L’action militaire p 34 à 47: constitution de la 1° Armée, force militaire française , (De Lattre )intégration de la 2°DB (Leclerc) dans les forces d’Eisenhower sur le front de l’est
- Dernières opérations militaires, le règlement du conflit avec les alliés p 159 à 168 : maintien des prérogatives de la France sur le front de l’est, le siège de Colmar et la prise de Strasbourg.(1)
-Contre-offensive de l’Allemagne et enjeu de Strasbourg p166 à 181 : percée des allemands dans les Ardennes , repli des position des alliés décidée par Eisenhower , refus de DG, « Strasbourg devait être et serait défendue » (2)
- Reprise en mains du front de l’est, « éclipse » de la France p 189 : DG veut participer à la campagne d’Allemagne, menée des opérations de l’armée française pour occuper Stuttgart (3)
- Reconquête des poches de résistance p189 à 196 : l’Ouest et les Alpes (4)
- Capitulation de l’Italie et de l’Allemagne p207 à 214 : portraits de Mussolini et d’Hitler qui mena une « entreprise » « surhumaine et inhumaine », l’Armistice et les tractations d’Himmler, la reddition, « De quelle lumière se dore le jour qui va finir ! »(5)
-Polémiques avec les alliés concernant les frontières italiennes p 214 à 221 (1) : DG entend conserver des territoires conquis par les armes lors de la libération
- DG visite les troupes en Allemagne p 246 à 248 : il mesure la nécessité de la coopération entre les deux pays ; face aux décombres il sent son « cœur d’européen se serrer »
- DG en Allemagne p 261à 265 (2): le pardon plutôt que la vengeance, le lien européen , discours sur le Rhin comme axe fédérateur, inclusion de la Belgique.
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La rivalité coloniale avec l’Angleterre p74/ 75 : visite au roi Farouk au Caire,(2) au Shah d’Iran à l’aller du voyage en Russie, arrêt en Tunisie au retour, état qui « préparé par le protectorat, semblait pouvoir voler de ses propres ailes moyennant le concours de la France » p100
La prise en compte d’une France forte de ses territoires : « 100 millions d’hommes rassemblés sous le drapeau français » p106 et « Il est vrai que pour FD Roosevelt, Alger, peut-être n’était pas la France. Raison de plus pour le lui rappeler » p 110,portrait de Roosevelt
- Luttes en Indochine attaquée par le Japonp196 à 201 : appel à la résistance des forces en présence malgré leur faiblesse numérique et leur découragement
« L’impression que Dieu est trop haut et que la France est trop loin »
- Le conflit Syrien p 221 à 233 ( 1): les anglais ignorent le mandat français d’avant-guerre et envoient des soldats en force, infériorité numérique du contingent français, attentats contre les ressortissants français, ultimatum de Churchill à DG d’aba,ndonner à l’Angleterre la menée des opérations des alliés ruses diplomatiques
- L’autonomie des colonies , Le Maghreb p 266 à 270 (2) : visite du sultan du Maroc et du Bey de Tunisie, entente pour la coopération
-Les difficultés en Indochine p270 à 277( 4): DG prêt à soutenir les USA par un corps expéditionnaire contre le Japon, Hiroshima et Nagasaki,(3) le Viet Minh veut s’imposer avec la complicité de la Chine et du Japon, émeutes à Saigon ; la situation est redressée mais l’équilibre est précaire « Sont-ce les rayons d’une nouvelle aurore ou les derniers feux du couchants ? »
Evacuation franco-anglaise de la Syrie p 338 à 339 (5): DG informé par les médiations diplomatiques croit à un maintien du contingent qui serait maintenu au Liban mais « malentendu » ; l’assemblée persiste dans la volonté de ratification du traité, perte de l’aura internationale de la France
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La reprise en mains de l’état p 7 à 31 : les transports, le gouvernement provisoire (1), le « tour de France » pour rétablir l’autorité de la république, le contrôle et l’intégration des FFI dans l’armée régulière.
- Rétablir l’ordre intérieur, faire face à la pénurie alimentaire p113 à 124 : le ravitaillement, le « machinisme » et ses alternatives entre communisme et pur libéralisme, les réformes : nationalisations, Sécurité sociale, création de l’ENA, allocations familiales, fermage et comités d’entreprise.
- Les mesures économiques p143 à p150 : la lutte contre l’inflation, la reprise économique : l’alternative entre austérité et relance, Mendès France contre Pleven ;DG se rallie au 2° .
- 2° « tour de France » p154 à 158 : vérifier « l’ordre » au service de l’Etat, brève allusion à Oradour-Sur-Glane.
- L’écrasante charge du pouvoir, la solitude du chef p155 à 158 : son « inquiétude lucide de l’amour » au sujet de la France.
- L’affaiblissement de la France, p279 à 283 : les ruines matérielles, financières humaines et morales, l’héritage des deux guerres précédentes
- les solutions envisagées par DG p 284 à 285 : la nationalisation des matières premières (charbon, axe Sarre et Ruhr), le contrôle du nucléaire( création du CEA) , la modernisation de l’outil de production, l’aide sociale.
- Action financière, la mise en place du plan de Pleven p 294 à 297 : stabiliser l’inflation et lancer un impôt de solidarité.
