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![]() l’histoire de la littérature française En ce dernier semestre de vos années au « secondaire » d’année scolaire, il semble opportun et intéressant de jeter un coup d’œil sur l’histoire de la littérature à travers les siècles. En effet, sans faire de vous des spécialistes de la littérature, ce petit chapitre vous permettra d’avoir un aperçu global de l’évolution de la littérature. De cette façon, vous pourrez situer les différentes œuvres que nous verrons par la suite et surtout, votre culture générale sera considérablement enrichie et ce, en quelques pages seulement ! Première partie : le Moyen-Age (5e-15e)
Au Moyen-Age, la langue officielle (des documents administratifs, de l’élite, etc.) était le latin. Peu de gens savent lire ou écrire et comme l’imprimerie n’existe pas, ce sont des moines copistes dans les monastères qui recopient les œuvres littéraires. Ce n’est qu’à partir du 12e siècle que les œuvres sont recopiées en langue « française ». Cependant, il existait différentes langues vernaculaires (langue parlée dans la pratique par le peuple) dont deux principales : la langue d’Oïl (parlée dans la moitié nord de la France) et la langue d’Oc (parlée dans la moitié sud de la France). Oc et Oïl signifient « oui » dans ces deux langues.
2.1. Les genres nobles (=genres reconnus)
Le genre qui fonctionne très bien pendant tout le début du Moyen-Age est la chanson de geste. C’est un long poème de plusieurs milliers de vers qui sont chantés oralement (les gens ne savent pas lire !), ce qui a pour conséquence que nous avons peu de traces écrites de ces œuvres et qu’elles sont sujettes à modification de la part des chanteurs (oublis, désirs de changement, etc.). Ces chansons de geste mélangent des faits historiques et des légendes pour raconter des exploits guerriers, des combats et la vie des chevaliers. Elles développent donc des idées chevaleresques de bravoure, de loyauté au roi (donner sa vie pour lui), de force au combat, etc. La chanson de geste la plus connue est « La chanson de Roland » (6e siècle) qui raconte les exploits de l’armée de Charlemagne, en les idéalisant bien sûr.
La littérature courtoise nous parle toujours de chevaliers mais cette fois, ce ne sont plus les combats qui sont mis en avant mais bien l’amour du chevalier pour sa dame. Cet amour courtois est un amour bien particulier, un chevalier tombe éperdument amoureux d’une noble dame (souvent d’un rang bien plus élevé que le sien) et va tout sacrifier pour elle. Cet amour est bien souvent total et absolu mais platonique (= non consommé) et malheureux ! Il s’agit d’un amour impossible qui parfois finit même par la mort d’un ou des deux amants (« Tristan et Iseult »). Ces poèmes sont chantés à la cour par les trouvères (langue d’oïl) et les troubadours (langue d’oc). Le chevalier de la charrette de Chrétien de Troyes Cette œuvre est très importante car non seulement, c’est un des tout premiers romans mais en outre, ce fameux chevalier appartient à la cour du roi Arthur. Chrétien de Troyes est donc « l’inventeur » de la légende celtique arthurienne (que vous connaissez tous par divers films voire même la série parodique « kaamelott »). Ce chevalier anonyme est en quête de sa dame : la reine Guenièvre. Il se présente comme le parfait amant courtois. Il est un chevalier errant, qui doit passer différentes épreuves. Il doit faire preuve de courage, de fidélité et de résistance physique. Alors que le héros apparaît, il n'est que le "chevalier de la charrette". Mais lorsqu'il revient à la cour du roi Arthur, il est "Lancelot", chevalier de la table ronde.
