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Guizot (1787-1874) I )Le doctrinaire 1) Homme de lettre Ecrivain remarqué, par Châteaubriand notamment. Egalement journaliste il écrit des articles dans divers journaux comme « Le Publiciste ». Sous le Premier Empire il publie de nombreux livres sur les Beaux-arts et l’Histoire, entre autres. Louis de Fontanes, grand maître de l’université de la Sorbonne, le remarque et lui confie la chaire d’Histoire de la Sorbonne en 1812. 2) Ses débuts politique en tant que secrétaire général En 1814 secrétaire général du ministère de l’Intérieur puis secrétaire général au ministère de la Justice. En 1819 il est directeur général des communes et départements du ministère de l’Intérieur. Avec la chute de Decazes en 1820, il doit quitter ce poste. Guizot a donc occupé de hauts postes mais est peu connu puisque ce ne sont pas des postes de « premier plan ». Il se retire de la politique en 1830 pour écrire. 3) Le libéral doctrinaire En parallèle Guizot appartient à un mouvement d’opposition qui acquiert de plus en plus d’importance à ce moment-là. Cette opposition, composée de libéraux, se rattache aux doctrinaires. En accord avec les idées révolutionnaires mais pas avec les méthodes (insurrections, révolutions…). II) Le libéral de gouvernement1) Le parti de la résistance En janvier 1830 Guizot est député de Lisieux et signe « l’adresse des 221 » contre Charles X. Guizot soutient Louis-Philippe depuis déjà quelques années. Lorsque celui-ci arrive au pouvoir Guizot est nommé ministre de l’Intérieur mais démissionne rapidement. Il rejoint à ce moment-là le parti de la « Résistance » opposé au parti du « Mouvement ». Pour le Parti de la « Résistance », la révolution de 1830 est la fin d’une parenthèse révolutionnaire . Il veut le gouvernement de la France par son élite. En ce sens Guizot déclare que le vote n’est pas un droit mais une fonction. Guizot est donc opposé à la démocratie et au Suffrage universel. 2) Les lois de 1833 En 1832, maréchal Soult est président du Conseil. Thiers est ministre de l’Intérieur, De Broglie est ministre des Affaires étrangères et Guizot ministre de l’Instruction publique. Il crée de grandes réformes sur l’éducation : loi de 1833 sur l’éducation avec l’obligation d’y avoir une école par commune ce qui augmente considérablement le taux de scolarisation ; l’autorisation aux congrégations d’enseigner ce qui augmente également la scolarisation et la création de l’Ecole Normale pour les maîtres. 3) L’opposant à Thiers Dans le gouvernement de Soult, celui-ci et le roi sont vite évincés au profit du trio Thiers-Guizot-De Broglie Il existe une grande rivalité entre Thiers et Guizot. Tandis que Thiers soutient le parlementarisme, Guizot est favorable à une autorité royale. En 1840, alors que Guizot a été nommé ambassadeur à Londres, Thiers est ministre des Affaires Etrangères. Se pose alors le problème syrien : Thiers soutient Mehemet pacha d’Egypte contre le sultan qui est soutenu par tout le reste de l’Europe. La tension monte au point qu’on redoute une guerre. Pour apaiser la situation, Guizot est rappelé pour former un gouvernement . Commence alors le «Mouvement Guizot ». III) Le « Moment Guizot »1) Stabilité politique Le ministère Guizot est le plus long : 8 ans. Guizot dirige le gouvernement pendant ces 8 ans même lorsqu’il n’est que ministre des Affaires Etrangères (1840-1847) O Objectifs de son gouvernement : -gouvernement stable
Son premier soucis en 1840 est de maintenir la paix et rétablir la situation internationale. Il doit également apaiser les tension intérieures et prône pour cela le statu quo (maintenir l’état actuel des choses) en France. Les idées de Guizot s’accordent avec celles du roi et des classes dirigeantes ce qui l’aide considérablement. Il possède donc durant ces 8 années une confortable majorité parlementaire (apogée en 1846) même si ses méthodes son plus que douteuses puisqu’il est accusé de pression sur des députés fonctionnaires et de corruption. 2) Une expansion économique Le « Moment Guizot » est également marqué par de profondes mutations économiques provoquées par la révolution industrielle grâce à laquelle l’urbanisation et les chemins de fer se développent.En 1847 Guizot est nommé président du Conseil et refuse toujours les réformes électorales concernant la baisse du cens. Pour lui seules les élites et la bourgeoisie peuvent gouverner et donc voter. Mais ce cens élevé masque la réalité de l’opinion et Guizot ne va pas sentir le « vent tourner ». 3) Equilibre rompu par la crise En 1846, mauvaises récoltes. En 1848 des banquets républicains sont organisés dans toute la France pour critiquer le gouvernement. L’interdiction du banquet parisien déclenche l’insurrection de 1848. Guizot est « abandonner » par le roi et la garde nationale qui refuse d’obéir. Guizot démissionne et fuit à Londres. Il rentre en France plus tard et y meurt en 1874. |
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