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![]() Bulletin hebdomadaire n° 1148 du lundi 23 juillet 2007 SOMMAIREL'événement - 1 Vers des universités plus libres ?par Serge Plénier L'événement - 2 Turquie : l’avenir reste aux islamistespar Jean Étèvenaux Économie Énergie bio, casse-tête écologique ?par Augustin Frontenac Expositions Le glorieux XIXème siècle des Lyonnaispar Jean-Gabriel Delacour (suivi d’un erratum) Magazine 10 Puissance Passion : Lorraine Mondial Air Ballonspar Philippe Buron-Pilâtre Tribune Le Codéveloppement :par Joël Broquet et Hervé Nyam Animateurs du « Partenariat Eurafricain » Humeur Rendez-nous le Tour !par Erwan Violin Livres par Catherine Pauchet D’un jour a l’autre Le feuilleton de l’été Le mystère du Val Chagrinpar Jean-Michel Darcy ____________________________________________ Évènement – 1 par Serge Plénier Vers des universités plus libres ?Avec son projet de loi sur l’autonomie des universités, Valérie Pécresse a-t-elle ouvert la boîte de Pandore ? Verra-t-on les étudiants descendre dans la rue dès la prochaine rentrée ? C’est ce que craignent les pessimistes alors que la ministre de l’Enseignement supérieur vient de présenter son texte, déjà adopté au Sénat, devant l’Assemblée nationale. Il faut dire que l’UNEF leur a donné un sérieux argument en considérant le texte comme "inacceptable", notamment en ce qui concerne l’élection des présidents d’université. Et l’on ne parle pas des syndicats de personnels qui parlent d’un projet directement concocté par le MEDEF. Pourtant, le projet de loi ne présente rien que de très raisonnable. Il n’y aura aucune augmentation insupportable des droits d’inscription, et certaines mesures comme l’appel des établissements à des personnalités extérieures ou l’instauration de conseils d’administration plus resserrés donc plus efficaces, relève du simple bon sens. A gauche, certains l’ont bien compris qui se contenteront de s’abstenir lors du vote. L’autonomie des universités heurte cependant beaucoup d’enseignants et d’intellectuels dont elle bousculera les habitudes Certains lui reprochent d’instaurer un enseignement supérieur à deux vitesses et de livrer l’université à la concurrence sauvage. D’autres parlent de féodalisme et d’inégalitarisme. Il y aura les universités performantes pour étudiants privilégiés et des filières délaissées, voire abandonnées à la paupérisation. Ceux-là oublient qu’avec les grandes écoles, notre pays dispose du système le plus sélectif qui soit. Pourtant, hors de notre pays, l’autonomie universitaire est plutôt la règle et pas pour le pire. Après tout, les universités anglaises et américaines ont un niveau mondialement reconnu, même si tout n’y est pas forcément parfait. Dans l’ancienne France, les universités jouissaient de privilèges et d’immunités dont nous avons perdu jusqu’au souvenir, et elles rayonnaient sur toute l’Europe. Historiquement, c’est l’autonomie de l’université qui est la norme, de la Sorbonne à Oxford et Harvard. En fait, il semble bien que les critiques qui s’adressent aujourd’hui au texte gouvernemental s’appuient sur un fond idéologique. Les Français ont encore du mal à se défaire du modèle napoléonien, et jacobin, d’une université toujours dépendante de l’Etat. Pourtant, ce modèle, s’il a pu avoir ses mérites, est aujourd’hui dépassé, pire, il est inefficace. Il est temps de redonner un avenir à l’Université, et cet avenir demande forcément plus d’autonomie, c’est-à-dire de liberté. ____________________________________________ Évènement – 2 par Jean Étèvenaux |
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