A la fin du Moyen-Age, certains auteurs s’opposent aux valeurs courtoises. Ainsi, Rutebeuf va nous parler de faiblesse humaine et de pauvreté (tout le contraire des romans courtois) et surtout François Villon va dénoncer les injustices et la violence de son temps. On sort donc du monde « idéal » et parfait pour entrer dans la réalité de l’époque difficile qu’était le Moyen-Age. Extrait : « La ballade des pendus » (François Villon)
=>> parle de corps déchiquetés, mangés par les oiseaux, etc. (un peu « trash » et « gore » par rapport au petit monde courtois parfait) 2.2. Les genres populaires (= qui plaisent au peuple mais « mal » considérés)
Deuxième partie : le 16e siècle : la Renaissance
Au 16e siècle, on assiste à un véritable retour vers les auteurs et styles antiques (grecs et latins) et ce, pour différentes raisons :
Par ce retour à l’Antiquité, c’est peu à peu l’homme qui se place au centre du monde (anthropocentrisme) et non plus Dieu ou la religion. Le Moyen-Age, période très catholique et croyante, fait peu à peu place à la Renaissance, durant laquelle on voue un véritable culte à la raison (et donc à la science) et non plus à Dieu. Ce rejet progressif de la religion s’explique notamment par la traduction du nouveau testament début 16e par Erasme. Les croyants se rendent compte que leurs clercs vivent dans l’opulence (grande richesse) et l’oppression, contrairement aux recommandations de Jésus. S’ensuit donc un éloignement de l’Eglise catholique et la naissance de « nouveaux cultes » : la religion anglicane en Angleterre, Calvin en France et surtout, Luther en Allemagne (qui veut supprimer la hiérarchie figée de l’Eglise catholique. Le catholicisme perd donc du terrain au profit notamment du protestantisme et surtout, l’homme devient plus important que Dieu, l’humanisme est né.
Au 16e siècle a lieu un des évènements les plus importants pour la langue française. En effet, en 1539 a lieu l’Edit de Villers-Cotterêts par lequel François Ier fait enfin du français la langue officielle ! Le français, considéré jusqu’ici comme une langue populaire et imparfaite, devient peu à peu une « grande » langue de culture. Ceci grâce notamment à la Pléiade, groupe littéraire créé par Joachim du Bellay et regroupant de grands auteurs de l’époque. Ce groupe a pour but de défendre la langue française et ses auteurs vont écrire des poèmes dans cette langue. Comme le français était peu utilisé auparavant dans les grandes créations littéraires, les auteurs de la Pléiade vont devoir « inventer » des nouveaux mots (néologismes) afin de l’enrichir. Extrait : « Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose », Pierre de Ronsard (1524-1585) Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'Aube de ses pleurs au point du jour l'arrose ; La grâce dans sa feuille, et l'amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d'odeur ; Mais battue ou de pluie, ou d'excessive ardeur, Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose. Ainsi en ta première et jeune nouveauté, Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beauté, La Parque t'a tuée, et cendre tu reposes. (Parque : déesse romaine de la destinée humaine, mort ou vie) Pour obsèques reçoit mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lys, ce panier plein de fleurs, Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses. Troisième partie : le 17e siècle, le siècle des arts
Au 17e siècle, deux courants assez opposés vont se succéder.
![]() Venus et Adonis, Rubens Prométhée, de Nicolas-Sébastien Adam, 1737 (Musée du Louvre)
Ce courant se caractérise par la simplicité et l’obéissance à de nombreuses règles. Au théâtre par exemple, les auteurs doivent respecter ce que l’on appelle « la règle des trois unités » : unité d’action (une seule action principale), de lieu (un seul lieu), de temps (une seule journée). Il existe une quatrième règle, celle de l’unité de ton ; c’est-à-dire que la pièce doit être OU une tragédie (les maîtres de l’époque en la matière sont Corneille puis Racine) OU une comédie (Molière). Extrait : « Phèdre » de Racine
Au 17e, de nombreuses nouveautés et révolutions dans le monde littéraire sont à observer
Visionnage du film « le roi danse » Quatrième partie : le 18e siècle, le siècle de la raison
Après la mort de Louis XIV en 1715, la France a perdu son soleil et se retrouve sous la régence pendant de nombreuses années. Louis XV monte ensuite au pouvoir mais ne sera pas très populaire en raison de ses nombreuses défaites à la guerre (notamment contre l’Angleterre). Louis XVI gouvernera ensuite mais ce roi n’est pas aimé de son peuple et sa faiblesse le conduira droit à la guillotine à la fin du siècle. Les Français se dressent contre lui et contre la monarchie absolue de droit divin et la révolution française voit naitre une nouvelle société et le début de la république en France.