- Nationalisation de la banque de France et EDF, inauguration de l’ENA p 330 (2) - Menace de grève des fonctionnaires arrêtée par Thorez p 330 (3)
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La menace des communistes p 19 : « agent d’une dictature anonyme » à Marseille Portrait de Lebrun p 31 : « Fantôme mélancolique de la III°république » , garantie des administrations Le rétablissement économique
et l’action sociale p 47 à 55 :
l’emprunt, la justice et les assemblées, l’insertion des communistes dans les institutions (2)
[ fin du chap 1 : « La France en guerre se retrouve chez elle. Il s’agit maintenant qu’elle reparaisse dehors. »]
Premiers signes d’une opposition politique p112 :
« Il me fallait donc constater que l’idée que je me faisais du rang*et des droits de la France n’étaient guère partagée par beaucoup de ceux qui agissaient sur l’opinion »
*voir titre du chapitre
* voir début de l’ « Appel » :
« Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France. »
- Les communistes aux gouvernement p 124 : Thorez , allégorie du communisme associé au pouvoir « Ruant, mordant, se cabrant, mais attelé entre les brancards et subissant le mors et la bride, il va donc ,lui aussi tirer la lourde charrette. » [du gouvernement ]
- La critique du régime parlementaire p 127 à 131 (1) mépris des partis siège de toutes les démagogies pour DG, fin de non recevoir au demande des délégations parlementaires ;l’assemblée restera consultative.
- La justice p132 à 138 : procès des collaborateurs, Pétain (3)
- Le problème de la presse et l’Académie française p138 à 142 (2): la pénurie de papier, la garantie de la liberté de la presse, le renouvellement des élites intellectuelles .
-Palmarès et éloge des 20 ministres du gouvernement provisoire p149 à 152
-Un régime critiqué par les alliés pour ses trop grandes prérogatives p 216(1) : les alliés épient les « discordances » et regrettent le « régime confus d’autrefois »(3° république)
- Critique de la politique du Levant de DG par les partis relayés par la presse p234 à 236 : voir prosopopée à cette même page.
- Indifférence des politiques au projet Rhénan p 265 (3)
- Réflexion sur l’autorité, le rôle du chef , méfiance quant au rôle des partis p 284 à 289 : DG ne veut plus imposer son pouvoir et entend revenir sur « l’espèce de dictature (qu’il) a naguère assumé », il veut néanmoins que « L’Etat ait une tête » et que le président soit élu au suffrage universel pour contrecarrer les manœuvres des partis
- Son pouvoir est remis en question par ces partis p288 à 292 : retour d’Herriot et semblant d’unité affichée malgré les querelles, esprit partisan pour les municipales, retour des prisonniers comme prétexte (selon DG) (1) à des protestations qui peuvent compromettre l’ordre public, intervention de DG demandant aux chefs communistes de tenir leurs « gens ». (2)
- Le Procès des responsables de Vichy p299 à 301 ( 3) de Pétain, Laval, Darnand; DG regrette pour le premier un procès ‘ »ad hominem » qui occulte selon lui la responsabilité des parlementaires dans la défaite et la collaboration,
- DG à la reconquête du plébiscite p 301 à 316 : (4) rendre à la France sa grandeur par l’exaltation des foules, le Te Deum, le fête de Jeanne d' Arc, le « Tour de France », - - la bataille pour le référendum p 316 à 24 : (5)Herriot et Blum ne soutiennent pas DG , réticences de l’Assemblée consultative, DG tranche en imposant son mode de scrutin, tollé des partis, campagne et résultats du vote , un bilan mitigé 25%des voix aux communistes : les français veulent une nouvelle constitution mais n’approuvent pas l’omnipotence de l’exécutif. - DG veut « partir en homme moralement intact » p327 à 330 : DG annonce la dissolution de l’assemblée consultative pour mettre en place la constituante (1) et annonce sa prochaine démission, il est finalement élu président , un « vote révérence adressé à (son) action passée non point du tout une promesse qui engageât l’avenir », dissensions entre les partis, difficultés à constituer un gouvernement où les communistes veulent des fonctions clés, ils n’auront que les postes économiques
- Vote du budget, le PS demande une baisse de 20% des crédits de l’armée. : DG décide de démissionner , les partis reprennent leurs prérogatives p330 à 335
- Démission de DG p340
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L’action extérieure : rétablir la France parmi les Nations p 58 à 60 : rétablir les relations diplomatiques, prévenir le germanisme faire comme si « le germanisme pouvait rester dangereux » Faire que la France soit parti-prenante dans la négociation de la paix p 63 à 100 : [« Tout se passait comme si nos alliés persistaient à tenir la France à l’écart de leurs arrangements »] entrevue avec Churchill(1) , voyage à Moscou,(3) portrait de Staline, la « Tragi-comédie » des toasts, la signature du traité franco-russe et la non reconnaissance du comité de Lublin*
Yalta et les « Trois » p 102 à 108 (4) : les « rancunes »avec les USA ,, l’affirmation de la 4° place pour la France, les acquis, participation au comité de Sécurité de l’ONU et admission à la Commission européenne.
- Place de la France au conseil de sécurité, L’ONU et le leadership américain p 237 à241 (1): les réticences de DG, l’idéal démocratique de Roosevelt, hommage funèbre du président
- La conférence de Postdam p 241 à 246 (2) : la mise à l’écart de la France, un 2°Yalta, la mise en place inéluctable des blocs, le retrait de Churchill, son portrait, parallélisme de situation, Churchill et DG « avaient navigué côte à c^te »en se guidant d’après les m^mes étoiles sur la mer démontée de l’Histoire »
- Rencontre avec Truman, voyage en Amérique du nord 249 à 260 (3) :discours de DG au président américain (un monde où l’isolationnisme est dépassé, la nécessité d’une Europe unie et d’une France forte), voyage à New -York et au Canada, échec de la conférence de Londres
- Perte d’influence de la France à l’étranger p335 : (4) les trois réunis pour décider du sort des états de l’est
| 1 La libération 1944 9 septembre (1) septembre –octobre octobre-novembre novembre septembre-12 octobre
(2)
I1 Le rang Novembre
24 novembre(1)
2 décembre
janvier (3)
1945
4 au 11 février (4)
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