(Actualisé le 24 -2 - 2010) FILMS FRANÇAIS EN DVD: 203 films répertoriés !!! Quelques titres non-français sont inclus ici pour des raisons d’intérêt pédagogique: possibilité de voir le film en français avec des sous-titres français, ce qui est certainement la meilleure option pour les étudiants de l’EOI. Pour la même raison, certains documentaires, spectacles de sketches, etc. (pas tous) sont aussi présents. Par ailleurs, le nombre de DVDs est à présent si considérable que certains films français ne sont peut-être pas dans cette liste, si tel est le cas, communiquez le titre du film au département de français et nous en ferons le synopsis. Merci de votre collaboration.
| TITRE DU FILM
Classement alphabétique:
En premier lieu il y a les films dont le titre commence par un nombre. Dans tous les cas, l’article du début n’est pas pris en compte et il est renvoyé à la fin entre parenthèses. Attention : c’est toujours le titre français qui est donné (s’il s’agit d’un DVD espagnol, la traduction à l’espagnol – qui peut être très différente ! – est donnée immédiatement après. C’est donc ce titre espagnol qu’il faudra demander à la bibliothèque.
| STF
Oui : Avec sous- titrage en français disponible que ce soit en option « normale » ou pour sourds et malentendants.
Non : Aucun sous-titrage ou bien uniquement sous-titrage dans d’autres langues (espagnol et/ou anglais).
| CRITIQUE ET SYNOPSIS Un petit résumé du film avec un bref aperçu critique, positif ou négatif selon les cas, en essayant de rester objectifs…mais la difficulté est évidente : Critiquer un film c’est parfois comme expliquer pourquoi on préfère telle couleur plutôt que telle autre !
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| Logo qui indique les dernières nouveautés. Vous devrez peut-être patienter quelques jours avant de pouvoir avoir accès à ce DVD.
|  | Logo qui indique que le film est spécialement recommandé par sa qualité et/ou son utilité pédagogique. | Cliquez sur la première lettre du titre que vous recherchez pour un accès plus rapide : 0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T V W Z
| TITRE DU FILM
| STF
| CRITIQUE ET SYNOPSIS
| 1492: Christophe Colomb
| oui
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Une coproduction internationale signée par le réalisateur américain Ridley Scott. Un très beau film qui nous raconte l’histoire de Christophe Colomb et sa découverte historique. La photographie de Nestor Almendros, la bande sonore du film de Vangelis et comme toujours l’interprétation magistrale de Depardieu sont les atouts de ce film qui a pourtant une durée de 2h29 ce qui rend impossible le voir entier pendant une seule séance de cours.
| 20000 lieues sous les mers
| oui
| Film américain (avec Kirk Douglas et James Mason) de l’année 1954 sur le célèbre roman de Jules Verne que Disney offre en version remasterisée pour fêter le cinquantenaire de ce film. Attention: le sous-titrage et ce qui est dit par les personnages coïncide rarement et les écarts sont considérables. En plus le roman de Jules Verne n’a pas été respecté dans son intégralité et la fin par exemple est différente: on voit bien que le film a dû abréger beaucoup de passages. Cependant, d’après l’avis des critiques, cette version reste l’adaptation la plus fidèle (lisez le roman et comparez !).
| 36 Quai des Orfèvres
| oui
| Léo Vrinks –Daniel Auteuil– est le chef de la BRI (Brigade de Recherche et Intervention) tandis que son ancien ami Denis Klein –Gérard Depardieu– est le patron de la BRB (Brigade de Répression du Banditisme). Les 2 brigades sont concernées dans la recherche et capture d’une bande de dangereux délinquants d’origine Kosovar. Celui des deux qui arrivera le premier à mettre la main sur le gang sera récompensé et deviendra le nouveau directeur de la PJ –d’où le titre de l’adresse réelle de la Police Judiciaire de Paris–. Les deux hommes vont alors se livrer à une sale guerre sans reculer un pouce dans leur lutte acharnée pour le pouvoir. Le plus salaud, Klein, gagnera la partie… Mais à quel prix ?
| 4 aventures de Reinette et Mirabelle
| non
| Le titre ne ment pas: il s’agit de 4 scènes indépendantes de la vie quotidienne avec, dans le rôle de protagonistes, deux jeunes filles qui vont nouer une amitié en étant pourtant bien différentes, Reinette la fille au cœur pur, simple et rêveuse qui vient de la campagne, où elle a rencontré Mirabelle la Parisienne beaucoup plus compliquée et réaliste. Le film dans son ensemble n’offre pas un grand intérêt si ce n’est l’exploitation pédagogique de certains dialogues, comme celui du garçon de café vraiment hilarant.
