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Première partieRENAUD« Il porte un nom d’chevalier Comme dans les contes médiévaux D’seigneur qui se fait saigner Quand sonne le cor à Roncevaux... » Claude Nougaro (voir annexes) BIOGRAPHIE Sa jeunesse. Né dans le 14ème arrondissement de Paris, Renaud traîne rapidement dans les terrains vagues de la porte d’Orléans et constate, dés son plus jeune âge, que l’école ne le passionne pas du tout : il vogue de lycée en lycée en écoutant Hugues Aufray et Antoine, attendant avec impatience les vacances en Lozère, en Ardèche ou dans la Drôme. A 16 ans, il quitte la maison familiale et trouve de petits boulots : garçon boucher, vendeur dans une librairie et surtout, chanteur de rue. 1968 :sous les pavés, la rencontre. En 1968, après de longues nuits sur les barricades et après avoir été viré de la librairie où il travaillait («trop compréhensif à l’égard des piqueurs de bouquin»(3)), Renaud fait la connaissance de la troupe du Café de la Gare dans laquelle on trouvait des personnes à l’avenir très prometteur :Miou Miou, Patrick Dewaere, Coluche...Sa rencontre avec ce dernier fera naître une amitié sans mesure et donnera naissance à plusieurs chansons : «Soleil immonde» (4), «Si t’es mon pote» , «Putain de camion». Le début de la gloire. Si les premiers textes de Renaud ne furent jamais enregistrés («Crève salope», «C.A.L.en bourse» (5), «Ravachol» ), l’année 1975 verra le chanteur exploser grâce à «Laisse béton» , chanson pourtant enregistrée à l’aide d’un minimum de matériel (guitare sèche, banjo et percussion) et dans des conditions peu adéquates. Bref, cette composition est un véritable succès et Renaud devient connu pour autre chose que le concessionnaire automobile du même nom. (3) : Séchan (Thierry) in «Le Roman de Renaud», ED. Seghers - 1988 (4) : Colucci (Michel), «Soleil immonde» in «Le retour de Gérard Lambert», 1981 - (5) :C.A.L. :Comité d’Action Lycéens. Renaud coup de gueule. Les années passent et Renaud s’établit comme étant le représentant de la provocation, le meneur d’une bande de casseurs diront certains à tort. S’en prenant le plus souvent à l’armée («Le déserteur», «Trois matelots»...), à la société («Hexagone», «Société tu m’auras pas», «Où c’est qu’j’ai mis mon flingue ? »…) , à la misère du monde(«Morts les enfants», «Triviale poursuite» ), et à la bêtise humaine («Fatigué» , «Miss Maggie» ...), Renaud frappe là où ça fait mal et atteint le plus souvent son but. Tendre poète. Puis, Renaud rencontre Dominique («Ma gonzesse», «Dans ton sac»), la met «En cloque», naît alors Lolita(«Morgane de toi», «Mistral gagnant», «Lolito – Lolita», «C’est quand qu’on va où ?»...). Bref, il oublie un peu les «Pochtrons», va un peu moins au «Baston» et se tourne vers les deux personnes qu’il considère comme ses muses: sa femme et sa fille. Mais l’amitié gardera toujours une grande importance dans la vie de ce loubard au cœur tendre. Ainsi, un soir d’été 1986, un «Putain de camion» met fin à la vie de Coluche. Renaud se voit séparé à jamais de son meilleur ami et, du même coup, Lolita de son parrain. Dans cette chanson très émouvante, le chanteur se laisse aller et exprime des sentiments que l’on imaginait pas si forts : «...J’voudrais m’blottir dans un coin, Avec Marius avec Romain Pleurer avec eux jusqu’à La saint Glin Glin Enfoiré on t’aimait bien Maintenant on est tous orphelins T’étais un clown mais t’étais pas un Pantin...» Le temps passe, Berry aussi ! En 1990, Renaud s’exile à Londres pour enregistrer «Marchand de cailloux», un album conçu pendant «Leur putain de guerre du golf», dira t’il. La chanson «Tonton» rendant hommage au président de la République de l’époque François Mitterrand est très émouvante et on peut constater que Renaud admire cette personne : «J’ai une passion pour Mitterrand, je l’adore» (6), mais déclarera plus tard avoir été déçu par ses décisions : «Je n’ai plus aucune illusion sur les hommes politiques français, ni sur la gauche française, ni sur le Parti Socialiste, ni sur François Mitterrand» (7). En 1993, le réalisateur Claude Berri le contacte et lui offre le rôle d’Etienne Lantier dans une adaptation cinématographique du célèbre roman d’Emile Zola : «Germinal». Plus de dix millions de personnes se rendront dans les salles obscures et applaudiront la prestation du néo - acteur. Pourtant Renaud ne sera pas plus tenté que cela par une carrière au cinéma et reviendra rapidement à son métier de chanteur afin d’enregistrer un album en chtimi, «Cante el Nord». A la belle de Mai. 1994 est l’année du dernier retour en studio de Renaud ; encore et toujours un succès. De l’humour («Mon amoureux», «Putain de cheveux blancs» ) à la tendresse («Son bleu», «Devant les lavabos» ), il n’y a qu’un pas pour lui. Il tape de nouveau très fort quoique s’affirmant lui-même un peu plus sage. (6) :«Faut-il dénationaliser Renaud ?»in «L’événement du jeudi», 20-28/02/86 -Y. Plougastel (7) :«Renaud ne veut pas laisser béton» in «L’autre journal», juin 1991 - M.Butel 20 ans de chansons et un hommage. En 1995, 20 ans après «Laisse béton», Renaud réalise un de ses rêves : enregistrer une trentaine de chansons de Georges Brassens. Succès à nouveau car les textes de Monsieur Georges, quoique moins râpeux, se fondent parfaitement dans le personnage de Renaud ou devrait-on plutôt dire que Renaud se fond parfaitement dans les textes de Brassens ; chose qui n’est pas à la portée de tout le monde ! A cette même période, c’est une intégrale qui retracera la carrière du chanteur ; dans une boîte métallique représentant un distributeur de bonbons, ce ne sont ni plus ni moins de 18 albums (dont trois inédits) qui se côtoient. |
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