouls se ranime et le visage reprend sa couleur naturelle ». A la quatrième période« La quatrième période se remarque au moment où le membre malade, qui était livide, est devenu comme une chair boucanée et noire, et que le sentiment et la vie n’y existent plus. Quelquefois, le membre affecté a perdu sa couleur naturelle et parvient à cet état sans qu’il ait été précédé d’aucun erysipèle sensible. Le pouls se fait alors à peine sentir : l’abattement est extrême. Le membre devenu noir n’est pas fétide : il est comme durci et desséché au feu, sans vie et sans sentiment et sa séparation du reste du corps est désirable. La nature l’opère souvent d’elle-même, surtout aux articulations et on connaît ses efforts à une bande plus ou moins large en forme de cordon rouge et enflammé qui circonscrit le membre affecté et borne la gangrène ». « Il s’ établit à cette ligne une suppuration qui détache peu à peu la partie morte et le membre sphacélé tombe souvent de lui-même. Quelquefois, il reste attaché par quelques tendons plus difficiles à rompre que les autres parties. Cette séparation se fait toujours sans hémorragie. L’hémorragie n’est même pas à craindre en cas d’amputation, ce qu’on attribue soit à la coagulation du sang soit à l’état gangreneux des vaisseaux sanguins ». « Quelquefois la gangrène passe d’un bras à l’autre ou même elle gagne le tronc ». Ils envisagent ensuite trois manières de terminer la maladie : « Ce mal a trois manières de se terminer : ou bien il ne passe pas au quatrième temps et alors le malade guérit, ce qui est annoncé par un fourmillement qui succède à l’engourdissement des membres ; ou bien le mal né aux extrémités les plus éloignées s’arrête à une certaine hauteur ; ou bien il monte et la mort est inévitable. « Dans le premier cas, le fourmillement dans la partie affectée est du meilleur augure : le pouls se ranime, la chaleur revient avec l’appétit, la gaieté et la joie ». « Dans le second cas, la suppuration s’établit à l’endroit de l’arrêt : le pouls qui était très petit se relève peu à peu, le visage perd sa lividité, se ranime à mesure que la suppuration s’établit, les forces et la gaieté reviennent et après un certain temps on guérit parfaitement ». « Mais si la déperdition de substance par la suppuration a été trop considérable, les malades, quoique rétablis, retombent après un certain temps dans une sorte d’étisie accompagnée de fièvre lente qui les consume peu à peu et ils meurent comme d’inanition. Quelquefois, ils se rétablissent parfaitement malgré la maigreur ». « Dans le troisième cas, c’est à dire lorsque le mal gagne le tronc, le pouls d’abord plein devient insensible et finit par disparaître, les yeux s’enfoncent, le visage, surtout le nez, devient livide et d’un froid glacial, l’abattement est extrême, le malade insensible et un délire sourd et quelques défaillances sont les avant-coureurs de la mort ». « Tous ces accidents varient néanmoins et sont souvent relatifs à diverses circonstances provenant du tempérament, de l’âge, du sexe et de la quantité plus ou moins grande du corps pernicieux dont on fait usage. On a vu un des malades éprouver tout à coup les symptômes de la deuxième et de la troisième périodes sans avoir éprouvé sensiblement ceux de la première et de la seconde ». En 1778, Saillant (13) , lui, isolera la « maladie convulsive épidémique », d’après les observations des allemands et des suédois (comme nous l’avons vu) où il n’y a pas de gangrène. Il signale que Linné, par ses expériences sur les poules, pense que cette maladie serait due à une plante à graines, appelée « Raphanistrum » ; mais d’autres savants suédois penchent pour l’ergot. - En ce qui concerne le traitement, bien que sans illusions, les médecins emploieront comme Langius* par exemple : « les émétiques, les cordiaux, les sudorifiques à l’intérieur, et les cataplasmes résolutifs, les spiritueux (eau de vie camphrée) extérieurement lorsque la gangrène n’est pas formée. Lorsqu’elle l’est, il recommande l’usage des digestifs, des emplâtres et des poudres capables de consolider les plaies. Il défend au malade l’usage des vins, celui des aliments de digestion difficile ainsi que les passions violentes et les affections d’esprit. Les saignées seront modestes et uniquement dans le premier temps ». Une seule controverse : fallait-il ou non amputer le membre gangrené. Certains chirurgiens étaient pour comme Quesnay, mais dans l’ensemble on s’accorda pour dire qu’elle était inutile voire presque toujours mortelle.
Il semble que dès le début du XVIIème siècle, les médecins locaux des régions particulièrement touchées comme la Sologne ou le Dauphiné, aient fait le rapprochement entre le maladie et la farine du seigle ergoté.