| 8 femmes
| oui
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Adaptation au cinéma d’un musical qui avait été écrit et joué pour le théâtre. Les coupures musicales font perdre le rythme à une intrigue qui est quand même assez habilement élaborée. Le titre ne ment pas : pendant toute la pièce il n’y a que 8 femmes (et un homme soi-disant assassiné qui n’intervient pas). On ne peut s’empêcher de songer à Agatha Christie et ses 10 petits nègres quand on pense au point de départ : un mort et 8 suspects qui ont tous une bonne raison pour vouloir tuer la victime. Mais la solution de 8 femmes est beaucoup plus surprenante. Regardez ce film si vous voulez la découvrir !
| À bout de souffle
| non
| Film mythique en noir et blanc de l’année 1959. Les séquences de ce film de gangsters à la française, tourné il y a presque un demi-siècle, font sourire. On y apprend néanmoins que le geste du séducteur qui caresse ses lèvres du bout du pouce n’a pas été inventé par « Monsieur Martini » ! Il s’agissait sans doute d’une autre époque et c’est pour cela qu’il faut avoir un regard « historique » envers ce film. Sinon, recommandable uniquement pour les cinéphiles.
| Adieu plancher des vaches
(Adiós tierra firme)
(Farewell home sweet home)
| non
| Il s’agit d’une pièce de cinéma d’auteur (le réalisateur géorgien Otar Iosseliani), par conséquent le film est beaucoup plus descriptif que narratif. Le titre anglais peut aider à expliquer légèrement de quoi il s’agit. Les riches blasés qui finissent par se coudoyer avec les éléments marginaux de la société et qui éprouvent ce besoin de s’évader de leur confortable entourage...
| adversaire (L’)
| non
| Brrrr… on ne peut s’empêcher de frissonner d’horreur en pensant que le monstre magistralement interprété par Daniel Auteuil a réellement existé et que le film reproduit fidèlement ce qui s’est passé en 1993, quand, après avoir menti à sa famille et ses proches pendant 18 ans en leur faisant croire qu’il était médecin –alors qu’en réalité il n’avait jamais passé ses examens postérieurs à la 2ème année– le dénommé Jean-Claude Romand décidera de tuer toute sa famille avant de se voir démasqué dans sa formidable imposture. Film brillamment réalisé par Nicole Garcia avec en prime l’inquiétante musique d’Angelo Badalamenti qui achève de parfaire l’atmosphère si bien réussie de ce film.
| Afterwards Et après
| oui
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Une coproduction entre l’Allemagne, la France et le Canada, tournée aux USA et avec pas mal d’acteurs de ce dernier pays, il ne faut pas oublier que le héros de l’histoire est le Français Romain Duris. Inspiré sur le roman homonyme de l’écrivain Guillaume Musso, le film nous raconte l’histoire captivante de Nathan –Romain Duris–, victime d’un accident qui l’a plongé dans le coma alors qu’il n’avait que 8 ans et dont il va pourtant s’en sortir. 20 ans après, Nathan est devenu un implacable avocat new-yorkais qui s’est réfugié dans son travail comme une voie d’échapper au stress provoqué par sa séparation (nous saurons après les causes de cette séparation non-voulue). Un curieux personnage, le docteur Kay, fera alors son entrée dans la vie de Nathan. Accueilli d’abord avec scepticisme et hostilité, le docteur –qui a la capacité de prévoir le moment exact de la mort des personnes– finira par dévoiler à Nathan le véritable secret qui l’a mis en contact avec lui.
| amants du Pont-Neuf (Les)
amantes del Pont-Neuf (Los)
| non
| Ce qui est désastreux dans ce film, c’est le sous-titrage espagnol (par lequel il faut obligatoirement passer, car c’est la seule version disponible !). Exemple de traduction aberrante trouvée dans le DVD : « Une femme qui vit dans la rue, […] qui a plus de règles… » traduit comme : « Una mujer que vive en la calle, […] que tiene muchas reglas… ». Ce traducteur ignore la disparition de « ne » à l’oral et évidemment il n’a pas assisté aux cours de français de l’E.O.I !