La société du 18e change radicalement. En effet, ce siècle fait face à un essor démographique important (augmentation de la population), la bourgeoisie se développe fortement (grâce aux progrès technologiques et aux débuts de la révolution industrielle). Les villes s’étendent et prennent de l’ampleur (cafés, académies, etc). Tous ces changements vont avoir pour conséquence un fort recul du pouvoir aristocratique (également au niveau culturel !).
Le 18e siècle voit le développement de l’éducation et de la science. C’est véritablement le siècle de la raison. Le peuple est de plus en plus éduqué et s’intéresse aux avancées scientifiques.
Le 18e est également le siècle des conquêtes coloniales (en Afrique, Amérique, etc.) et les échanges entre nations sont donc favorisés.
Ce contexte et ces bouleversements de la société interviennent dans le monde de l’art et de la littérature. En effet, on peut observer
Les Lumières
Extraits de la pensée du 18e « Les hommes naissent tous libres. C'est le plus précieux de tous les biens que l'homme puisse posséder. Il ne peut ni se vendre ni se perdre. » (D’après un article dans l'encyclopédie) « La raison est à l'âme ce que les yeux sont au corps: sans les yeux, l'homme ne peut jouir de la lumière, et sans la lumière, il ne peut rien voir ». (Quesnay) « Nos prêtres ne sont point ce qu'un vain peuple pense, notre crédulité fait toute leur science. » (Voltaire) « La raison, le jugement, viennent lentement, les préjugés accourent en foule. » (Jean-Jacques Rousseau) « Dans une monarchie bien réglée, les sujets sont comme des poissons dans un grand filet, ils se croient libres et pourtant ils sont pris. » (Montesquieu) Cinquième partie : le 19e siècle, le siècle de la diversitéAu 19e siècle, les genres se suivent et ne se ressemblent pas :
Mouvement qui nait d’abord en Angleterre (Shakespeare) puis gagne l’Italie et enfin la France mais assez tardivement, le romantisme présente diverses caractéristiques :
Avec le romantisme, on assiste à un véritable culte de l’individu. Le « moi » peut s’exprimer, parler de sa vie privée, être l’objet et le sujet de l’œuvre. Les auteurs expriment leur personnalité, leurs envies, attentes, peurs, etc. La littérature se fait intime et révélatrice
Au 19e siècle, les héros romantiques éprouvent ce qu’on appelle le mal du siècle ou spleen. C’est un sentiment d’inadaptation par rapport à la société, l’écrivain ne se reconnait plus dans les valeurs bourgeoises du monde de l’époque (anticonformisme). De plus, le romantique se complait dans la mélancolie et la souffrance et veut échapper au monde grâce à l’imagination et au rêve.
Parmi les grands auteurs romantiques français, citons en plus de Victor Hugo Chateaubriand ou encore Lamartine. Extrait : « A el*** » de Lamartine
Le Parnasse voit le jour dans la deuxième moitié du 19e, en réaction contre le lyrisme romantique et les exagérations de ce genre. Parnasse du nom d’une montagne grecque sensée être le refuge d’Apollon, dieu de la beauté et de la poésie. Le mouvement parnassien refuse l’expression du moi, de la vie privée et des sentiments pour ne s’intéresser qu’à la forme pour tenter d’atteindre la perfection (rimes, vocabulaire, etc.). Pour eux, l’art est un luxe qui ne peut être permis qu’à une élite, seule capable de comprendre.