Mais ces remarquables mesures qui auraient à l’évidence supprimé la maladie ne furent pas appliquées suffisamment. Pourquoi ? Les paysans des régions concernées vivaient le plus souvent dans une extrême misère (24) ; couverts de haillons, ils n’avaient pour se nourrir que du pain de seigle ; les autres céréales de l’époque : froment (blé), méteil (mélange de blé et de seigle), mil (millet) employé en galettes, maïs (apparu à Toulouse au XVIIème siècle, mais cultivé surtout dans le sud du pays), ne pouvant pousser que difficilement sur des sols argileux alternant avec des landes et des marécages ; phénomène naturel aggravé par la pesante habitude des paysans français à cultiver le seigle. Arthur Young (16), dans son célèbre « Voyage en France » notait en 1789 : « … La surabondance de seigle dans toutes les parties de la France, même dans les plus riches, est probablement l’une des plus grossières absurdités de l’agriculture européenne ; le froment en est presque partout taché, selon le mot des cultivateurs ». Il suffisait donc de mauvaises conditions climatiques (abondance des pluies de printemps surtout qui pourrissait une partie de la semence et faisaient proliférer le parasite) pour que le paysan ait le choix entre mourir de faim ou risquer la gangrène pas toujours certaine (si par exemple il pouvait accéder en octobre à une maigre récolte de sarrazin (ou blé noir) consommé en galettes (en Bretagne, céréale principale), qui stoppait le processus de l’intoxication). Car c’était surtout l’ergot nouveau, qui était redoutable, consommé en juillet, Août et Septembre, juste après la récolte de Juin. « … Par quelle fatalité arrive-t-il que les hommes persuadés qu’il peut leur faire du mal, ne font aucune difficulté de laisser l’ergot dans les grains dont ils se nourrissent ? demandait l’abbé Tessier (14). Car je ne puis douter de la manière de penser des habitants de la Sologne sur l’ergot. Tous ceux que j’ai interrogés dans le pays m’ont cité des exemples de ses funestes effets sur des personnes de leurs familles. Quelle peut être la cause de leur indifférence sur un point aussi essentiel, sinon leur extrême misère qui les rend sourds aux cris du danger ? ». Donc on le voit, l’ergotisme au XVIIIème siècle était essentiellemen un problème d’ordre économique et social.
L’ergot du seigle avait été décrit par les naturalistes au XVIème siècle. Il se présentait comme une excroissance de certains grains de seigle en forme de corne assez ressemblante à l’ergot d’un coq, violacée dans les premiers temps, franchement noire par la suite. On l’appela « bled cornu » en Gatinois et ergot en Sologne. Tout au long du XVIIIème siècle, on s’interrogea sur la question de son origine.
La question ne devait être tranchée qu’au début du XIXème siècle par le célèbre naturaliste De Candolle qui démontra que l’ergot est un champignon vivant en parasite sur certains grains de seigle. III Je voudrais terminer cet exposé sur les conséquences démographiques de l’ergotisme. Il semble aujourd’hui que la mortalité proprement dite ait été souvent exagérée par les mémorialistes de l’époque. J.N. Biraben (17) pense que l’on pourrait avancer pour les années les plus funestes comme 1709, environ 2500 morts en Dauphiné et 800 en Sologne. Mais la question est beaucoup plus ardue :
« Toutes les nourrices perdirent le lait et moururent beaucoup de petits enfants comme par famine … Il y eut pendant 3 ou 4 mois, savoir depuis le mois de juillet jusque vers l’automne … un certain mal de pieds et de jambes qui, outre la douleur très aigüe et la très grande puanteur, pourissait tellement la chair que les pieds et les jambes et même les bras … tombaient d’eux-mêmes et qu’il se trouva plusieurs personnes sans bras ni jambes ». Au cours du XIXème siècle, le fléau disparaît. Les progrès de l’agronomie, l’assainissement des sols par des plantations de pins, notamment (exemple fameux de la forêt des Landes), la culture progressive du froment et surtout le développement de celle de la pomme de terre (18), transformant complètement la nourriture des paysans. Ne persiste aujourd’hui que l’ergotisme médicamenteux, lui aussi redoutable bien que rare, mais qui sort de notre propos. Aussi, à travers cette « épidémie » si particulière du siècle des Lumières et les nombreuses « enquêtes » auxquelles elle a donné lieu, on devine l’importance grandissante de l’alimentation et surtout des céréales (on se souvient du rôle du blé avant et pendant la Révolution Française).