Dommage donc, car le film est excellent. La description de la vie des clochards est d’une dureté frappante mais sans qu’on ait pour autant l’impression d’exagération. Ces clochards, on va les retrouver, réunis par le hasard, sur le célèbre Pont-Neuf de Paris, alors que celui-ci est fermé au public à cause de travaux de restauration pendant le bicentenaire de la révolution française (1989). Alex (qui ne travaille que de temps à autre comme cracheur de feu) et Michèle, une jeune fille condamnée à une cécité progressive, vont vivre une histoire d’amour, sous le regard de Hans, un autre vieux clochard qui habite sur le même pont. Peut-il y avoir du bonheur pour des êtres pareils ? Attention les esprits sensibles, le film est une véritable descente aux enfers et pourtant il y a des séquences sublimes : le bal sur le pont avec les feux d’artifice est inoubliable. Et Juliette Binoche, dans le rôle de Michèle, est tout simplement magistrale.
| âmes grises (Les)
| oui
| Film d’après le roman de Philippe Claudel (Prix Renaudot 2003), choisi plusieurs années de suite comme lecture obligatoire dans le programme de la 5ème année.
Une histoire triste qui nous plonge dans le cadre de la Première Guerre Mondiale et dans un petit village pas très éloigné du front. Une nouvelle institutrice vient d’arriver pour remplacer l’ancien instituteur devenu fou qui s’était suicidé. Elle s’installe dans une maisonnette appartenant au procureur. Ce personnage est un veuf réservé et taciturne qui déteste le juge d’instruction (Jacques Villeret, ici dans un rôle sérieux de « méchant ») avec lequel pourtant il est censé collaborer pour éclaircir l’assassinat d’une petite servante de 9 ans étranglée peu après la mort de l’institutrice. Le film peut plaire ou déplaire, c’est une question de goûts, par contre le réalisateur a abusé de scènes tournées dans la pénombre ou carrément dans le noir sans doute par souci de réalisme, mais franchement, un peu de tricherie –et donc de lumière- aurait été la bienvenue !
| Amélie
| oui
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Ce sera sans doute bientôt un classique incontournable. Pour certains, le meilleur film français des temps modernes qui en plus marque un nouveau tournant dans le cinéma français, voire international ! Tout est excellent : l’histoire, la musique, le travail des acteurs. Possibilité d’exploiter les séquences « narratives », André Dussollier, le narrateur, fait de longues tirades très belles : en particulier, celle du début du film. Comment ? Vous ne connaissez pas encore Le fabuleux destin d’Amélie Poulain ? Vous n’avez pas honte ?
| ami de mon amie (L’)
| non
| Une histoire sur 4 personnages – Léa, Blanche, Fabien et Alexandre – qui s’aiment mais sans être payés de retour. À la fin, le temps finira par remettre tout à la bonne place et chacun trouvera sa moitié et son bonheur.
| Amour en fuite (L’)
| non
| La dernière partie des aventures du personnage d’Antoine Doisnel, un personnage créé par Truffaut en 1959 (Les 400 coups) après L’Amour à 20 ans, Baisers Volés et Domicile Conjugal, L’Amour en fuite veut être le résumé de tous les films précédents à travers la rencontre des femmes –et de quelques autres personnages– qui ont défilé dans la vie d’Antoine. Difficile à suivre si l’on ne connaît pas tous les films dont parle ce film.
| And now… ladies and gentlemen
(Y ahora… damas y caballeros)
| non
| Non, nous ne nous sommes pas trompés : il s’agit d’un film français (ou d’une co-production franco-britannique si on préfère) réalisé par Claude Lelouch, avec Jeremy Irons et la chanteuse Patricia Kaas dans les rôles protagonistes. Même si la présence de quelques conversations en anglais peut nous dérouter, la langue majoritaire reste le français, une langue que même Jeremy Irons va parler avec un accent plus que correct ! Le titre anglais du film fait référence aussi bien au nom du voilier de Jeremy Irons qu’à une des chansons de Patricia Kaas. Eh oui , elle chante dans le film pour faire le bonheur de ses nombreux admirateurs ! Ajoutons que l’acteur britannique est splendide dans sa maturité et qu’il va jouer le rôle d’un nouvel Arsène Lupin, voleur audacieux et astucieux de bijoux en même temps que brillant séducteur, mais avec un problème : des trous de mémoire. Problème identique à celui de la chanteuse, qu’il rencontrera au Maroc, et qui va les unir dans leur quête pour guérir de ce mal. Attention toutefois, le mélange d’imaginaire et réalité peut aussi déboussoler le spectateur, c’est déjà dit dès le début : « La vie est un sommeil. L’amour en est le rêve » (citation d’Alfred de Musset qui correspond parfaitement au caractère de ce film).
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