L’orgueil, c’est comme ça SHURIK’N Samurai Album: Où je vis
Refrain:
On joue dans un chambaras
La fierté, la loi
Tue, comme un bon vieux colosawa
La main sur le katana
Même si la peur m’assaille
Je partirai comme un samurai
(bis) Oh, qu’est-ce que tu as à me regarder?
Qui, moi? Toujours vif, comme au premier jour de cour
Où tour à tour les mecs te matent
Claque pas de genous
T’es viré de la cour
Tenir le coup, regard froid
Fais pas le tocard
L’oeil au beurre noir
Faut mieux le faire que l’avoir
Dès le plus jeune âge engraîné
A évoluer dans une meute où les l’ego
Se fait les dents sur les colliers d’à-côté
Où les réputations se font et se défont
Où les moins costauds enjambent les ponts
Où se défonsent sans modération
En guerre permanante avec les autres
Les bandes se forment
On comprend vite que l’on est plus fort avec ses potes
En somme, voici venir l’âge béni
Où tu te crois homme, mais t’es qu’un con
Et il y a qu’à toi qu’on l’a pas dit
Les autres jouent les caids pour une bille
Puis une fille, les poils s’hérissent
Les ??
On tape pour des pécadilles
Evite les yeux, on doit pas voir quand ça va mal
La moindre faille physique ou mentale
L’issue peut être fatale
On grandi au milieu des ronins
Chacun sa barque pourrie
Et sur sa merde, merde
Chacun sa voix, sa vie
Devant l’adversité, les coudes se soudent
On pousse un kiai de toute sa taille
Prêt à mourir comme un samurai Refrain Les temps passent
? grandi entre le fer et la soie
La soie, c’est avec le fer qu’il l’a acquise
Aux prises avec la pression
La presse relate ses actions
La prison souvent remplace le ?
Le ponpon s’agite au-dessus de nos têtes
Chacun le veut pour lui
Un billet pour le manège
Gratuit, vérouillé
La nuit les lampadaires se morphent en mecs
Une seule quête, les pépètes
Quand t’as les sous tu drives une 7-20
Et tu touches des seins
On lutte
Souvent on butte sur le pied du voisin
Espace restreint
On geule souvent, on en vient aux mains
Pour tout et rien
Ca finit devant témoins
Et va savoir combien de temps on peut rester sans voir les siens
Comprends bien
C’est une réalité, pas une BD
Les sens toujours éveillés
Eviter les embûches
Les femmes risquées
Les boîtes piégées
Les gens ont changé
La rue est mal fréquentée
Surtout sors pas sans tes papiers
Ca peut gâcher la soirée
J’ai combattu
J’ai eu mon heure, mon jour
Je verse un verset pour ceux qui attendent leur tour
Et ceux qui ne rigoleront plus
On baissera pas les bras
On n’est pas né pour ça
Même vaincu, on se jettera dans la bataille
Pour l’honneur, comme un samurai IAM Indepedenza
Mon histoire de France à moi commence par un génocide
Ces pensées maussades romancent une revanche impossible
On est tous fils de la Qibla qui blaguent au mic en habit bleu
Nous on maquille ces putains d’ feuilles immaculées en nuits bleues
Ils brandissent la Bible et mettent Jésus acteur de l’intox
Ils nous ciblent avec la Rabla comme du Flytox
Moi j’revendique ma différence dans c’pays merdique, doucement
En douce man, t’inquiète on fait des sous sous l’manteau car tous mentent
Comment leur faire croire ? Qu’y a pas que des cancres là
Moi j’m’ancre là, mon encre là bave des cancrelats
mon âme striée par les vicissitudes
Glace un coeur froid d’habitude
Noir de bitûme, la vie c’est l’vice à l’étude
Vu d’en haut y’a pas d’ frontière c’est géant, dans l’néant
Les néons flashent, emmenés en galère, en bas c’est un fion béant
Dans chaque part le recueil de notre juste lutte ainsi Dieu
L’a voulu édifiant, et nous, méfiant, insidieux Refrain : INDEPENDENZA
Que se remplit de sales principes, gise là
Grise la verdure persiste, vise et mise là
INDEPENDENZA
Que de tous ces chiens crient viva Sentenza
Le maquis nous berce, nous on y perche des potenza
INDEPENDENZA
Mike liberta, Mike une berta
La vie est mal faite et pour beaucoup elle finit barda
INDEPENDENZA
Que se remplit de sales principes, gise là
Grise la verdure persiste, vise et mise là FREEMAN Frit, l’indifférence trie les conséquences qui défient, méfie l’insouciance s’lie
Mars by night line out, mic branché j’débarque pas d’un boat
Sur beat on m’note
Sur orbite je les écrit mes notes
Pas un scoop, Indépendenza pour nos troupes au complet
Propageons l’plastique dans les foyers
Mieux qu’un amant exempté d’voir, d’aller dans l’allée où j’devais être
J’trouve mon chemin, j’tombe sur terre une comète Halée
Mes motifs sont bien meilleurs que mes méthodes
Ton tube cathodique allume le, voilà l’histoire rapologique
Fantasmagorique, ma prod mieux qu’une drogue
Euphorique, quand les tiens sur nos sons s’tordent
Vas y, qu’on braque les faisseaux sur nous
Chacun détient son réseau chez vous
Rô dans l’vice, les crocs s’vissent tôt
Le monde s’agresse, s’graisse, régresse, dresse ton bilan
C’qu’ils pondent ici c’est pour leur adresse Refrain : INDEPENDENZA
Que de tous ces chiens crient viva Sentenza
Le maquis nous berce, nous on y perche des potenza
INDEPENDENZA
Mike liberta, Mike une berta