Comme son nom l’indique, ce courant veut montrer la réalité, la décrire dans son exacte vérité. Les auteurs réalistes (comme Balzac ou Flaubert) décrivent notamment les injustices de ce monde industrialisé (le sort des ouvriers, etc.) et vont dépeindre le plus fidèlement possible la situation de leur époque. Le naturalisme est une « sous-catégorie » du réalisme et va encore plus loin : il introduit les sciences expérimentales dans la littérature. Comme Zola par exemple qui pose des hypothèses de biologie dans ses œuvres : l’alcoolisme serait héréditaire ou lié au milieu de vie.
Le symbolisme réagit au réalisme et au naturalisme et revient vers plus de lyrisme. Genre principalement poétique, il développe les symboles, les images abstraites, le rêve, le fantastique, etc. (et donc triomphe de la métaphore) Sixième partie : le 20e siècle, le siècle du changementAu 20e siècle, on assiste à un désir de changement et de rupture avec toutes les traditions. Siècle de la modernité, le 20e voit s’enchainer de nombreux « nouveaux » genres dont les 4 principaux sont :
Ce genre voit le jour après la première guerre mondiale et valorise tout ce qui est de l’ordre du rêve, de l’instinct, du désir, etc. C’est donc pour cela que la psychanalyse prend un rôle très important dans ce courant. Le surréalisme, c’est l’irrationnel et la folie. ![]() ![]() ![]() ![]() Le surréalisme va mettre en avant le ![]() collage et en littérature les calligrammes ![]() Mais aussi l’écriture automatique ! C’est André Breton qui inventa cette technique qui consiste à écrire le plus rapidement possible, sans contrôle de la raison, sans préoccupations esthétique ou morale, voire sans aucun souci de cohérence grammaticale ou de respect du vocabulaire. L’état nécessaire à la bonne réalisation est un état de lâcher-prise, entre le sommeil et le réveil (proche d’un état hypnotique).
Ce courant de pensée et artistique nait pendant et continue après la seconde guerre mondiale sous l’impulsion de Jean-Paul Sartre, principalement au théâtre et dans le roman. L’existentialisme défend la liberté et la totale responsabilité de l’homme. En effet, on ne peut trouver de justification dans une religion ou n’importe quelle doctrine : l’homme est responsable et maitre de son destin. Ce sont ses actes et ses non-actes qui vont déterminer ce qu’il est. « L'homme est l'avenir de l'homme, l'homme est ce qu'il se fait » « L'homme est condamné à être libre » ( Sartre )
Déjà présent chez Albert Camus, l’absurde va se développer parallèlement à l’existentialisme. Ce courant veut montrer l’absurdité de l’homme, de la vie en général. Pour les absurdes, le monde n’a pas de sens, les hommes accomplissent les mêmes gestes sans cesse dans une espèce de routine qui les mène inexorablement à la mort. Au théâtre, des auteurs comme Ionesco et Beckett vont pousser l’absurde à l’extrême, dans des pièces vides de sens dans lesquelles même le langage est absurde (la communication est impossible entre les personnages). Extrait : « En attendant Godot » de Samuel Beckett “ Route à la campagne, avec arbre. Soir. Estragon, assis sur une pierre, essaie d'enlever sa chaussure. Il s'y acharne des deux mains, en ahanant (respirer de manière bruyante). Il s'arrête, à bout de forces, se repose en haletant, recommence. Même jeu. Entre Vladimir. ESTRAGON (renonçant à nouveau) : Rien à faire. VLADIMIR (s'approchant à petits pas raides, les jambes écartées) : Je commence à le croire. (Il s'immobilise.) J'ai longtemps résisté à cette pensée, en me