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TOWARDS AN AMERICANIZATION OF FRENCH METROPOLITAN AREAS ? Vincent Hoffmann-Martinot Directeur de Recherche au CNRS CERVL-CNRS/ IEP de Bordeaux Domaine universitaire 11, allée Ausone 33607 Pessac Cedex/ France e-mail : v.hoffmann-martinot@wanadoo.fr Paper presented at the Conference of the International Metropolitan Observatory, 9-10 January 2004, Bordeaux, Pôle Universitaire de Bordeaux. The author expresses his gratitude to the LASMAS-IdL and to Alexandre Kych for having allowed him to use 1999 census data in application of the exchange data agreement between CNRS and INSEE, but also to Monique Perronnet-Menault (TEMIBER-CNRS, Bordeaux) for her precious help in producing maps of French urban areas. I. Metropolization and urban sprawl in French urban areas There are two main official measures of urbanization defined by the French census, INSEE (Julien 2000):
France had 1.995 urban units at the last census conduted in 1999.
The metropolitan area (see Appendix 1) was selected as unit of analysis in order to encompass the core city or cities, suburbs, and exurbs, the latter being often not contiguous to other communes. As in other countries like Sweden, the urban area is defined according to the municipal economic and employment interactions rather than to the continuity of the built environment. According to the last census conducted in 1999, there are 354 urban areas concentrating 77% of the population (45 millions), compared with 73% in 1990. En 1999, 3,8 millions d'habitants supplémentaires ont été dénombrés dans les aires urbaines. Cet accroissement est la conjonction de deux phénomènes. D'une part, la population a augmenté de 1,5 million dans les limites de 1990 des aires urbaines. D'autre part, 2,3 millions d'habitants ont été gagnés par l'extension géographique des aires urbaines entre 1990 et 1999. Même si la notion d’aire urbaine n’a été appliquée qu’à partir du dernier recensement de 1999, il est possible de reconstituer les aires urbaines depuis 1968 par rétropolation, en s’appuyant notamment sur les travaux de Julien (2003). Il apparaît alors que le nombre d’aires urbaines est resté relativement stable : 319 en 1968, 347 en 1975, 359 en 1982, 361 en 1990, et 354 en 1999. Au niveau global, la figure 1 montre que l’étalement urbain a certes affecté les pôles urbains ou agglomérations au sens traditionnel, le nombre de communes qu’ils englobent augmentant de 48% en trois décennies (de 2.098 à 3 .100). Mais l’essentiel de cette évolution a touché la ceinture des banlieues plus éloignées, appelées en France communes périurbaines, dont le nombre de communes est multiplié sur la même période par 651% (de 1.440 à 10.808). Alors que la ville est traditionnellement définie par la contiguïté de l’habitat, on appelle périurbaine une ceinture située en dehors de la ville et prenant la forme d’un espace mixte où se trouvent à la fois des ménages occupant des emplois urbains et des agriculteurs. Le périurbain est donc un espace rural au sens où l’essentiel des sols y sont dédiés à des activités productives agricoles ; mais c’est aussi un espace urbain au sens où la majorité de la population active qui y habite travaille dans une ville, en effectuant des migrations alternantes ((sur le développement des communes périurbaines : Cavailhès et al. 2002, Péguy 2000). ![]()
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