Si l’ergotisme au XVIIIème siècle marque la fin d’une longue et douloureuse histoire de près de mille ans, c’est aussi – n’en doutons pas – une convergence des Lumières. Pierre C. LILEBIBLIOGRAPHIE
(1) Noël Sur le bled cornu appelé ergot, in Histoire de l’Académie Royale des Sciences, année 1710, Paris 1712. (2) Quesnay M. Traité de la gangrène, Paris, 1749. (3) Duhamel du Monceau Traité de la conservation des grains et en particulier du froment, Paris, 1753. (4) Salerne M. Mémoire sur les maladies que cause le seigle ergoté. In : Mémoires de mathématique et de physique, T. II, Paris, 1755. (5) Duhamel du Monceau Eléments d’agriculture, Paris, 1762, 2 v., T I. (6) Bordeu (de) Th. Recherches sur quelques points d’Histoire de la Médecine, 1764. (7) Smollett T.G. Voyages à travers le France et l’Italie, 1766. (8) Vétillart Mémoire sur une espèce de poison connu sous le nom d’ergot. Paris, Imprimerie Royale, 1770. (9) Réad Mémoire sur le seigle ergoté, Paris, 1771. (10) Béguillet E. Dissertation sur les maladies des grains et sur les blés ergotés, 1772.
Paulet et l’Académie Royale de Médecine, 1776. l’abbé Tessier (12) Diderot D. Art. “ergot” in : Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences des arts et métiers, T. XII, in quarto, Paris, 1777. (13) Saillant Recherches sur la maladie convulsive épidémique attribuée par quelques observateurs à l’ergot et confondue avec la gangrène des Solognots, 1778. In : Histoire et mémoires de la Société Royale de Médecine, année 1776, p. 303. (14) Tessier (abbé) Mémoire sur la maladie du seigle appelé ergot, 1777. (15) Tessier (abbé) Traité des maladies des grains, Paris, 1783. (16) Young A. Voyages en France en 1787, 1788, 1789. (Traduction complète et critique par H. Sée. Paris, A. Colin, 1931).
(17) Biraben J.N. « L’homme devant la maladie et la mort ». In : Histoire de la population française, T.2, De la Renaissance à 1789, de Jacques Dupâquier. Paris, P.U.F. 1988, p. 251-252. (18) Bourde J.A. Agronomie et agronomes en France au XVIIIème siècle. 3 v., Tome II, p. 611-618. (19) Cartelier J. François Quesnay : Physiocratie, droit naturel, Tableau Economique et autres textes. Paris, G.F. Flammarion, 1991. (20) Chaumartin H. Le Mal des Ardents et le Feu Saint-Antoine, Vienne La Romaine, 1946. (21) Delaunay P. Etudes sur l’hygiène, l’assistance, etc. dans le Maine sous l’Ancien Régime. Le Mans, Mounoyer, 1923. (22) Desaive J.P. , Goubert J.P., Médecins, climats et épidémies à la fin du XVIIIème Le Roy Ladurie E. , Meyer J., siècle. Muller O., Peter J.P. Paris – Mouton, La Haye, 1972. (23) Fage R. La vie à Tulle au XVII et XVIIIème siècle. Paris, A. Picard et fils, 1902, 431 p. (Notes sur les maladies et la médecine : Peste et Mal des Ardents). (24) Lachiver M. Les années de misère, p. 32-33, p. 176-177. Paris, Fayard, 1991. (25) Lebrun Fr. Les épidémies en Haute Bretagne à la fin de l’Ancien Régime, 1770-1789. Annales de Démographie Historique, 1977, p. 181-206. (26) Leteurtre A.H. Documents pour servir à l’histoire du seigle ergoté. Thèse Médecine, Paris, 1871, N. 106. (27) Mandrou R. Introduction à la France Moderne (1500 – 1640) p. 60 (+note), Paris, Albin Michel, 1961, 1998. (28) Poitou C. « Ergotisme Ergot du seigle et épidémies en Sologne au XVIIIème siècle ». In : Revue d’histoire Moderne et Contemporaine, 1976, N. 3, p. 354-368. (29) Savignac J.H.E. Essai historique et critique sur l’ergotisme et l’action de l’ergot du seigle. Thèse Médecine, Bordeaux, 1898, N. 63. * In Mémoires de la Société Royale de Médecine, 1776, p. 295 à 298. * In : Mémoires de la Société Royale de Médecine, 1776, p. 283 et 284. |
![]() | ![]() | «U» d’une chartreuse du xviiième siècle, autour d’une vaste cour que domine un ancien moulin à vent du xvième siècle | |
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![]() | ![]() | «Collège Royal de Chirurgie de la Marine». En 1755, fondation de l’Ecole de Santé Navale de Toulon | |
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