La vie est mal faite et pour beaucoup elle finit barda
INDEPENDENZA
Que se remplit de sales principes, gise là
Grise la verdure persiste, vise et mise là
INDEPENDENZA
Que de tous ces chiens crient viva Sentenza
Le maquis nous berce, nous on y perche des potenza
SHURIK’N
Regarde ces lumières étranges, oranges, tu crois que c’est le pays qui
change
Franchis le tunnel de l’Estaque et d’un coup tu n’es même plus en France
Pense qu’ici plus qu’ailleurs la différence est une valeur
L’indépendance dans toute son ampleur et rien à voir avec la chaleur
Mais çà bouge dans tous les sens, les gens bossent, créent, tentent leur
chance, osent
A force de ne rien avoir tu fais de grandes choses avec des bouts de craies
Le ciel toujours sur mais pas assez dans la tête
Ca devient de plus en plus dur, il y a képi pour une casquette
Les coeurs battent en coeur, les stylos saignent à flots
Trop de jeunes s’ouvrent les vaines parce que trop de maux
Alors on pose des mots sur une démo, on le crie bien haut
La sale race n’est pas prête pour le tombeau, les braves tombent au combat
Vois les balcons pleins de drapeaux, on est dans de beaux draps
Rien, ça file la rage même quand les cages serrent comme des corsets
lassés
Le cor sonne le jour annocé, et là çà va se corser
Trop pressurisé, la scission guette sur sillon là
IAM sévit dans le maquis au nom de l’Indépendenza Refrain : INDEPENDENZA
Mike liberta, Mike une berta
La vie est mal faite et pour beaucoup elle finit barda
INDEPENDENZA
Que se remplit de sales principes, gise là
Grise la verdure persiste, vise et mise là
INDEPENDENZA
Que de tous ces chiens crient viva Sentenza
Le maquis nous berce, nous on y perche des potenza
INDEPENDENZA
Mike liberta, Mike une berta
La vie est mal faite et pour beaucoup elle finit barda
IAM Petit Frère
Album : L'école du micro d'argent
(Akhenaton-Shurik'n / Imhotep-Kheops-Akhenaton)
Petit frère n'a qu'un souhait devenir grand
C'est pourquoi il s'obstine à jouer les sauvages dès l'âge de 10 ans
Devenir adulte, avec les infos comme mentor
C'est éclater les tronches de ceux qui ne sont pas d'accord
A l'époque où grand frère était gamin
On se tapait des délires sur Blanche Neige et les Sept Nains
Maintenant les nains ont giclé Blanche Neige et tapent
Eclatent des types claquent dans Mortal Kombat
A 13 ans, il aime déjà l'argent avide
Mais ses poches sont arides, alors on fait le caïd
Dans les boums, qui sont désormais des soirées, plus de sirop Teisseire
Petit frère veut des bières
Je ne crois pas que c'était volontaire, mais l'adulte c'est certain
Indirectement a montré que faire le mal c'est bien
Demain ses cahiers seront plein de ratures
Petit frère fume des splifs et casse des voitures
Refrain :
Petit frère a déserté les terrains de jeux
Il marche à peine et veut des bottes de sept lieues
Petit frère veut grandir trop vite
Mais il a oublié que rien ne sert de courir, petit frère
Petit frère rêve de bagnoles, de fringues, et de thunes
De réputation de dur, pour tout ça il volerait la lune
Il collectionne les méfaits sans se soucier
Du mal qu'il fait, tout en demandant du respect
Peu lui importe de quoi demain sera fait
De donner à certains des raisons de mépriser son cadet
Dans sa tête le rayonnement du tube cathodique
A étouffé les vibrations des tam-tams de l'Afrique
Plus de cartable, il ne saurait pas quoi en faire
Il ne joue plus aux billes, il veut jouer du revolver
Petit frère a jeté ses soldats pour devenir un guerrier et
Penser au butin qu'il va amasser
Refrain
Les journalistes font des modes de la violence à l'école existait déjà
De mon temps, les rackets, les bastons, les dégâts
Les coups de batte dans les pare-brises des tires des instituteurs
Embrouilles à coup de cutter
Mais en parler au journal tous les soirs, ça devient banal
Ca s'imprime dans la rétine comme situation normale
Et si petit frère veut faire parler de lui
Il réitère ce qu'il a vu avant 8 heures et demie
Merde, en 80 c'était des états de faits, mais là
Ces journalistes ont fait des états
Et je ne crois pas que petit frère soit pire qu'avant
Juste surexposé à la pub, aux actes violents
Pour les grands, le gosse est le meilleur citron
La cible numéro 1, le terrain des produits de consommation
Et pour être sûr qu'il s'en procure
Petit frère s'assure flingue à la ceinture
On sait ce que tu es quand on voit ce que tu possèdes
Petit frère le sait et garde ce fait en tête
L'argent lui ouvrirait les portes sur un ciel azur aussi
Facilement que ses tournevis ouvrent celles des voitures
Le grand standing, et tout ce dont il a envie
Ca passe mieux quand tu portes Giorgio Armani
Soucieux du regard des gens
Malgré son jeune âge petit frère fume pour paraître plus grand
Il voudrait prendre l'autoroute de la fortune
Et ne se rend pas compte qu'il pourrait y laisser des plumes
Il vient à peine de sortir de son œuf
Et déjà petit frère veut être plus gros que le bœuf
Refrain
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