disant, Vladimir, sois raisonnable. Tu n'as pas encore tout essayé. Et je reprenais le combat. (Il se recueille, songeant au combat. A Estragon.) Alors ? te revoilà, toi. ESTRAGON : Tu crois ? VLADIMIR : Je suis content de te revoir. Je te croyais parti pour toujours. ESTRAGON : Moi aussi. VLADIMIR : Que faire pour fêter cette réunion ? (Il réfléchit) Lève-toi que je t'embrasse. (Il tend la main à Estragon.) ESTRAGON (avec irritation) : Tout à l'heure, tout à l'heure. Silence. VLADIMIR (froissé, froidement) : Peut-on savoir où monsieur a passé la nuit ? ESTRAGON : Dans un fossé. VLADIMIR (épaté) : Un fossé ! où ça ? ESTRAGON (sans geste) : Par là. VLADIMIR : Et on ne t'a pas battu ? ESTRAGON : Si... Pas trop. VLADIMIR : Toujours les mêmes ? ESTRAGON : Les mêmes ? Je ne sais pas. Silence. VLADIMIR : Quand j'y pense... depuis le temps... je me demande... ce que tu serais devenu... sans moi... (Avec décision) Tu ne serais plus qu'un petit tas d'ossements à l'heure qu'il est, pas d'erreur. ESTRAGON (piqué au vif) : Et après ? VLADIMIR (accablé) : C'est trop pour un seul homme. (Un temps. Avec vivacité.) D'un autre côté, à quoi bon se décourager à présent, voilà ce que je me dis. Il fallait y penser il y a une éternité, vers 1900. ESTRAGON : Assez. Aide-moi à enlever cette saloperie. VLADIMIR : La main dans la main on se serait jeté en bas de la tour Eiffel, parmi les premiers. On portait beau alors. Maintenant il est trop tard. On ne nous laisserait même pas monter. (Estragon s'acharne sur sa chaussure.) Qu'est-ce que tu fais ? ESTRAGON : Je me déchausse. Ça ne t'est jamais arrivé, à toi ? VLADIMIR : Depuis le temps que je te dis qu'il faut les enlever tous les jours. Tu ferais mieux de m'écouter. ESTRAGON (faiblement) : Aide-moi ! VLADIMIR : Tu as mal ? ESTRAGON : Mal ! Il me demande si j'ai mal ! VLADIMIR (avec emportement) : Il n'y a jamais que toi qui souffres ! Moi je ne compte pas. Je voudrais pourtant te voir à ma place. Tu m'en dirais des nouvelles. ESTRAGON : Tu as eu mal ? VLADIMIR : Mal ! Il me demande si j'ai eu mal ! ESTRAGON (pointant l'index) : Ce n'est pas une raison pour ne pas te boutonner. VLADIMIR (se penchant) : C'est vrai. (Il se boutonne.) Pas de laisser-aller dans les petites choses. ESTRAGON : Qu'est-ce que tu veux que je te dise, tu attends toujours le dernier moment. VLADIMIR (rêveusement) : Le dernier moment... (Il médite) C'est long, mais ce sera bon. Qui disait ça ?”
Développé à partir des années 50 avec des auteurs comme Alain Robbe-Grillet ou Nathalie Sarraute, le nouveau roman veut totalement rompre avec le roman traditionnel. Ici, c’est le narrateur qui passe au premier plan tandis que les personnages disparaissent (on ne décrit plus leur métier, leur physique, etc. mais uniquement leur psychologie, leur pensée). Le temps et l’espace sont aussi bouleversés et ne suivent plus de logique, la chronologie est rompue (flash-back, rêves ou délires des personnages, etc.). Enfin, dans ce type de roman, aucun message ne veut être passé par l’auteur, le lecteur comprendra ce qu’il veut. Étant donné qu’il faut un certain recul pour pouvoir « classer » et expliquer les œuvres et courants artistiques et littéraires, nous arrêterons là notre aperçu de l’histoire de la littérature française. J’espère que vous aurez pu, par ces quelques pages, comprendre toute la complexité et la richesse de l’histoire de la littérature ainsi que la difficulté d’ « enfermer » les œuvres dans des courants ou genres. |
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